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Fiche de révision analyse linéaire : Mes forêts, Hélène Dorion

Présentation de l'auteure

Hélène Dorion, née en 1958 à Québec, est une figure majeure de la littérature québécoise et francophone. Avec plus de trente livres à son actif, c'est une auteure prolifique, elle explore la beauté complexe du monde et la fugacité de la vie humaine. Son engagement en tant qu'écrivaine la place au cœur du paysage littéraire contemporain. Les thèmes principaux abordés dans les livres d'Hélène Dorion incluent la nature, la fragilité de la vie, la mémoire, le passage du temps et la relation entre l'homme et son environnement. Elle publie "Mes forêts" en 2021 après le confinement/covid une période qui l'a marqué et que l'on relève dans son oeuvre.

A retenir :

Le parcours dans lequel s'inscrit l'oeuvre est "La poésie, la nature et l'intime"

1er texte : Le poème inaugural

  • 1er texte de l'œuvre = 1ère section du recueil : L'écorce incertaine
  • Problématique du texte : En quoi ce poème liminaire vient-il guider le lecteur dans un cheminement au cœur des forêts intérieures de la poétesse ?
  • 1er mouvement : Les forêts sont une métaphore du temps qui passe (V.1 à 10)
  • Début = Anaphore "Mes forêts" 3 occurrences
  • "mes"= la forêts comme un paysage intérieur, rencontre entre le monde et l'intimité
  • def avec vb d'état "sont"= CLE DE LECTURE
  • métaphore du V1 associe le concret "la forêt" avec l'abstrait le "temps"
  • "trainés" = linéarité des arbres et du temps/ MM chose adj "longues"= physique et temps
  • métaphore comparant forêt et temps avec des "aiguilles"
  • verbe d'action (percer) = acte d'altération et "déchirent" suggère une gradation
  • "étoiles qui tombent" = éléments cosmiques OU feuilles "qui tombent" (action subie)
  • OU Etoiles = défunts = fin de la vie
  • "Comme une histoire d'orage"= comparaison = évènements bouleversants de la vie
  • "heure bleue"= ENTRE/DEUX : jour/nuit; passé/présent = RAPELLE AMBIVALENCE FORET
  • "elles" pronom AMBIGU, dans l'heure bleue confusion
  • "souvenirs" : passé vécu = RETOUR ENTRE/DEUX : Passé/présent apparait soudainement comme le premier rayon de soleil
  • "humus de chaque vie" AMBIGU car COD ou Apposition. Ambiguïté qui mêle les sensations dans une synésthésie. Matière organique= mort mais Humus= fertilité=vie
  • V9 et 10 lexique du monde animal "aile" = synecdoque de l'oiseau/insecte OU Aile qui se pose sur l'humus= feuille d'arbre
  • Cette feuille qui va au "coeur"= synecdoque du corps
  • DEF CYCLIQUE DU TEMPS : L'aile = feuille morte qui se pose par terre pour fertiliser une nouvelle vie, ce "coeur"
  • 2 derniers vers bcp de blancs, lls sont courts = ccl
  • 2ème mouvement : Le temps y est vécu de manière cyclique (V.11 à 15)
  • Nouv def des forêts avec vb d'état "sont"
  • Métaphore = élément central du poème, les forêts sont comparés à un grenier où sont entreposés les souvenirs dans lesquelles se retrouvent les fantômes
  • Métaphore= arbre comparé au mat d'un bateau
  • Oxymore "voyage immobile" indique un voyage intérieur
  • v13 métaphore "jardin de vents" Jardin= personnel et vent = insaisissable DONC il y a encore une appropriation/domestication d'un élément naturel
  • "fruits" qui se "cognent" = forêt vivante avec les fruits qui sont des IDEES et se cogner indique le tourbillon de ces pensées
  • "d'une saison déjà passé qui s'en retourner vers demain" VISION CYCLIQUE DU TEMPS, un ETERNEL RECOMENCEMENT
  • Les saisons = élément naturel = perception du temps et de ses effets sur l'intimité de la poétesse DONC NATURE = MIROIR DE L INTIME
  • 3ème mouvement : Face à l'avenir, un espoir fragile est permis grâce à la poésie (V.16 à 19)
  • V16 Energie tournée vers l'avenir, possessif "mes espoirs"
  • Ces espoirs sont personnifiés "debout" = verticalité des arbres
  • V18 Ambivalence = association abstrait et concret : les mots craquent comme le bois
  • Ces mots "craquent" sous les "ombres" = figures de l'espace intérieur, ce que l'on perçoit du monde
  • CE VERS INDIQUE QUE L'EXPLORATION DES FORETS EST POETIQUE = c'est par la CREATION que la RECONCILIATION entre Nature et intime a lieu
  • 4ème mouvement : La promesse poétique (V.20 et 21)
  • CONTRE REJET
  • ADV intensif "très hautes" = verticalité, élévation = lien terre/ciel
  • la "nuit" = obscurité, mystère, inacessible
  • LA PROMESSE : EXPLORER UN PAYSAGE INTERIEUR LA NUIT DANS LE FLOU, L'INSAISSISABLE éclairé par la poésie pour effectuer la RECONCILIATION entre intime et nature
  • CCL : Le poème liminaire : -Projet de lecture

