• Thèse de la fin de l’Histoire : Fukuyama soutient que la démocratie libérale représente la forme ultime de gouvernement humain, marquant la fin de l’évolution idéologique après la guerre froide. Il affirme que, désormais, la démocratie libérale est le seul modèle de gouvernement viable.
• Contexte historique : La fin de la guerre froide a marqué un tournant dans les grands débats idéologiques, où la démocratie libérale est apparue comme victorieuse.
• Pessimisme : Fukuyama ne se contente pas de célébrer la fin de l'Histoire. Il y voit une tragédie, car cela représente la fin d’une époque de noblesse politique, où le marché se retrouve couronné et le politique détrôné.

La crise de la démocratie : Rosanvallon analyse la démocratie comme étant traversée par une crise d'égalité et une difficulté croissante à articuler les discussions sur le vivre-ensemble démocratique.

La démocratie comme régime et forme de société :

• Régime : Idéal de souveraineté populaire, permettant aux citoyens de prendre des décisions collectives.
• Forme de société : Idéal d’une société des égaux, où les individus se comprennent en tant qu'égaux.

Vitalité de la démocratie : Rosanvallon affirme que la démocratie révèle sa vitalité même lorsqu’elle est en déclin, en se différenciant entre la prise de décision et le rapport social entre individus.

Modèle délibératif : Manin théorise un modèle de démocratie où la délibération publique, constante et ouverte, est essentielle. Ce modèle devient dominant à partir des années 1980.

Espace public : Manin distingue deux types d’espace public :

• Fort : Espace institutionnalisé, comme une assemblée.
• Faible : Moins institutionnalisé, comme les forums citoyens, les associations, et les médias.

Théorie de l’agir communicationnel : Habermas défend une conception de la raison qui s’incarne dans la communication et la discussion, en opposition à une raison abstraite. La démocratie se construit à travers des échanges délibératifs.

Critique des métarécits : Contrairement à Adorno et Horkheimer, qui voyaient la rationalité comme générant la barbarie, Habermas défend la modernité comme un projet inachevé, nécessaire à l’émancipation.

Espace public : L’espace public est central pour la démocratie, un lieu d’échange qui permet l’émancipation des individus.