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Fiche de révision – Colette, Sido – Analyse linéaire





Texte : Sido, extrait

Problématique : Comment Colette célèbre-t-elle l’enfance, la nature et la figure maternelle dans cet extrait ?





I. Lignes 1 à 4 : Une évocation sensorielle de l’été



  • Ancrage mémoriel : Analepses → « Il y avait dans ce temps-là », « j’ai connu », souvenir réactivé par le présent.
  • Célébration de l’enfance : l’imaginaire recrée les sensations passées grâce à l’écriture et à la fermeture des yeux → dimension poétique.
  • Synesthésies : les couleurs, les textures et les parfums incarnent la chaleur de l’été.
  • Métaphores et comparaisons : « couleur de la terre ocreuse », « tiges de blés », « panais sauvage » → l’été devient une toile impressionniste.
  • Fleurs évoquées : « géranium écarlate », « digitales enflammées » → chaleur, couleur, sensualité.






II. Lignes 4 à 10 : La célébration de l’hiver et de l’enfance



  • Évocation sensorielle de l’hiver :
  • Vue : « ciel bourré de nues ardoisées », « mille gouttes d’eau »
  • Ouïe : « un faible ronflement de mer lointaine »

  • Figures de style :
  • Allitérations en [l] pour la musicalité poétique
  • Métaphores : « bourgeons lancéolés », « neige volante »

  • Mouvement et émerveillement : verbes d’action de l’enfant (« j’arpentais », « happant la neige ») → image dynamique d’un jeu avec la nature
  • Parallèle enfant/nature : enfant et neige tous deux en mouvement, en transformation






III. Lignes 10 à 20 : La figure de Sido, mère fusionnelle avec la nature



  • Portrait de Sido :
  • Animalisation : « avertie par ses antennes »
  • Fusion avec la nature : elle « goûte le temps »
  • Représentée comme un être à part, en harmonie avec les éléments

  • Jeu enfantin guidé par la mère :
  • Discours direct et impératifs : « Cours ! Ferme les lucarnes ! »
  • Métaphore filée du navire : Sido capitaine / Colette mousse
  • Connecteurs spatiaux → précipitation, réalisme, immersion

  • Joie de l’enfant :
  • « Enthousiasmée », « je m’élançais »
  • Hyperbole et jeu avec la peur : « tâchais de trembler », « fin du monde »

  • Antithèse mère/environnement :
  • « Dans le pire du fracas » ↔ « ma mère… s’émerveillait »
  • Sido calme, curieuse, émerveillée face à la nature menaçante

  • Dernière image forte :
  • Loupe → Sido naturaliste, attentive au détail
  • « Cueillir aux mains mêmes de l’Ouest » : personnification → communion avec les éléments






Conclusion :



Cet extrait montre comment Colette mêle lyrisme, écriture sensorielle et souvenirs d’enfance pour dresser un hommage vibrant à sa mère. La nature, omniprésente, est indissociable de Sido et devient, sous la plume poétique de Colette, un espace de jeu, de lien maternel et de contemplation.



Fiche de révision – Colette, Sido – Analyse linéaire





Texte : Sido, extrait

Problématique : Comment Colette célèbre-t-elle l’enfance, la nature et la figure maternelle dans cet extrait ?





I. Lignes 1 à 4 : Une évocation sensorielle de l’été



  • Ancrage mémoriel : Analepses → « Il y avait dans ce temps-là », « j’ai connu », souvenir réactivé par le présent.
  • Célébration de l’enfance : l’imaginaire recrée les sensations passées grâce à l’écriture et à la fermeture des yeux → dimension poétique.
  • Synesthésies : les couleurs, les textures et les parfums incarnent la chaleur de l’été.
  • Métaphores et comparaisons : « couleur de la terre ocreuse », « tiges de blés », « panais sauvage » → l’été devient une toile impressionniste.
  • Fleurs évoquées : « géranium écarlate », « digitales enflammées » → chaleur, couleur, sensualité.






II. Lignes 4 à 10 : La célébration de l’hiver et de l’enfance



  • Évocation sensorielle de l’hiver :
  • Vue : « ciel bourré de nues ardoisées », « mille gouttes d’eau »
  • Ouïe : « un faible ronflement de mer lointaine »

  • Figures de style :
  • Allitérations en [l] pour la musicalité poétique
  • Métaphores : « bourgeons lancéolés », « neige volante »

  • Mouvement et émerveillement : verbes d’action de l’enfant (« j’arpentais », « happant la neige ») → image dynamique d’un jeu avec la nature
  • Parallèle enfant/nature : enfant et neige tous deux en mouvement, en transformation






III. Lignes 10 à 20 : La figure de Sido, mère fusionnelle avec la nature



  • Portrait de Sido :
  • Animalisation : « avertie par ses antennes »
  • Fusion avec la nature : elle « goûte le temps »
  • Représentée comme un être à part, en harmonie avec les éléments

  • Jeu enfantin guidé par la mère :
  • Discours direct et impératifs : « Cours ! Ferme les lucarnes ! »
  • Métaphore filée du navire : Sido capitaine / Colette mousse
  • Connecteurs spatiaux → précipitation, réalisme, immersion

  • Joie de l’enfant :
  • « Enthousiasmée », « je m’élançais »
  • Hyperbole et jeu avec la peur : « tâchais de trembler », « fin du monde »

  • Antithèse mère/environnement :
  • « Dans le pire du fracas » ↔ « ma mère… s’émerveillait »
  • Sido calme, curieuse, émerveillée face à la nature menaçante

  • Dernière image forte :
  • Loupe → Sido naturaliste, attentive au détail
  • « Cueillir aux mains mêmes de l’Ouest » : personnification → communion avec les éléments






Conclusion :



Cet extrait montre comment Colette mêle lyrisme, écriture sensorielle et souvenirs d’enfance pour dresser un hommage vibrant à sa mère. La nature, omniprésente, est indissociable de Sido et devient, sous la plume poétique de Colette, un espace de jeu, de lien maternel et de contemplation.


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