- La véritable substance de l'être humain est le tout des individus, avec qui il partage un bien commun
- Toutefois même si l'individu reçoit beaucoup de la communauté, il ne faut pas oublier qu'il est d'abord une force propre qui cherche à se manifester par tous les moyens. Cette expansion de l'individu se manifeste par dessus tous dans l'affirmation de sa liberté.
- La promotion de l'individu singulier à travers l'affirmation de son identité ou autonomie personnelle.
- La relative séparation des individus sociaux peut renforcer paradoxalement leur besoin de sociabilité à travers l'appel à la reconnaissance mutuelle.
- Le règne de l'égoïsme. Loin de s'adonner à la philia chère aux Grecs, l'individu a plutôt tendance à déconstruire le lien social afin d'imposer sa domination et ses mauvaises pratiques.
- Les individus peuvent (re)construire du véritable commun grâce à des institutions qui orientent les individus vers le bien commun.
Individu et communauté
Citations de contre accroches
A retenir :
- << L'Homme n'est qu'un fragment de l'être, l'être véritable est l'être collectif >> Lammenais
- << Au lieu de réprimer les individus exceptionnels, il faudrait les encourager à agir differement de la masse >> John Stuart Mill
- << Familles je vous hais! Foyers clos, portes refermees, possessions jalouses du bonheur. >> André Gide
- << L'homme solitaire pense seul et crée des nouvelles valeurs pour la communauté >> Albert Einstein
- << La multiplicité des êtres humains se traduit par une forme d'ordre singulière >> Norbert Elias
- << Ce que la vie commune des hommes comporte d'unique engendre des réalités particulières spécifiquement sociales, qu'il est impossible d'expliquer ou de comprendre à partir de l'individu >> Norbert Elias
- << L'individu est la plus étrange invention de l'homme >> Paul Valery
- << Etre un individu, c'est être défini par le double sceau incompressible de la souveraineté sur soi et de la séparation d'avec les autres >> François de la Rochefoucauld
- << Désormais, l'homme est conçu par bien des hommes comme élément qui ne vaut que dans le système social, qui ne vit que par ce système et pour lui; il n'est qu'un moyen de la vie collective, et toute valeur séparée lui est refusée, car il ne peut rien recevoir que de la communauté et ne rien donner qu'à elle. >> Paul Valéry
Termes de vocabulaire utiles
Arguments et EL de P
Concepts
A retenir :
- Universel
- Identité
- Reconnaissance
- Vie
- Droit
- Influence
- Distance
- Institutions
- Immédiat, médiation
- Altérité
- Culture
- Valeurs
- Education
- Travail
- Foi
- Bien Commun
- Authenticité
- Contrainte
- Aliénation
- Société
- Imagination
- Imitation
- Symbole
- Singularité
Eschyle
Introduction
Le siècle de Périclès:
On appelle "siècle de Périclès" le 5e siècle avant J.-C. en Grèce, d’après le nom du dirigeant athénien le plus influent d’alors, Périclès (vers 495-429 avant J.-C.). Le siècle de Périclès est considéré par les historiens comme la période où Athènes est à son apogée intellectuelle, philosophique, artistique et politique, avant de sombrer dans la guerre du Péloponnèse qui l’oppose à Sparte (431-404 avant J.-C.).
Les tragédies d'Eschyle:
Le rôle du Chœur:
Le chœur dans les tragédies grecques représente la voix de la communauté. Il comment l'action, exprime les valeurs collectives et incarne la sagesse communautaire.
Passage de la Justice divine (Diké) à la justice terrestre (Thémis):
Dans "Les Euménides", la dernière pièce de la trilogie de l'Orestie, le jugement d'Oreste pour le meurtre de sa mère marque un tournant. La justice individuelle cède la place à une justice rendue par la communauté civique d'Athènes. Ce passage symbolise un progrès social ou les conflits individuelles sont résolus dans un cadre communautaire, soulignant l'importance de la cohésion sociale et de la solidarité.
Les cités grecques:
Dans les cités grecques, les fins de l'individu sont identiques aux fins de la cité et les fins de la cités sont identiques aux fins de l'individu.
