Définition
Stéphane Mallarmé
Stéphane Mallarmé était un poète français renommé du XIXe siècle, connu pour sa contribution au symbolisme et sa poésie complexe qui a influencé les mouvements littéraires modernes.
Jeunesse et formation
Stéphane Mallarmé, de son vrai nom Étienne Mallarmé, est né le 18 mars 1842 à Paris. Il a grandi dans un environnement relativement aisé. Mallarmé a perdu sa mère à l'âge de cinq ans, et cela a marqué son enfance. Il a fait ses études secondaires au Lycée Henri-IV à Paris, où il a commencé à s'intéresser à la poésie. Après le baccalauréat, il a choisi de devenir enseignant et a obtenu son diplôme en tant que professeur d'anglais après des études au Collège Rollin.
Carrière littéraire
Mallarmé a commencé à publier ses poèmes dans divers journaux et revues dès les années 1860. Son œuvre se distingue par une recherche de musicalité et une complexité d'expression. En 1866, sa première œuvre majeure, Hérodiade, a été publiée, bien qu'elle soit restée inachevée. Il a ensuite continué à développer son style symboliste, influencé par son admiration pour Charles Baudelaire et Edgar Allan Poe.
Œuvres et contributions
Les œuvres de Mallarmé sont célèbres pour leur opacité et leur mise en question des structures poétiques traditionnelles. Parmi ses œuvres les plus célèbres, on compte L'après-midi d'un faune (1876), qui a inspiré le compositeur Claude Debussy, et Un coup de dés jamais n'abolira le hasard (1897), considéré comme une œuvre pionnière de la poésie moderne pour son utilisation innovante de la typographie sur la page imprimée.
Influence et héritage
Mallarmé a exercé une influence considérable sur le mouvement symboliste en France et au-delà. Il a organisé des salons littéraires dans son appartement parisien, réunissant des écrivains et artistes de premier plan tels que Paul Valéry, André Gide, et le peintre Édouard Manet. Son travail a anticipé et inspiré des poètes du XXe siècle, notamment les surréalistes et les adeptes du courant moderne.
Dernières années et décès
Dans ses dernières années, Mallarmé a continué de travailler sur ses œuvres tout en enseignant l'anglais. Sa santé a commencé à décliner dans les années 1890. Il est décédé subitement à l'âge de 56 ans, le 9 septembre 1898, à Valvins, en France, où il passait généralement ses vacances.