-Définir le paysage intérieur

-Réconciliation grâce à la création poétique

-Retrouver harmonie perdue intime/nature

-METTRE EN LIEN AVEC POEME FINAL : AIGUILLES meta temp

2ème texte : "Il fait un temps de bourrasques et de cicatrices"

  • 3ème section du recueil "l'onde du chaos": la poétesse aborde son angoisse face aux menaces qui planent sur le monde actuel et s'interroge sur la place de la poésie dans un monde en proie au chaos.
  • Problématique du texte : En quoi ce poème dénonce-t-il l'impact catastrophique de l'activité humaine sur la nature ?
  • 1er mouvement : Le constat des catastrophes (V.1 à 9)
  • V1 Anaphore avec occurences : "Il fait un temps de" = constat climatique/conditions climatiques
  • Polysémie du terme : le temps météorologique et le temps qui passe
  • Présent = actualité = narratif
  • Anaphore suivi de compléments = cataclysme intérieur+extérieur
  • Termes évoquant crise climatique : "bourrasques" et "séismes" désolation de la nature
  • Zeugma v1/2 qui lie "bourrasques" ,"cicatrices", "séisme", "chute" = Tout les aspects de la vie sont en proie au chaos, lyrisme nature/intime effet de MIROIR
  • "cicatrices" = portés par le corps humain OU la terre
  • "chute" = Catastrophe naturelle OU Grands évènements historique (CHUTE CIVILISATION)
  • Allitération en "s" et assonance en "i" = ressentir ces perturbations + presence cinq sens= perception du monde
  • "les promesses qui tombent", "sur aucune rive" comparaison abstraite
  • Ces 2 éléments ont un destin mais qui ne peut être atteint : "Aucune rive" = disparition terre/montées eaux et "Promesses" = politique OU promesse de réconciliation HOMME/NATURE
  • V6/7 "les oiseaux demandent refuge" : image proche personnification avec vb de parole/ Oiseau= migration
  • "demandent refuge" = demandeur d'asile, REFUGIES CLIMATIQUES
  • V8/9 "nos jardins éteints/entre l'odeur de rose et de lavande" monde sans repères/renversement du "locus amoenus" (nature= refuge) + occurrence de jardin avec un poème précédent
  • "ravagés/éteints" participe passé= action subit
  • deter poss "nos" = mouvement inclusif
  • "entre l'odeur de roses et de lavandes" = saison déréglé/ odeur = repère sensoriel alors CONFUSION
  • 2ème mouvement : Quelle place pour la poésie dans ce monde en destruction ? (V. 10 à 17)
  • v10/11 TERMES ASSOCIES AU TEMPS :
  • destruction matérielle "verre éclaté", "les écrans morts"
  • perte de repère "nord perdu"
  • =Incompréhension de l'homme "un temps de pourquoi de comment"
  • Homonymie avec "verre" :
  • vert éclaté = nature
  • verre éclaté = fenêtres
  • vers d'un poème éclaté = contre-rejet/rejet ...
  • "écrans morts" = technologoie= personnification
  • "nord perdu" = points cardinaux/ "verre éclaté" = boussole cassé DONC POLE NORD= RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE
  • v12 mots interrogatifs renforcent perte de repère
  • V13 cadre temporel car déictique de temps "siècle"
  • Notre siècle = mécanisme de destruction
  • faire : préfixe "dé" qui inverse l'action= Bascule dans le txt, le constat est terminé
  • v14 : passage du temps de tout au temps de la poétesse : "mon chant soulève la poussière" dans la poésie le chant est égal au poème. On aborde la fonction de la poésie dans ce monde en destruction.
  • Poussière= révéler l'état du monde au lecteur, POEME DENONCIATEUR
  • V15/16/17 cette période catastrophique détruit le pouv de la parole : La poésie est impuissante face à ce spectacle de poussière et de chaos
  • 3ème mouvement : L'angoisse de la fin du monde (V.18 à 27)
  • Anaphore "il fait un temps" évolue : adv de sens contraire "un temps jamais assez"
  • Les phrases ne se finissent pas/ Très hachés = accélération de la catastrophe + perte sens et mots
  • "refaire" répond au "défaire" : Futur à valeur de certitude = avertissement
  • Dans les derniers vers l'auteure reprend sa marche dans la forêt : "sous nos pas"
  • Accent sur l'inquiétude :
  • tremblement forêt + machine = déforestationt
  • "se faire de la bile" surconsommation
  • RESONANCE des SONORITES "bile" et "boulis" = cause à effet : NOUS SOMMES INQUIETS FACE AU CONSTAT DE CE MONDE DEFAIT
  • Dernier vers : "la nuit approche" = fatalité (la fin arrive vers nous) et impuissance (elle vient à nous 0 impact)
  • CCL :
  • approchement des p 67,73,80 avec l'anaphore "Il fait"
  • Constat d'un monde proche de sa chute
  • Entrainant chez l'humain :
  • Perte de repères
  • Sentiment d'impuissance