Les Sept contre Thèbes
Le mythe d'Œdipe
Laïos, roi de Thèbes, désire passionnément un fils, mais sa femme Jocaste reste stérile. Par trois fois, il se rend à l'oracle de Delphes pour implorer Apollon, et par trois fois, le dieu lui ordonne de renoncer, car sa descendance doit perdre Thèbes. En perpétuant sa race, il sacrifie sa cité : son désir même devient criminel. Laïos ne renonce pas, et à la naissance de son fils, Œdipe, il le fait éloigner pour qu'il grandisse loin de Thèbes. Malgré cela, Œdipe commettra un parricide et un inceste, il se crèvera les yeux et Jocaste, après avoir donné naissance à Étéocle et Polynice déjà grands, se pendra. Œdipe, humilié par ses fils, lancera sur eux une terrible imprécation : ils se partageront ses biens les armes à la main.
Les enjeux de la pièce
Rôle réservé à Etéocle dans la troisième pièce de la trilogie:
- Il apparait comme l'incarnation même du patriotisme.
- Le crime commun de Laïos, Œdipe et Polynice a été de sacrifier leur pays a leurs passions.
- A l'ouverture, il lance un appel aux vieillards et aux adolescents ou l'on sent a la fois une tendresse pour sa << Terre Maternelle>> et une amertume profonde à l'égard des hommes.
- C'est à Ara (l'imprécation) en même temps qu'à Zeus qu'il demande la seule chose qui le touche, le salut de sa cité.
- Ce destin l'isole des autres hommes, il est rude avec ceux qui le protège, aux femmes qui tremblent, il répond par le sarcasme.
- Il n'a qu'un moment de faiblesse, quand le sort le met en face de son frère, il étouffe une plainte.
Rôle du messager:
- Annonciateur de la menace
- Description de l'étranger, de l'ennemi
- Interaction avec Etéocle, le messager interagit directement avec Étéocle, le roi de Thèbes, qui incarne l'autorité individuelle responsable de la protection de la communauté. Les décisions d'Étéocle, basées sur les informations du messager, montrent comment les actions d'un individu peuvent influencer le destin de toute une communauté.
- Symbolisme de la communication: le messager représente la communication et la transmission d'informations vitales au sein de la communauté.
Les Suppliantes
Le mythe de Io
Io, prêtresse d'Héra à Argos, est aimée de Zeus. Héra, jalouse, la transforme en vache. Zeus continue à l'approcher sous la forme d'un taureau. Héra lance alors sur elle un taon qui l'affole et la poursuit, délirante, à travers l'Europe et l'Asie, sans trêve qui lui permette d'être délivrée de l'enfant conçu du dieu. Atteignant l'Égypte, Zeus cesse son égarement, elle donne alors naissance à Épaphos. Ses arrière-petits-fils Danaos et Égyptos entrent un jour en conflit. Le premier est père de 50 filles, l'autre de 50 fils, et les Égyptiades veulent pour femmes les Danaïdes. La guerre éclate, Danaos vaincu, s'enfuit avec ses filles vers Argos.
Les enjeux de la pièce
- C'est une hérédité douloureuse qui pèse sur la race de Danaos et semble la vouer aux catastrophes les plus étranges.
- L'arrivée des Danaïdes chez les Pélasges pose une question de droit. Leur cause est-elle celle du droit ? Un roi doit-il, même pour défendre le droit, exposer son pays ?
- La grande scène entre Pelasgos et le chœur du lent examen de conscience d'un roi scrupuleux face à de nouvelles responsabilités.
- Entre les Danaïdes et les Egyptiades de quel coté est le Droit?
- D'abord, du coté des Danaïdes car un mariage imposé par la force est criminel
- Mais les Danaïdes ont en réalités horreur du mariage lui même, elles entrent alors dans la démesure lorsque à la fin de la pièce, elles renient les Dieux d'Egypte pour les dieux de l'Olympe, elles n'invoquent que Artemis, protectrice de la chasteté.
- L'idée qui semble avoir guidé Eschyle est celle de la sainteté du mariage.
- Les Danaïdes sont moins des victimes que des révoltées: leur langage, en maint passage est déjà celui de la démesure, de l'hybris interdit à tout mortel.
