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Lycée
Seconde

Fiche de préparation à l’évaluation sur La Promesse de l’Aube de Romain Gary

Introduction type :

  • « Avec l’amour maternel, la vie vous fait, à l’aube, une promesse qu’elle ne tient jamais ». Cette citation de Romain Gary, né Roman Kacew, auteur d’origine Russe du livre La Promesse de l’Aube, paru en 1960, explique à elle seule le titre du roman et son contenu. Le roman fait revivre à travers les pages l’amour d’une mère qui aura tout donné pour son fils. La promesse de l’aube, c’est aussi celle de Romain à sa mère, lui promettant implicitement d’accomplir toutes les grandes choses qu’elle l’a toujours cru capable d’accomplir. Prouesse qu’il réalisera, en effet. Dans cette œuvre autobiographique, Romain Gary évoque ses nombreuses réussites en tant que grand écrivain, héros de guerre et diplomate ainsi que son enfance en Pologne, son adolescence en France et son engagement aux côtés des forces françaises de libération en 1940-45 lors de la guerre. Ce livre est aussi et surtout l’occasion d’un éloge de la femme qui l’a élevé, la mère veillant sur tous les moments de cette vie.

Résumé :

Première partie : Enfance en Pologne

Le roman s’ouvre sur le personnage principal, Romain, à 44 ans, étendu sur une plage aux Etats-Unis. Il se rappelle ses adieux à sa mère et promet de lui rendre hommage, de faire vaincre l’amour face à la haine.

Dans la première partie, il évoque quelques souvenirs de son enfance en Pologne avec sa mère, Mina, qui l’élève seule. Mina est la plus grande fan de Romain : elle est certaine qu’il finira par connaître la gloire.

 Malheureusement, ils ne roulent pas sur l’or, mais sa mère fait tout pour que Romain apprenne un maximum de compétences et de connaissances. Elle gagne sa vie en vendant des chapeaux de contrefaçon (Paul Poiret) et en se sacrifiant pour son fils. Danse, musique (violon), dessin, il teste tout ! Sauf que rien ne lui plaît… Jusqu’au jour où il s’essaie à la littérature : là, c’est la révélation.


« Je devais un jour opter pour la littérature, qui me paraissait le dernier refuge, sur cette terre, de tous ceux qui ne savent pas où se fourrer. »


Les chapitres de la première partie alternent les anecdotes dans l’enfance de Romain à différents âges, dans un ordre non chronologique. On apprend par exemple sa relation avec Mariette leur femme de ménage russe, qu’il finit par concrétiser (à 13 ans !). Les deux se font surprendre par Mina, qui vire aussitôt la femme de ménage.

Avant ça, Romain tombe amoureux à ses 9 ans d’une certaine Valentine, qui l’a littéralement à ses pieds. Littéralement, car Romain va jusqu’à manger sa chaussure pour l’impressionner. De façon très inattendue, c’est un échec.


Sa mère réussit à ouvrir une boutique de haute couture (en faisant venir un comédien), ce qui aide à boucler les fins de mois. Romain continue de recevoir une éducation complète, toujours poussé par Mina, qui veut lui offrir une vie de roi (cours de tir, d’escrime, de bonne tenue etc…) Elle raconte à tout le monde que son fils deviendra un homme exceptionnel, au point d’embarrasser Romain qui tentera de se suicider.


Lorsque Romain tombe très malade, sa mère se ruine pour qu’il soit soigné. Ils déménagent à Varsovie, la capitale de la Pologne, où Mina doit multiplier les jobs mal payés pour les faire vivre. Mais l’arrivée d’Hitler menace, et en plus ses copains d’école se moquent de sa mère : ils partent donc pour la France, à Nice.

Deuxième partie : Adolescence de Romain en France

Mina trouve un poste de vendeuse à Nice, tandis que Romain se met à écrire. Son but est d’atteindre la gloire qu’espère tellement sa mère. Coup dur : ils traversent la crise économique de 1929. Deuxième coup dur : Mina a du diabète. Sans le dire à Romain, elle parvient à devenir gérante d’une pension de famille, et les finances repartent.