3ème texte : "Le chemin qui monte vers toi"

  • 3ème section du recueil "l'onde du chaos": la poétesse aborde son angoisse face aux menaces qui planent sur le monde actuel et s'interroge sur la place de la poésie dans un monde en proie au chaos.
  • Problématique du texte : Dans quelle mesure ce poème lyrique est-il une ode au désir ?
  • 1er mouvement : Un coup de foudre (V.1 à 7)
  • V1/2/3 situation d'énonciation : la poétesse "ma"/"ma vie" ⮕s'adresse à un "toi" qui renvoie à l'être aimé=registre lyrique. Dès le début il y a une connexion avec qlq
  • Rencontre de la 1ere strophe = coup de foudre. Sens figuré et PROPRE "brule" "arbre foudroyé" (action subie)
  • Importance métaphore "je suis l'abre" = elle s'identifie, après tout ses poèmes, à l'arbre/la nature. Symbiose, unité. Renvoie à la démarche poétique de la balade en forêt
  • Être bouleversé : 2 mouvements contraires "chute" et "envol". Antithèse ⮕ ambivalence du recueil
  • fin strophe DESIR : sujet principal
  • 2ème mouvement : La résonance entre le paysage et l'intime (V.8 à 13)
  • Paysage dévoilé, paysage INTERIEUR (=intime). Enveloppé d'une "peau" = couche protectrice, la nature est figée et dissimulée. Univers calme,froid, ou tout est attenué= ETAT EMOTIONNEL AVANT LE DESIR
  • Champ lexical du feu "flamme" et frisson de la peau + "élan" = mouvement du désir. Aile comparé à la flamme + déchirure(image de l'éclair). Aile = allégorie de l'amour (donc désir)
  • Vulnérabilité émotionnelle : lexique de l'altération ("perce","rompt","déchire")
  • assonance en "è/ai" = harmonie "neige","terre","aile". Effets d'échos= rapprochement entre le paysage ext et int
  • dernier vers "la peau fragile de nos rêves" = interactions entre réalité et rêves/ Espoir de rêve partagés, lien/communion entre intime et ext
  • 3ème mouvement : Le désir conduit à un ailleurs (V.14 à 19)
  • Strophe débute par "Je" + reprise en écho élément 1ere strophe
  • Accent sur le mouvement ascendantblancs typographiques
  • le "toi" est désormais "l'unique/présence qui jamais ne s'éteint" : caractère superlatif "unique" + antéposition de l'adverbe "jamais"
  • Reprise du mot "désir" MAIS associations avec infinitifs = le désir à un caractère intemporel, primitif et physique, besoin d'être exprimé
  • Poème sans rime MAIS "désir" w/ "dire" = importance des mots ⮕ lien entre l'intime et le monde
  • "On" écho avec "nous", le "on" permet universalité= Ø poème d'amour : ôde au désir
  • Dernier vers = exaltation du désir DONC imagination d'une autre vie ⮕voyage "transport" (=déplacement OU transport hors de soi) = vive émotion
  • 4ème mouvement : Le désir est créateur de vie (V.20 à 23)
  • Strophe de 4 vers  ⮕ 3eme occurence du mot "désir" + "Avec lui" où "lui" n'est pas l'être aimé mais le désir. L'objet du désir permet des ponts vers la vie
  • Désir = fondement du cycle de vie de la "feuille", "fleur", "fruit"
  • CCL :
  • Renouveau lyrisme :
  • Ôde au pouvoir créateur du désir (l'être aimé)
  • Ce qui compte : c'est l'élan du désir de soi vers le monde