Spinoza, Traité théologico-politique
Introduction
Le "Traité théologico-politique" de Baruch Spinoza, publié en 1670, s'inscrit dans un contexte historique marqué par les tensions religieuses et politiques en Europe. À cette époque, les guerres de religion ravagent le continent, opposant catholiques et protestants. Spinoza, juif d'origine portugaise vivant aux Pays-Bas, est témoin de ces conflits et des persécutions qui en découlent.
Les Pays-Bas, bien que relativement tolérants, connaissent des débats intenses sur la liberté de culte et d'expression. Spinoza, excommunié de la communauté juive pour ses idées hétérodoxes, écrit ce traité pour plaider en faveur de la tolérance religieuse et de la liberté de pensée. Il critique l'autorité des textes sacrés et remet en question le pouvoir des institutions religieuses sur la vie politique et sociale.
Résumé
Préface:
- Soumis à la fortune, les hommes sont condamnés à flotter entre l'espérance et la crainte, or la crainte les livre à la superstition. (p. 41-47)
- Opposition entre la monarchie, qui s'appuie sur la superstition, et la république, qui se fonde sur la liberté commune. (p. 47-49)
- Thèse du TTP: dans une république, la liberté de philosopher n'est pas seulement compatible avec la piété et la paix civile, mais elle leur est indispensable. (p. 49)
- Annonce du plan de l'ouvrage. (p. 49-61)
Problème des chapitres XVI à XX : << [J]usqu'où doit s'étendre, dans l'État le meilleur, [la] liberté laissée à l'individu de penser et de dire ce qu'il pense >> ? (p. 65)
Chapitre XVI
- Objectif établir les fondements de l'État.
- Définition du droit naturel (dans l'état de nature comme dans l'état social): << chaque individu a un droit souverain sur tout ce qui est en son pouvoir ». (p. 65-68)
- Pacte social compatible avec le droit naturel. (p. 69-75)
- Instauration de la Démocratie. L'État le plus libre est celui où les sujets vivent sous la conduite de la raison. (p. 75-81)
- Instauration du droit civil, d'où découlent justice et injustice. Droit naturel et droit civil sont indépendants du droit divin révélé, et l'individu ne peut pas arguer du droit divin révélé pour désobéir au souverain. (p. 81-93)
Chapitre XVII
- Conclusion sur le droit naturel nul ne transfère entièrement son droit naturel au souverain. (p. 97-101)
- La multitude obéit généralement aux passions plutôt qu'à la raison. Les institutions de l'État doivent contenir ces inclinations. (p. 101-106)
- Examen de la théocratie à travers l'exemple de l'État des Hébreux. (p. 106-133)
- Causes de la ruine de l'État des Hébreux. (p. 133-141)
Chapitre XVIII
- Enseignements tirés de l'étude de l'État des Hébreux. (p. 153)
- Il est pernicieux d'accorder aux ministres du culte le droit de traiter les affaires de l'État.
- Le pouvoir religieux ne doit pas prétendre régler les opinions, mais seulement les œuvres. (p. 153-156)
- C'est au souverain de décider ce qui est légitime ou ce qui ne l'est pas (voir chap. XIX). (p. 156)
- Chaque État doit conserver sa forme de gouvernement, qu'il ne peut changer sans être menacé d'une ruine totale. (p. 156-161)
Chapitre XIX
- Le droit de régler le culte appartient entièrement au souverain car la religion n'acquiert force de droit que par le décret du souverain. (p. 165-173) Le culte ne doit pas nuire à la paix de l'État, mais au contraire la renforcer. (p. 173-182)
- Pouvoirs temporel et spirituel dans la chrétienté. (p. 182-186)
Chapitre XX
- Nul ne peut se dessaisir du droit de penser librement. Par conséquent, un gouvernement qui prétend gouverner les âmes est violent. (p. 189-192)
- La raison d'être de l'État n'est pas la domination par la crainte, mais la liberté. (p. 192-193)
- Chacun peut penser et dire ce qu'il veut, à condition d'agir conformément à la loi. (p. 193-194)
- La justice, la piété et la raison requièrent que l'individu obéisse à la loi. (p. 195-196)
- Contraindre la liberté de penser susciterait la résistance des plus vertueux des citoyens. (p. 197-202)
Conclusion: non seulement la liberté de penser peut être accordée sans que la paix de l'État, la piété et le droit du souverain soient menacés, mais, pour leur conservation, elle doit l'être. (p. 202-207)
Conclusion générale: à la religion l'exercice de la charité et de l'équité; au souverain le droit de régler les actions; aux sujets la liberté de philosopher. (p. 207-208)
Edith Wharton, Le Temps de l'innocence
Introduction
L'intrigue se déroule dans une époque de décadentisme définit par une vie réduite au sensible, au jouissance raffinée.