Romain finit par apprendre pour le diabète de sa mère, et se met à angoisser de ne pas devenir à temps le grand homme qu’elle imagine. Il part faire du droit à Aix puis à Paris. Pendant ses études, il écrit des nouvelles qu’il arrive à faire publier dans un hebdomadaire. Il essaie alors de les faire éditer pour en tirer de l’argent, mais ne trouve aucun éditeur. Pour faire plaisir à sa mère et la soulager financièrement, il lui fait croire qu’il vit de sa plume, alors qu’en réalité il enchaîne les petits boulots.


La Seconde Guerre mondiale est imminente, et Romain entre dans une école de l’air pour apprendre à piloter des avions. Nommé caporal, il part en mission, mais son avion se crashe. Miraculeusement, il s’en sort juste avec le nez cassé. Il obtient 3 jours de permission, qu’il utilise pour aller voir sa mère, dont le diabète s’est beaucoup aggravé.

Troisième partie : Engagement militaire

Suite à l’Occupation nazie en France, Romain rejoint le général de Gaulle qui lance la Résistance depuis Londres. Romain est envoyé en Afrique du Nord car on refuse qu’il combatte en Angleterre. Il réussit à rejoindre Glasgow par cargo et rejoint les Forces Françaises Libres. Il devient pilote de bombardier, et doit, par la suite, repartir vers l’Afrique.


Pendant la route, il commence à écrire son premier roman, L’Éducation européenne. Une fois en Afrique, il est frustré de ne pas partir souvent en mission, mais il continue de recevoir chaque semaine des lettres de sa mère qui le réconfortent et lui demandent de garder courage.

Romain attrape la typhoïde et doit être hospitalisé. Une fois guéri, il repart en Angleterre à la fin de la guerre. Là-bas, son premier roman est traduit en anglais et publié. Le général de Gaulle le récompense de son engagement avec la Croix de la Libération et la Légion d’honneur.


Romain se voit offrir le poste d’ambassadeur de France (sa mère avait toujours dit à tout le monde qu’il le deviendrait). Il revient à Nice pour retrouver sa mère et fêter sa gloire avec elle : il a réussi à tenir la promesse qu’il lui avait faite, en devenant un grand écrivain, capitaine et diplomate.


Il découvre alors que sa mère est morte de maladie depuis trois ans et demi. Toutes les lettres qu’il recevait jusque-là, Mina les avait écrites en avance juste avant de mourir et les avait données à une amie pour qu’elle les envoie régulièrement à son fils


« Je continuais donc à recevoir de ma mère la force et le courage qu’il me fallait pour persévérer alors qu’elle était morte depuis plus de trois ans. »


Analyse :

Un roman autobiographique :

La Promesse de l’aube est un roman autobiographique et pas tout simplement une autobiographie. En effet, même s’il est fortement inspiré de la vie de l’auteur Romain Gary, l’histoire n’est pas un récit exact de la réalité.

L’hommage de Romain Gary à sa mère :

« Avec l’amour maternel, la vie vous fait, à l’aube, une promesse qu’elle ne tient jamais. »

 Cette citation explique à elle seule le titre du roman et son contenu. Le roman fait revivre à travers les pages l’amour d’une mère qui aura tout donné pour son fils. La promesse de l’aube, c’est aussi celle de Romain à sa mère, lui promettant implicitement d’accomplir toutes les grandes choses qu’elle l’a toujours cru capable d’accomplir.

 Et il y parvient : il devient écrivain, héros de guerre et grand diplomate. Ce qui rend cette histoire si triste est que sa mère n’aura pas pu vivre assez longtemps pour voir tous les espoirs qu’elle avait placés en son fils se réaliser. Elle est à la fois objet et sujet de cette œuvre.

La Promesse de l’aube Romain Gary : une quête d’identité  

La Promesse de l’aube est aussi un roman d’apprentissage puisque le narrateur / écrivain, tout au long de sa vie, cherche son identité et grandit.


Romain est porté par le soutien de sa mère tout au long de sa vie, ce qui lui permet d’accomplir toutes ces choses. Le revers de la médaille, c’est que cet amour maternel en devient étouffant parfois.


