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Lycée
Première

Fiche de révision – "La Cour du Lion"


Introduction

Jean de La Fontaine, écrivain du XVIIe siècle, est une figure majeure du classicisme. Il est surtout connu pour ses Fables, publiées en plusieurs recueils entre 1668 et 1694. Inspirées des fabulistes antiques comme Ésope et Phèdre, ses fables sont à la fois plaisantes et morales, mêlant divertissement et critique sociale.

"La Cour du Lion", extraite du Livre VII des Fables (1678), met en scène un roi lion et ses courtisans. Cette fable dépeint les relations de pouvoir au sein d’une cour monarchique, en montrant comment les courtisans doivent user de ruse et de flatterie pour survivre face à un souverain capricieux. À travers cette mise en scène animalière, La Fontaine critique l’hypocrisie et l’opportunisme des courtisans, tout en dénonçant les abus du pouvoir absolu.

Problématique : Comment La Fontaine, à travers la satire de la cour, met-il en évidence les dangers de la flatterie et du pouvoir arbitraire ?


Plan de l’explication linéaire

  1. Vers 1 à 14 : Mise en scène du roi Lion et de son pouvoir arbitraire
  2. → La Fontaine met en place le cadre royal avec un souverain tout-puissant qui convoque ses sujets.
  3. Vers 15 à 32 : La succession des courtisans et leurs réactions face au piège du Lion
  4. → Chaque animal adopte une stratégie différente, illustrant l’hypocrisie et la difficulté de parler à un monarque imprévisible.
  5. Vers 32 à 36 : La morale implicite de la fable
  6. → La Fontaine met en avant l’idée que, dans un régime tyrannique, la parole est dangereuse et que la ruse est la meilleure défense.

Conclusion

Ainsi, à travers "La Cour du Lion", La Fontaine dresse une critique subtile de la société monarchique. En mettant en scène un roi autoritaire et des courtisans contraints de jongler entre franchise et flatterie, il illustre les stratégies de survie dans une cour où la parole est risquée. Cette fable montre donc que la flatterie et la prudence sont nécessaires pour éviter la colère du souverain, une réalité qui fait écho à la cour de Louis XIV.

Ouverture :

On peut rapprocher cette fable de la comédie de Molière, Le Bourgeois gentilhomme (1670). À travers le personnage de Monsieur Jourdain, Molière met en scène un homme prêt à tout pour s’attirer les faveurs des nobles, quitte à se ridiculiser. Comme dans La Cour du Lion, on retrouve une critique de l’hypocrisie et des jeux de pouvoir dans la société, où l’apparence et la flatterie sont des armes essentielles pour s’élever socialement.


















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Fiche de révision – "La Cour du Lion"


Introduction

Jean de La Fontaine, écrivain du XVIIe siècle, est une figure majeure du classicisme. Il est surtout connu pour ses Fables, publiées en plusieurs recueils entre 1668 et 1694. Inspirées des fabulistes antiques comme Ésope et Phèdre, ses fables sont à la fois plaisantes et morales, mêlant divertissement et critique sociale.

"La Cour du Lion", extraite du Livre VII des Fables (1678), met en scène un roi lion et ses courtisans. Cette fable dépeint les relations de pouvoir au sein d’une cour monarchique, en montrant comment les courtisans doivent user de ruse et de flatterie pour survivre face à un souverain capricieux. À travers cette mise en scène animalière, La Fontaine critique l’hypocrisie et l’opportunisme des courtisans, tout en dénonçant les abus du pouvoir absolu.

Problématique : Comment La Fontaine, à travers la satire de la cour, met-il en évidence les dangers de la flatterie et du pouvoir arbitraire ?


Plan de l’explication linéaire

  1. Vers 1 à 14 : Mise en scène du roi Lion et de son pouvoir arbitraire
  2. → La Fontaine met en place le cadre royal avec un souverain tout-puissant qui convoque ses sujets.
  3. Vers 15 à 32 : La succession des courtisans et leurs réactions face au piège du Lion
  4. → Chaque animal adopte une stratégie différente, illustrant l’hypocrisie et la difficulté de parler à un monarque imprévisible.
  5. Vers 32 à 36 : La morale implicite de la fable
  6. → La Fontaine met en avant l’idée que, dans un régime tyrannique, la parole est dangereuse et que la ruse est la meilleure défense.

Conclusion

Ainsi, à travers "La Cour du Lion", La Fontaine dresse une critique subtile de la société monarchique. En mettant en scène un roi autoritaire et des courtisans contraints de jongler entre franchise et flatterie, il illustre les stratégies de survie dans une cour où la parole est risquée. Cette fable montre donc que la flatterie et la prudence sont nécessaires pour éviter la colère du souverain, une réalité qui fait écho à la cour de Louis XIV.

Ouverture :

On peut rapprocher cette fable de la comédie de Molière, Le Bourgeois gentilhomme (1670). À travers le personnage de Monsieur Jourdain, Molière met en scène un homme prêt à tout pour s’attirer les faveurs des nobles, quitte à se ridiculiser. Comme dans La Cour du Lion, on retrouve une critique de l’hypocrisie et des jeux de pouvoir dans la société, où l’apparence et la flatterie sont des armes essentielles pour s’élever socialement.


















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