Pour Rousseau, la décadence est celui de l'amour de soi, s'aimer soi-même au travers du regard des autres.
Plusieurs thèmes sont étudiées au cours du roman:
La contrainte (Durkheim), la distinction (Bourdieu), la foule (Le Bon), l'imitation (Tarde), le mépris (Honneth), l'influence, l'artificialité, la culture, la révolte, l'altérité et la puissance de l'individu.
L'œuvre peut se résumé de la sorte: la déstabilisation d'un individu et de son identification à sa communauté par un autre individu venu de l'extérieur.
Tout au long de l'œuvre, Wharton use d'un style héroï-comique pour décrire la société de New-York.
Résumé
Livre I (chap. I à 18)
La première partie du roman commence avec la déclaration officielle des fiançailles entre May Welland et Newland Archer et prend fin six semaines avant leur mariage. La cousine de May, Ellen Olenska, est de retour dans la société du vieux New York après avoir fui un mariage désastreux avec le comte polonais Olenski. La famille Wel-land, qui accueille cette cousine à bras ouverts, commence à être critiquée par les aristocrates qui voient la nouvelle venue d'un mauvais œil. Afin de montrer son sou-tien aux Welland, Newland décide de hâter l'annonce de ses fiançailles avec May (chap. I et 2). La nouvelle est diffusée lors du bal annuel donné par les Beaufort (chap. 3), et donne lieu aux rituels habituels. En particulier, les futurs mariés rendent visite à Catherine Mingott, qui doit approuver leur union (chap. 4). Entre-temps, les rumeurs circulent sur la comtesse, qui aurait enfreint les règles sociales implicites du milieu en cherchant à divorcer d'Olenski. Lors d'un dîner chez les Archer, Newland se retrouve à prendre la défense d'Olenska (chap. 5), ce qui l'amène à se poser des questions sur son propre mariage. La société continue à montrer sa désapprobation envers la nouvelle venue (chap. 6), ce qui irrite Newland et sa mère qui vont solliciter l'aide des vénérables Van der Luyden (chap. 7). Ces derniers accordent leur soutien aux Welland en invitant tout New York, y compris la comtesse, à l'occasion d'un diner somptueux au cours duquel une complicité commence à se nouer entre Archer et Olenska (chap. 8). Cette dernière lui donne rendez-vous chez elle le lendemain (chap. 9). Les affinités qui les unissent se confirment, et un pacte d'entraide est scellé entre les deux personnages. Au contact d'Ellen, Newland est de plus en plus dubitatif face à la vie de futur marié qui s'offre à lui, et envers les convenances qui pèsent sur sa société (chap. 10). Parce qu'il travaille chez un homme de loi et qu'il doit défendre le << clan Mingott », il est collectivement désigné pour dissuader Olenska de divorcer - alors même qu'il n'est pas en accord avec cette décision (chap. 11). La discussion qui a lieu entre Archer et la comtesse à cette occasion ne fait qu'accentuer leur proximité, et marque la naissance de leurs sentiments (chap. 12). La tension continue à monter autour de la question du divorce (chap. 13 et 14), jusqu'à ce que l'amour réciproque des personnages soit confirmé lors de leur entrevue à Skuytercliff (chap. 15). Newland, bouleversé par les sentiments qu'il éprouve, cherche à håter son mariage avec May (chap. 16). Peu après, il constate avec épouvantched hater gances du milieu destinées à convaincre Olenska de retourner auprès de ses maari (chap. 17). Alors qu'il se rend chez Olenska pour la prévenir, il finit par lui déclarer sa flamme avant de recevoir un télégramme de May lui disant que ses parents acceptent d'avancer le mariage (chap. 18).
