1. "La politesse est à l’esprit ce que la grâce est au visage." (De la société et de la conversation, V, 1)
o Critique des apparences trompeuses dans les relations sociales : la politesse dissimule souvent des intentions égoïstes.
2. "La flatterie est une fausse monnaie qui n’a de cours que par notre vanité." (De la cour, VIII, 12)
o Démonstration de la complicité entre les courtisans flatteurs et les puissants vaniteux.
3. "Il y a des villes où l’on trouve plus de vices qu’hommes." (De la ville, VII, 1)
o Critique de la démesure des ambitions urbaines, où les vices dominent les qualités humaines.
4. "Un grand se lasse plus tôt d’être importuné qu’un courtisan de l’importuner." (Des grands, IX, 5)
o Dénonce la soumission intéressée des courtisans face à l’arrogance des puissants.
5. "L’homme n’a guère plus d’empire sur soi qu’un vent qui s’élève n’en a sur lui-même." (Du souverain ou de la république, X, 8)
o Réflexion sur la difficulté à maîtriser ses propres passions, même pour les souverains.
6. Portrait d’Arrias :
o "Arrias a tout lu, a tout vu, il veut le persuader ainsi." (De la société et de la conversation, V, 9)
o Critique d’un personnage vaniteux et prétentieux, symbole de la pédanterie.
7. Portrait de Pamphile :
o "Pamphile est de toutes les compagnies où il trouve des auditeurs." (De la société et de la conversation, V, 6)
o Représente l’égocentrisme : il monopolise la parole pour se mettre en valeur.
8. "On s’appuie sur les riches : ils sont la ressource de tous les besoins." (Des biens de fortune, VI, 3)
o Démonstration de l’influence corruptrice de l’argent dans la société.
9. "Le courtisan vit plus pour les autres que pour lui-même." (De la cour, VIII, 7)
o Critique de la soumission et de la perte d’identité du courtisan.
10. "Un souverain doit aimer son peuple comme un père aime ses enfants." (Du souverain ou de la république, X, 1)
· Idéal politique de La Bruyère, en opposition à l’absolutisme.