« Il n’est pas bon d’être tellement aimé, si jeune, si tôt. Ça vous donne de mauvaises habitudes. (…) Chaque fois qu’une femme vous prend dans ses bras et vous serre sur son cœur, ce ne sont plus que des condoléances. »


Sa mère l’a tellement aimé qu’il ne trouvera aucune femme capable d’en faire autant. Ancienne actrice à succès qui a dû renoncer à sa carrière, elle a reporté tous ses espoirs sur son fils et lui a tout donné pour les réaliser.

Évidemment, Romain ne lui en veut pas, et tout le livre est là pour montrer que c’est grâce à cette petite maman (un peu envahissante parfois mais tellement dévouée) qu’il en est arrivé jusque-là.  

Avis :

  1. Ton de Romain Gary :

Ironique, malicieux mais tout de même émouvant.

Auto-dérision, il donne de l'importance à de petits détails de l'enfance en nous expliquant les conséquences qu'ils ont eues -> plus complice que A.E qui se contentait seulement de les décrire.

Idée d'adulte accompli qui jette un regard tendre sur sa jeunesse.


Exemple :

Le narrateur explique qu’enfant, il raffolait des pastèques, mais qu’il lui était souvent interdit d’en manger en raison de risques de contamination. L’un de ses camarades avait lui le droit d’en manger. Il explique donc qu'une fois adulte, le fait de manger une pastèque lui donnait le sentiment d'avoir réussi.

"Je suis convaincu que les frustrations éprouvées dans l’enfance laissent une marque profonde et indélébile et ne peuvent plus jamais être compensées"

2. La mère :

Elle est à la fois objet et sujet du roman, qui a été écrit pour elle,

Difficultés à apprécier son personnage dans certains passages -> trop extrême dans sa relation à son fils, ce qui est volontairement appuyé par l'auteur.

Attentes démesurées, qui selon lui le condamnent à être éternellement malheureux en amour.

3. Romain :

Le personnage de Romain a ses défauts, mais je l’ai trouvé très drôle et d'une volonté de réussir hors-normes.

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Seconde

Fiche de préparation à l’évaluation sur La Promesse de l’Aube de Romain Gary

Introduction type :

  • « Avec l’amour maternel, la vie vous fait, à l’aube, une promesse qu’elle ne tient jamais ». Cette citation de Romain Gary, né Roman Kacew, auteur d’origine Russe du livre La Promesse de l’Aube, paru en 1960, explique à elle seule le titre du roman et son contenu. Le roman fait revivre à travers les pages l’amour d’une mère qui aura tout donné pour son fils. La promesse de l’aube, c’est aussi celle de Romain à sa mère, lui promettant implicitement d’accomplir toutes les grandes choses qu’elle l’a toujours cru capable d’accomplir. Prouesse qu’il réalisera, en effet. Dans cette œuvre autobiographique, Romain Gary évoque ses nombreuses réussites en tant que grand écrivain, héros de guerre et diplomate ainsi que son enfance en Pologne, son adolescence en France et son engagement aux côtés des forces françaises de libération en 1940-45 lors de la guerre. Ce livre est aussi et surtout l’occasion d’un éloge de la femme qui l’a élevé, la mère veillant sur tous les moments de cette vie.

Résumé :

Première partie : Enfance en Pologne

Le roman s’ouvre sur le personnage principal, Romain, à 44 ans, étendu sur une plage aux Etats-Unis. Il se rappelle ses adieux à sa mère et promet de lui rendre hommage, de faire vaincre l’amour face à la haine.

Dans la première partie, il évoque quelques souvenirs de son enfance en Pologne avec sa mère, Mina, qui l’élève seule. Mina est la plus grande fan de Romain : elle est certaine qu’il finira par connaître la gloire.

 Malheureusement, ils ne roulent pas sur l’or, mais sa mère fait tout pour que Romain apprenne un maximum de compétences et de connaissances. Elle gagne sa vie en vendant des chapeaux de contrefaçon (Paul Poiret) et en se sacrifiant pour son fils. Danse, musique (violon), dessin, il teste tout ! Sauf que rien ne lui plaît… Jusqu’au jour où il s’essaie à la littérature : là, c’est la révélation.