Livre II (chap. 19 à 34)
La deuxième partie s'ouvre sur le mariage de May et Newland, et se termine l'année suivante, avec le départ d'Ellen pour l'Europe. Un dernier chapitre, situé vingt-neuf ans après le mariage des Archer, fait office d'épilogue. Après leur union officielle, les époux font un voyage de noce en Europe (chap. 20), au cours duquel l'écart entre eux se creuse. De retour en Amérique, Newland tente vainement d'oublier Olenska (chap. 21). Lorsqu'il apprend qu'elle est à Boston (chap. 22), il décide de s'y rendre. Il retrouve la comtesse qui vient de recevoir une lettre de son mari lui demandant de revenir auprès de lui; elle pense refuser (chap. 23). Lors d'un déjeuner en toute intimité, Newland fait promettre à Ellen qu'elle ne quittera pas l'Amérique (chap. 24). Le même jour, une rencontre avec M. Rivière fait comprendre à Archer que les négo-ciations familiales se poursuivent dans son dos à propos de la comtesse (chap. 25); ses sentiments semblent avoir été démasqués (chap. 26) et, alors que la saison des mondanités reprend avec le mois d'octobre, il prétexte un travail pour se rendre à Washington où il a appris que se trouvait Ellen. Cependant, le mauvais état de santé de Catherine Mingott repousse son départ, et la matriarche appelle Ellen à son chevet (chap. 27). Lorsqu'il l'apprend, Archer se propose d'aller chercher Ellen à Jersey, et May le met face à ses contradictions en soulignant qu'il était supposé partir pour Washington (chap. 28). Sur le trajet de Jersey à New York, Newland et Ellen se disent leur amour mais n'ont pas la même vision de l'avenir (chap. 29). Alors que l'adultère semble sur le point d'être consommé (chap. 30 et 31), Olenska se décide finalement à rentrer en Europe, s'effaçant devant May qui lui a dit qu'elle attendait un enfant (chap. 32). Un dîner chez les Newland Archer est donné << en son honneur >>; en réalité il consacre son ostracisation de la société (chap. 33). L'épilogue (chap. 34) relate le voyage en France d'Archer et de son fils Dallas; le monde a changé, May est décédée, mais Newland reste incapable de se défaire de ses illusions. Il renonce à revoir Ellen Olenska à Paris lorsque l'occasion se présente.
Recueil de citations
Eschyle
Les Suppliantes
A retenir :
- << Vous voyez où est le droit ? >>
- << Dans votre haine toujours prête à frapper la démesure, montrez votre justice>>
- << ô terre, malgré mon accent barbare>>
- << jusqu'au point où les eaux des mers viennent former ma frontière, en deçà, tout m'appartient>>
- <<Tu as maintenant de quoi me connaitre. Déclare moi ta race, dis moi tout>>
- <<Oui sans nul doute, la tradition en est bien établie>>
- << Mais comment avez vous osé quitter le palais paternel? Quel destin s'est abattu sur vous? >>
- <<Pour moi, je ne saurais te faire de promesse avant d'avoir communiqué les faits à tous les Argiens>>
- <<Aussi bien le respect des pères est-il la troisième loi inscrite au livre de Justice>>
- <<Entrez dans notre cité bien close>>
- <<Je ne dévierai pas de la route qu'à jusqu'ici suivie mon âme>>
- <<Formule donc un voeu plus mesurée>>
- <<celui qui de ses mains a planté cette souche>>
- <<Selon la loi du scrutin populaire où prévaut la majorité>>
- <<mieux vaut, pour tout prévoir mes filles, vous asseoir sur ce tertre consacré aux dieux d'une cité: encore mieux qu'un rempart, un autel est un infrangible bouclier>>
- <<Je fournirai [...] des indices de ma naissance>>
- << Le type Chypriote>>
- <<C'est ainsi qu'on accroit la force des maison>>
Les Sept contre Thèbes
A retenir :
- <<Terre maternelle, la plus tendre des nourrices qui à l'heure où, enfants, vous vous trainiez sur son sol bienveillant, a pris toute la charge de votre nourriture et fait de vous de loyaux citoyens armés du bouclier qu'elle attend en ce besoin>>
- <<une ville qui parle le vrai parlé de Grèce>>
- <<une armée qui parle une autre langue>>