4ème texte : "La forêt", Tableaux de la nature, François-René de Chateaubriand

  • Extrait du recueil Tableaux de la nature, publié en 1828, œuvre symbole du lyrisme et reprise par les auteurs romantiques
  • Problématique du texte : Dans quelle mesure Chateaubriand compose-t-il avec lyrisme sa version du topos "locus amoenus", c'est-à-dire de la nature comme refuge ?
  • 1er mouvement : Un paysage intérieur/une nature présentée comme miroir de l'âme (V.1 à 8)
  • Lien entre nature et poète étroit : apostrophe directe "Forêt silencieuse"
  • Jeu des marques de la présence :
  • 1ere personne "je", "mon", "j"
  • 2eme personne "votre", "vos = forêt générique
  • Lexique des sentiments "aimable", "aime", "éprouve", "cœur" ,"tristesse" + mention des sens "voir", "exhaler", "douce", "entends", "murmure", "appeler" = attraction de la forêt sur le poète
  • Le registre lyrique présente la forêt comme lieu de retraite et de quiétude : "ombrage ignoré", "libre d'inquiétude", "aimable solitude"
  • 2 dernières citations : antithèse + paradoxe d'un bonheur trouvé dans l'isolement (avec la nature)
  • Donc Forêt ⮕ paysage intérieur : la forêt est comme le poète (triste et sans énergie)
  • Dans ce 1er mouvement : la forêt est peu à peu personnifiée. Il y a un dialogue imaginaireSymbiose Poète/forêt
  • 2ème mouvement : L'expression des regrets (V.9 à 12)
  • 2eme mouvement : registre élégiaque : Hyperbole ⮕regret de ne pouvoir rester sa "vie entière" au sein de cette forêt
  • La plainte s'entend dans l'émotion du poète :
  • Interjection "Oh !"
  • 2 phrases exclamatives
  • enjambement v9/10 mettant en valeur "ici"
  • Volonté de se mettre en retrait dans une solitude heureuse et radicale : "loin des humains", "ignoré"
  • 3ème mouvement : La forêt décrite comme un refuge (V.13 à 16)
  • Reprise du topos LOCUS AMOENUS : nature est source de bonheur dans la solitude, abri/refuge
  • Flore caractérisée par des appositions + métaphore "guirlandes mobiles" ⮕ effet de légèreté/ anime la forêt qui devient une entité protectrice
  • Métaphore avec "voutes" que forme les arbres = refuge, bâti = robuste
  • "ces" et "ce" : caractère descriptif/référence au titre Tableaux de la nature
  • Répétition "Tout-tout" = harmonie (+ régularité des alexandrins),unisson "tout parle"
  • 4ème mouvement : Une supplique amoureuse (V.17 à 20)
  • Dernier mouvement : dialogue direct avec la nature MAIS apostrophe = forêts au pluriel
  • Ce dialogue est une requête amoureuse : "amant", "chères", "charmes"
  • Requête amoureuse par les TEMPS VERBAUX :
  • Impératif "gardez" = prière
  • Futur "rediront" = doute
  • Présent "entretiens" = pérennité des sentiments
  • Un refuge exclusif : opposition entre "d'autres" et "moi"/ Ce refuge se distingue des autres humains : son individualité s'y épanouit
  • CCL :
  • Poème de facture romantique avec un lyrisme enthousiaste qui s'appuie sur la similitude entre paysage intérieur et extérieur du poète.
  • 2 siècles plus tard : Hélène Dorion renouvelle le registre en défendant le lien entre l'intime et l'univers