« Je devais un jour opter pour la littérature, qui me paraissait le dernier refuge, sur cette terre, de tous ceux qui ne savent pas où se fourrer. »


Les chapitres de la première partie alternent les anecdotes dans l’enfance de Romain à différents âges, dans un ordre non chronologique. On apprend par exemple sa relation avec Mariette leur femme de ménage russe, qu’il finit par concrétiser (à 13 ans !). Les deux se font surprendre par Mina, qui vire aussitôt la femme de ménage.

Avant ça, Romain tombe amoureux à ses 9 ans d’une certaine Valentine, qui l’a littéralement à ses pieds. Littéralement, car Romain va jusqu’à manger sa chaussure pour l’impressionner. De façon très inattendue, c’est un échec.


Sa mère réussit à ouvrir une boutique de haute couture (en faisant venir un comédien), ce qui aide à boucler les fins de mois. Romain continue de recevoir une éducation complète, toujours poussé par Mina, qui veut lui offrir une vie de roi (cours de tir, d’escrime, de bonne tenue etc…) Elle raconte à tout le monde que son fils deviendra un homme exceptionnel, au point d’embarrasser Romain qui tentera de se suicider.


Lorsque Romain tombe très malade, sa mère se ruine pour qu’il soit soigné. Ils déménagent à Varsovie, la capitale de la Pologne, où Mina doit multiplier les jobs mal payés pour les faire vivre. Mais l’arrivée d’Hitler menace, et en plus ses copains d’école se moquent de sa mère : ils partent donc pour la France, à Nice.

Deuxième partie : Adolescence de Romain en France

Mina trouve un poste de vendeuse à Nice, tandis que Romain se met à écrire. Son but est d’atteindre la gloire qu’espère tellement sa mère. Coup dur : ils traversent la crise économique de 1929. Deuxième coup dur : Mina a du diabète. Sans le dire à Romain, elle parvient à devenir gérante d’une pension de famille, et les finances repartent.


Romain finit par apprendre pour le diabète de sa mère, et se met à angoisser de ne pas devenir à temps le grand homme qu’elle imagine. Il part faire du droit à Aix puis à Paris. Pendant ses études, il écrit des nouvelles qu’il arrive à faire publier dans un hebdomadaire. Il essaie alors de les faire éditer pour en tirer de l’argent, mais ne trouve aucun éditeur. Pour faire plaisir à sa mère et la soulager financièrement, il lui fait croire qu’il vit de sa plume, alors qu’en réalité il enchaîne les petits boulots.


La Seconde Guerre mondiale est imminente, et Romain entre dans une école de l’air pour apprendre à piloter des avions. Nommé caporal, il part en mission, mais son avion se crashe. Miraculeusement, il s’en sort juste avec le nez cassé. Il obtient 3 jours de permission, qu’il utilise pour aller voir sa mère, dont le diabète s’est beaucoup aggravé.

Troisième partie : Engagement militaire

Suite à l’Occupation nazie en France, Romain rejoint le général de Gaulle qui lance la Résistance depuis Londres. Romain est envoyé en Afrique du Nord car on refuse qu’il combatte en Angleterre. Il réussit à rejoindre Glasgow par cargo et rejoint les Forces Françaises Libres. Il devient pilote de bombardier, et doit, par la suite, repartir vers l’Afrique.


Pendant la route, il commence à écrire son premier roman, L’Éducation européenne. Une fois en Afrique, il est frustré de ne pas partir souvent en mission, mais il continue de recevoir chaque semaine des lettres de sa mère qui le réconfortent et lui demandent de garder courage.

Romain attrape la typhoïde et doit être hospitalisé. Une fois guéri, il repart en Angleterre à la fin de la guerre. Là-bas, son premier roman est traduit en anglais et publié. Le général de Gaulle le récompense de son engagement avec la Croix de la Libération et la Légion d’honneur.


Romain se voit offrir le poste d’ambassadeur de France (sa mère avait toujours dit à tout le monde qu’il le deviendrait). Il revient à Nice pour retrouver sa mère et fêter sa gloire avec elle : il a réussi à tenir la promesse qu’il lui avait faite, en devenant un grand écrivain, capitaine et diplomate.