- <<Je vous le demande à vous mêmes, intolérables créatures, est ce la faire ce qui convient et ce qui sauvera la ville ?>>
- <<Voici accomplies aujourd'hui les malédictions d'un père>>
- <<Je saurai affronter un péril pour enterrer un frère, sans rougir d'être ainsi indocile et rebelle à ma ville>>
- <<Suis seule ton dessein, moi je te l'interdis>>
- <<ce que l'Etat recommande comme le Droit tantôt c'est ceci, tantôt c'est cela>>
- <<il a transpercé leur maison en même temps que leurs corps>> (zeugma)
- <<Même en tuant, il n'a pas retrouvé son pays>> (A propos de Polynice)
- <<Mais sitôt de retour le voici expiré>> ( A propos d'Eteocle)
- <<jusque dans l'anéantissement, grâce à un partage de haine>>
Spinoza
A retenir :
- <<Etablir partout des institutions faisant que tous quelle que soit leur complexions propre mettent le droit commun au dessus de leurs avantages privés, c'est là l'œuvre laborieuse à produire>>
- <<Il faut nécessairement accorder aux hommes la liberté de jugement car c'est la condition pour qu'<<ils vivent dans la concorde>> >>
- <<jusqu'où doit s'étendre dans l'état le meilleur, cette liberté laissée à l'individu>>
- <<une idée simple de la pensée divine [...] à savoir qu'il faut obéir à Dieu de toute son âme, en pratiquant la justice et la charité>>
- <<Montrer l'utilité de la liberté dans l'Etat>>
- <<Il faut laisser chacun libre de penser ce qu'il veut et de dire ce qu'il voudra et de dire ce qu'il pense>>
- <<Plus je connais de choses singulières, plus je connais Dieu>>
- <<Il est beaucoup plus utile aux hommes de vivre suivant les lois et les injonctions certaines de la raison lesquelles tendent uniquement comme nous l'avons dit, à ce qui est réellement utile aux hommes>>
- <<s'unir en un corps>>
- <<il ne peut se faire que l'âme d'un homme appartienne entièrement à un autre >>
- <<la cause d'où nait la superstition est la crainte>>
- <<Honorer Dieu selon sa complexion propre>>
- <<Le culte intérieur de Dieu>>
- <<nul ne peut transférer en totalité ce qui lui appartient au souvenir>>
- <<L'individu se réserve une grande part de son droit>>
- <<L'obéissance ne concerne pas tant l'action extérieure que l'action interne de l'âme>>
Wharton
A retenir :
- <<"ce qui se fait" ou "ne se fait pas" jouait un rôle aussi important dans la vie de Newland Archer que les terreurs superstitieuses dans les destinées de ses aïeux, des milliers d'années auparavant>>
- <<nous sommes seuls ensemble>>
- <<Quelle vie nouvelle il envisageait>>
- <<selon l'usage>>
- <<Tout le monde à New-York a toujours connu tout le monde>>
- <<l'habitude de vivre ensemble dans une étroite intimité leur avait donné même vocabulaire>>
- <<Une invincible répugnance à parler d'un tel sujet avec l'étrangère>>
- <<Une jeune fille de son espece>>
- <<Tout pliait devant Beaufort: tout New-York défilait dans ses salons>>
- <<Les Van der Luyden disposent d'une grande influence sur la société de New-York>>
- <<de nobles parents dont on suivaitt encore les traditions>>
- <<Il aurait voulu la questionner, plonger dans sa vie passée>>
- <<Vous qui ouvrez mes yeux à des choses que je regarde depuis si longtemps que je finis par ne plus les voir>>
- <<Cette soif d'une liberté qui comportait tant de solitude>>
- <<Pour la première fois, il fut amené à réfléchir sur les principes qui l'avaient jusque là guidé>>
- <<Pouvoir regardé la vie en face, être maitre de sa pensée>>
- <<Ces chimères m'intéressent plus que l'aveugle obéissance à la tradition qui sévit dans notre milieu>>
- <<chez nous, il n'y a ni personnalité, ni caractère, ni variété. Nous sommes ennuyeux à mourir>>
- <<Garder intacte sa liberté intellectuelle, ses facultés critiques, c'est cela monsieur, qui prime tout>>
- <<Pouvoir regarder la vie en face, être maitre de sa pensée>>
- <<Ce petit Français? Il est bien commun>>
- <<Ce qu'ils avaient à se dire se communiquait mieux dans le silence>>
- <<Nous sommes l'un près de l'autre qu'à condition de rester séparés. Alors seulement, nous pouvons être nous même>>