Fiche de révision analyse linéaire : Mes forêts, Hélène Dorion

Présentation de l'auteure

Hélène Dorion, née en 1958 à Québec, est une figure majeure de la littérature québécoise et francophone. Avec plus de trente livres à son actif, c'est une auteure prolifique, elle explore la beauté complexe du monde et la fugacité de la vie humaine. Son engagement en tant qu'écrivaine la place au cœur du paysage littéraire contemporain. Les thèmes principaux abordés dans les livres d'Hélène Dorion incluent la nature, la fragilité de la vie, la mémoire, le passage du temps et la relation entre l'homme et son environnement. Elle publie "Mes forêts" en 2021 après le confinement/covid une période qui l'a marqué et que l'on relève dans son oeuvre.

A retenir :

Le parcours dans lequel s'inscrit l'oeuvre est "La poésie, la nature et l'intime"

1er texte : Le poème inaugural

  • 1er texte de l'œuvre = 1ère section du recueil : L'écorce incertaine
  • Problématique du texte : En quoi ce poème liminaire vient-il guider le lecteur dans un cheminement au cœur des forêts intérieures de la poétesse ?
  • 1er mouvement : Les forêts sont une métaphore du temps qui passe (V.1 à 10)
  • Début = Anaphore "Mes forêts" 3 occurrences
  • "mes"= la forêts comme un paysage intérieur, rencontre entre le monde et l'intimité
  • def avec vb d'état "sont"= CLE DE LECTURE
  • métaphore du V1 associe le concret "la forêt" avec l'abstrait le "temps"
  • "trainés" = linéarité des arbres et du temps/ MM chose adj "longues"= physique et temps
  • métaphore comparant forêt et temps avec des "aiguilles"
  • verbe d'action (percer) = acte d'altération et "déchirent" suggère une gradation
  • "étoiles qui tombent" = éléments cosmiques OU feuilles "qui tombent" (action subie)
  • OU Etoiles = défunts = fin de la vie
  • "Comme une histoire d'orage"= comparaison = évènements bouleversants de la vie
  • "heure bleue"= ENTRE/DEUX : jour/nuit; passé/présent = RAPELLE AMBIVALENCE FORET
  • "elles" pronom AMBIGU, dans l'heure bleue confusion
  • "souvenirs" : passé vécu = RETOUR ENTRE/DEUX : Passé/présent apparait soudainement comme le premier rayon de soleil
  • "humus de chaque vie" AMBIGU car COD ou Apposition. Ambiguïté qui mêle les sensations dans une synésthésie. Matière organique= mort mais Humus= fertilité=vie
  • V9 et 10 lexique du monde animal "aile" = synecdoque de l'oiseau/insecte OU Aile qui se pose sur l'humus= feuille d'arbre
  • Cette feuille qui va au "coeur"= synecdoque du corps
  • DEF CYCLIQUE DU TEMPS : L'aile = feuille morte qui se pose par terre pour fertiliser une nouvelle vie, ce "coeur"
  • 2 derniers vers bcp de blancs, lls sont courts = ccl
  • 2ème mouvement : Le temps y est vécu de manière cyclique (V.11 à 15)
  • Nouv def des forêts avec vb d'état "sont"
  • Métaphore = élément central du poème, les forêts sont comparés à un grenier où sont entreposés les souvenirs dans lesquelles se retrouvent les fantômes
  • Métaphore= arbre comparé au mat d'un bateau
  • Oxymore "voyage immobile" indique un voyage intérieur
  • v13 métaphore "jardin de vents" Jardin= personnel et vent = insaisissable DONC il y a encore une appropriation/domestication d'un élément naturel
  • "fruits" qui se "cognent" = forêt vivante avec les fruits qui sont des IDEES et se cogner indique le tourbillon de ces pensées
  • "d'une saison déjà passé qui s'en retourner vers demain" VISION CYCLIQUE DU TEMPS, un ETERNEL RECOMENCEMENT
  • Les saisons = élément naturel = perception du temps et de ses effets sur l'intimité de la poétesse DONC NATURE = MIROIR DE L INTIME
  • 3ème mouvement : Face à l'avenir, un espoir fragile est permis grâce à la poésie (V.16 à 19)
  • V16 Energie tournée vers l'avenir, possessif "mes espoirs"
  • Ces espoirs sont personnifiés "debout" = verticalité des arbres
  • V18 Ambivalence = association abstrait et concret : les mots craquent comme le bois
  • Ces mots "craquent" sous les "ombres" = figures de l'espace intérieur, ce que l'on perçoit du monde
  • CE VERS INDIQUE QUE L'EXPLORATION DES FORETS EST POETIQUE = c'est par la CREATION que la RECONCILIATION entre Nature et intime a lieu
  • 4ème mouvement : La promesse poétique (V.20 et 21)
  • CONTRE REJET
  • ADV intensif "très hautes" = verticalité, élévation = lien terre/ciel
  • la "nuit" = obscurité, mystère, inacessible
  • LA PROMESSE : EXPLORER UN PAYSAGE INTERIEUR LA NUIT DANS LE FLOU, L'INSAISSISABLE éclairé par la poésie pour effectuer la RECONCILIATION entre intime et nature
  • CCL : Le poème liminaire : -Projet de lecture