Il découvre alors que sa mère est morte de maladie depuis trois ans et demi. Toutes les lettres qu’il recevait jusque-là, Mina les avait écrites en avance juste avant de mourir et les avait données à une amie pour qu’elle les envoie régulièrement à son fils


« Je continuais donc à recevoir de ma mère la force et le courage qu’il me fallait pour persévérer alors qu’elle était morte depuis plus de trois ans. »


Analyse :

Un roman autobiographique :

La Promesse de l’aube est un roman autobiographique et pas tout simplement une autobiographie. En effet, même s’il est fortement inspiré de la vie de l’auteur Romain Gary, l’histoire n’est pas un récit exact de la réalité.

L’hommage de Romain Gary à sa mère :

« Avec l’amour maternel, la vie vous fait, à l’aube, une promesse qu’elle ne tient jamais. »

 Cette citation explique à elle seule le titre du roman et son contenu. Le roman fait revivre à travers les pages l’amour d’une mère qui aura tout donné pour son fils. La promesse de l’aube, c’est aussi celle de Romain à sa mère, lui promettant implicitement d’accomplir toutes les grandes choses qu’elle l’a toujours cru capable d’accomplir.

 Et il y parvient : il devient écrivain, héros de guerre et grand diplomate. Ce qui rend cette histoire si triste est que sa mère n’aura pas pu vivre assez longtemps pour voir tous les espoirs qu’elle avait placés en son fils se réaliser. Elle est à la fois objet et sujet de cette œuvre.

La Promesse de l’aube Romain Gary : une quête d’identité  

La Promesse de l’aube est aussi un roman d’apprentissage puisque le narrateur / écrivain, tout au long de sa vie, cherche son identité et grandit.


Romain est porté par le soutien de sa mère tout au long de sa vie, ce qui lui permet d’accomplir toutes ces choses. Le revers de la médaille, c’est que cet amour maternel en devient étouffant parfois.


« Il n’est pas bon d’être tellement aimé, si jeune, si tôt. Ça vous donne de mauvaises habitudes. (…) Chaque fois qu’une femme vous prend dans ses bras et vous serre sur son cœur, ce ne sont plus que des condoléances. »


Sa mère l’a tellement aimé qu’il ne trouvera aucune femme capable d’en faire autant. Ancienne actrice à succès qui a dû renoncer à sa carrière, elle a reporté tous ses espoirs sur son fils et lui a tout donné pour les réaliser.

Évidemment, Romain ne lui en veut pas, et tout le livre est là pour montrer que c’est grâce à cette petite maman (un peu envahissante parfois mais tellement dévouée) qu’il en est arrivé jusque-là.  

Avis :

  1. Ton de Romain Gary :

Ironique, malicieux mais tout de même émouvant.

Auto-dérision, il donne de l'importance à de petits détails de l'enfance en nous expliquant les conséquences qu'ils ont eues -> plus complice que A.E qui se contentait seulement de les décrire.

Idée d'adulte accompli qui jette un regard tendre sur sa jeunesse.


Exemple :

Le narrateur explique qu’enfant, il raffolait des pastèques, mais qu’il lui était souvent interdit d’en manger en raison de risques de contamination. L’un de ses camarades avait lui le droit d’en manger. Il explique donc qu'une fois adulte, le fait de manger une pastèque lui donnait le sentiment d'avoir réussi.

"Je suis convaincu que les frustrations éprouvées dans l’enfance laissent une marque profonde et indélébile et ne peuvent plus jamais être compensées"

2. La mère :

Elle est à la fois objet et sujet du roman, qui a été écrit pour elle,

Difficultés à apprécier son personnage dans certains passages -> trop extrême dans sa relation à son fils, ce qui est volontairement appuyé par l'auteur.

Attentes démesurées, qui selon lui le condamnent à être éternellement malheureux en amour.

3. Romain :

Le personnage de Romain a ses défauts, mais je l’ai trouvé très drôle et d'une volonté de réussir hors-normes.

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