-Définir le paysage intérieur

-Réconciliation grâce à la création poétique

-Retrouver harmonie perdue intime/nature

-METTRE EN LIEN AVEC POEME FINAL : AIGUILLES meta temp

2ème texte : "Il fait un temps de bourrasques et de cicatrices"

  • 3ème section du recueil "l'onde du chaos": la poétesse aborde son angoisse face aux menaces qui planent sur le monde actuel et s'interroge sur la place de la poésie dans un monde en proie au chaos.
  • Problématique du texte : En quoi ce poème dénonce-t-il l'impact catastrophique de l'activité humaine sur la nature ?
  • 1er mouvement : Le constat des catastrophes (V.1 à 9)
  • V1 Anaphore avec occurences : "Il fait un temps de" = constat climatique/conditions climatiques
  • Polysémie du terme : le temps météorologique et le temps qui passe
  • Présent = actualité = narratif
  • Anaphore suivi de compléments = cataclysme intérieur+extérieur
  • Termes évoquant crise climatique : "bourrasques" et "séismes" désolation de la nature
  • Zeugma v1/2 qui lie "bourrasques" ,"cicatrices", "séisme", "chute" = Tout les aspects de la vie sont en proie au chaos, lyrisme nature/intime effet de MIROIR
  • "cicatrices" = portés par le corps humain OU la terre
  • "chute" = Catastrophe naturelle OU Grands évènements historique (CHUTE CIVILISATION)
  • Allitération en "s" et assonance en "i" = ressentir ces perturbations + presence cinq sens= perception du monde
  • "les promesses qui tombent", "sur aucune rive" comparaison abstraite
  • Ces 2 éléments ont un destin mais qui ne peut être atteint : "Aucune rive" = disparition terre/montées eaux et "Promesses" = politique OU promesse de réconciliation HOMME/NATURE
  • V6/7 "les oiseaux demandent refuge" : image proche personnification avec vb de parole/ Oiseau= migration
  • "demandent refuge" = demandeur d'asile, REFUGIES CLIMATIQUES
  • V8/9 "nos jardins éteints/entre l'odeur de rose et de lavande" monde sans repères/renversement du "locus amoenus" (nature= refuge) + occurrence de jardin avec un poème précédent
  • "ravagés/éteints" participe passé= action subit
  • deter poss "nos" = mouvement inclusif
  • "entre l'odeur de roses et de lavandes" = saison déréglé/ odeur = repère sensoriel alors CONFUSION
  • 2ème mouvement : Quelle place pour la poésie dans ce monde en destruction ? (V. 10 à 17)
  • v10/11 TERMES ASSOCIES AU TEMPS :
  • destruction matérielle "verre éclaté", "les écrans morts"
  • perte de repère "nord perdu"
  • =Incompréhension de l'homme "un temps de pourquoi de comment"
  • Homonymie avec "verre" :
  • vert éclaté = nature
  • verre éclaté = fenêtres
  • vers d'un poème éclaté = contre-rejet/rejet ...
  • "écrans morts" = technologoie= personnification
  • "nord perdu" = points cardinaux/ "verre éclaté" = boussole cassé DONC POLE NORD= RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE
  • v12 mots interrogatifs renforcent perte de repère
  • V13 cadre temporel car déictique de temps "siècle"
  • Notre siècle = mécanisme de destruction
  • faire : préfixe "dé" qui inverse l'action= Bascule dans le txt, le constat est terminé
  • v14 : passage du temps de tout au temps de la poétesse : "mon chant soulève la poussière" dans la poésie le chant est égal au poème. On aborde la fonction de la poésie dans ce monde en destruction.
  • Poussière= révéler l'état du monde au lecteur, POEME DENONCIATEUR
  • V15/16/17 cette période catastrophique détruit le pouv de la parole : La poésie est impuissante face à ce spectacle de poussière et de chaos
  • 3ème mouvement : L'angoisse de la fin du monde (V.18 à 27)
  • Anaphore "il fait un temps" évolue : adv de sens contraire "un temps jamais assez"
  • Les phrases ne se finissent pas/ Très hachés = accélération de la catastrophe + perte sens et mots
  • "refaire" répond au "défaire" : Futur à valeur de certitude = avertissement
  • Dans les derniers vers l'auteure reprend sa marche dans la forêt : "sous nos pas"
  • Accent sur l'inquiétude :
  • tremblement forêt + machine = déforestationt
  • "se faire de la bile" surconsommation
  • RESONANCE des SONORITES "bile" et "boulis" = cause à effet : NOUS SOMMES INQUIETS FACE AU CONSTAT DE CE MONDE DEFAIT
  • Dernier vers : "la nuit approche" = fatalité (la fin arrive vers nous) et impuissance (elle vient à nous 0 impact)
  • CCL :
  • approchement des p 67,73,80 avec l'anaphore "Il fait"
  • Constat d'un monde proche de sa chute
  • Entrainant chez l'humain :
  • Perte de repères
  • Sentiment d'impuissance

3ème texte : "Le chemin qui monte vers toi"

  • 3ème section du recueil "l'onde du chaos": la poétesse aborde son angoisse face aux menaces qui planent sur le monde actuel et s'interroge sur la place de la poésie dans un monde en proie au chaos.
  • Problématique du texte : Dans quelle mesure ce poème lyrique est-il une ode au désir ?
  • 1er mouvement : Un coup de foudre (V.1 à 7)
  • V1/2/3 situation d'énonciation : la poétesse "ma"/"ma vie" ⮕s'adresse à un "toi" qui renvoie à l'être aimé=registre lyrique. Dès le début il y a une connexion avec qlq
  • Rencontre de la 1ere strophe = coup de foudre. Sens figuré et PROPRE "brule" "arbre foudroyé" (action subie)
  • Importance métaphore "je suis l'abre" = elle s'identifie, après tout ses poèmes, à l'arbre/la nature. Symbiose, unité. Renvoie à la démarche poétique de la balade en forêt
  • Être bouleversé : 2 mouvements contraires "chute" et "envol". Antithèse ⮕ ambivalence du recueil
  • fin strophe DESIR : sujet principal
  • 2ème mouvement : La résonance entre le paysage et l'intime (V.8 à 13)
  • Paysage dévoilé, paysage INTERIEUR (=intime). Enveloppé d'une "peau" = couche protectrice, la nature est figée et dissimulée. Univers calme,froid, ou tout est attenué= ETAT EMOTIONNEL AVANT LE DESIR
  • Champ lexical du feu "flamme" et frisson de la peau + "élan" = mouvement du désir. Aile comparé à la flamme + déchirure(image de l'éclair). Aile = allégorie de l'amour (donc désir)
  • Vulnérabilité émotionnelle : lexique de l'altération ("perce","rompt","déchire")
  • assonance en "è/ai" = harmonie "neige","terre","aile". Effets d'échos= rapprochement entre le paysage ext et int
  • dernier vers "la peau fragile de nos rêves" = interactions entre réalité et rêves/ Espoir de rêve partagés, lien/communion entre intime et ext
  • 3ème mouvement : Le désir conduit à un ailleurs (V.14 à 19)
  • Strophe débute par "Je" + reprise en écho élément 1ere strophe
  • Accent sur le mouvement ascendantblancs typographiques
  • le "toi" est désormais "l'unique/présence qui jamais ne s'éteint" : caractère superlatif "unique" + antéposition de l'adverbe "jamais"
  • Reprise du mot "désir" MAIS associations avec infinitifs = le désir à un caractère intemporel, primitif et physique, besoin d'être exprimé
  • Poème sans rime MAIS "désir" w/ "dire" = importance des mots ⮕ lien entre l'intime et le monde
  • "On" écho avec "nous", le "on" permet universalité= Ø poème d'amour : ôde au désir
  • Dernier vers = exaltation du désir DONC imagination d'une autre vie ⮕voyage "transport" (=déplacement OU transport hors de soi) = vive émotion
  • 4ème mouvement : Le désir est créateur de vie (V.20 à 23)
  • Strophe de 4 vers  ⮕ 3eme occurence du mot "désir" + "Avec lui" où "lui" n'est pas l'être aimé mais le désir. L'objet du désir permet des ponts vers la vie
  • Désir = fondement du cycle de vie de la "feuille", "fleur", "fruit"
  • CCL :
  • Renouveau lyrisme :
  • Ôde au pouvoir créateur du désir (l'être aimé)
  • Ce qui compte : c'est l'élan du désir de soi vers le monde

4ème texte : "La forêt", Tableaux de la nature, François-René de Chateaubriand

  • Extrait du recueil Tableaux de la nature, publié en 1828, œuvre symbole du lyrisme et reprise par les auteurs romantiques
  • Problématique du texte : Dans quelle mesure Chateaubriand compose-t-il avec lyrisme sa version du topos "locus amoenus", c'est-à-dire de la nature comme refuge ?
  • 1er mouvement : Un paysage intérieur/une nature présentée comme miroir de l'âme (V.1 à 8)
  • Lien entre nature et poète étroit : apostrophe directe "Forêt silencieuse"
  • Jeu des marques de la présence :
  • 1ere personne "je", "mon", "j"
  • 2eme personne "votre", "vos = forêt générique
  • Lexique des sentiments "aimable", "aime", "éprouve", "cœur" ,"tristesse" + mention des sens "voir", "exhaler", "douce", "entends", "murmure", "appeler" = attraction de la forêt sur le poète
  • Le registre lyrique présente la forêt comme lieu de retraite et de quiétude : "ombrage ignoré", "libre d'inquiétude", "aimable solitude"
  • 2 dernières citations : antithèse + paradoxe d'un bonheur trouvé dans l'isolement (avec la nature)
  • Donc Forêt ⮕ paysage intérieur : la forêt est comme le poète (triste et sans énergie)
  • Dans ce 1er mouvement : la forêt est peu à peu personnifiée. Il y a un dialogue imaginaireSymbiose Poète/forêt
  • 2ème mouvement : L'expression des regrets (V.9 à 12)
  • 2eme mouvement : registre élégiaque : Hyperbole ⮕regret de ne pouvoir rester sa "vie entière" au sein de cette forêt
  • La plainte s'entend dans l'émotion du poète :
  • Interjection "Oh !"
  • 2 phrases exclamatives
  • enjambement v9/10 mettant en valeur "ici"
  • Volonté de se mettre en retrait dans une solitude heureuse et radicale : "loin des humains", "ignoré"
  • 3ème mouvement : La forêt décrite comme un refuge (V.13 à 16)
  • Reprise du topos LOCUS AMOENUS : nature est source de bonheur dans la solitude, abri/refuge
  • Flore caractérisée par des appositions + métaphore "guirlandes mobiles" ⮕ effet de légèreté/ anime la forêt qui devient une entité protectrice
  • Métaphore avec "voutes" que forme les arbres = refuge, bâti = robuste
  • "ces" et "ce" : caractère descriptif/référence au titre Tableaux de la nature
  • Répétition "Tout-tout" = harmonie (+ régularité des alexandrins),unisson "tout parle"
  • 4ème mouvement : Une supplique amoureuse (V.17 à 20)
  • Dernier mouvement : dialogue direct avec la nature MAIS apostrophe = forêts au pluriel
  • Ce dialogue est une requête amoureuse : "amant", "chères", "charmes"
  • Requête amoureuse par les TEMPS VERBAUX :
  • Impératif "gardez" = prière
  • Futur "rediront" = doute
  • Présent "entretiens" = pérennité des sentiments
  • Un refuge exclusif : opposition entre "d'autres" et "moi"/ Ce refuge se distingue des autres humains : son individualité s'y épanouit
  • CCL :
  • Poème de facture romantique avec un lyrisme enthousiaste qui s'appuie sur la similitude entre paysage intérieur et extérieur du poète.
  • 2 siècles plus tard : Hélène Dorion renouvelle le registre en défendant le lien entre l'intime et l'univers
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