Arthur rimbaud: octobre 1854 - novembre 1891
- écrit la plupart de ses poèmes jeunes
- relation avec Paul verlaine (secrete)
- oeuvre connu: bateau ivre (première œuvre), cahier de douhais.
- égoiste, on ne peut rien lui dire
- 2 eme de fraterie
- Voyage en afrique ou il fait du commerce d'arme
- meurt d'un cancert à la jambe
- veut révolutionner la poésie
- itinérancd du poète
• Dans « Le Châtiment de Tartufe : le personnage de Molière (un f en moins) est mis en scène dans une petite histoire.
• Sens implicite : la caricature met à nu les jeux avec les apparences.
• Présence du poète qui fait preuve d’ironie.
• Dimension politique : le châtiment de Tartufe vise Napoléon III.
• Généralisation de l’allégorie : tous les hypocrites craignent la littérature engagée, qui a autant de force qu’une confession.
problématique :
Comment rimbaud critique la religion grace à cet satire
plan : 1) description de l'hypocrisie
2) attaque du mechant
3) dénoument ironique
analyse :
1)
V.1 « tisonnant » // métaphore, répétition // le participe présent montre la passion qui anime le personnage.
V.1 « cœur amoureux » // nom+ adj // montre la nature de la passion du personnage
V.2 « sous sa chaste robe noir » // rejet // montre le coté mystérieux de sa passion
V.2 « main gantée » // montre que la vraie nature du personnage est cachée
V.3 « effroyablement doux » // oxymore // lie paradoxalement l'effroi et une douceur
douteuse er excessive
V.4 « jaune » // adj // la couleur de son teint le rend malsain.
- V.4 « bouche édentée » // nom + adj // montre que son corps et physiquement répugnant
2)
V.5 « - » // sectionne le 2eme hémistiche en son milieu // casse l'idiotie du personnage
V.5 e un méchant » // GN // introduit un nouveau personnage
V.6 « le prit rudement » // rejet // montre la violence des gestes du « méchant »
V.7 « lui jeta des mots affreux » + « arrachant » // Barticipe.pré // violences dans la parole et les gestes
V.7/8 « en arrachant sa chaste robe noire » // gérondif + GN // démasque l'imposteur
3)V.9 « châtiment I » // exclamation // resonne comme une vengeance de la part du poete
V.9 « ses habits étaient déboutonnés » // PSR // lui donne un piteux aspect
V.10 « le long _.pardonnés // métaphore // liste de toutes les erreurs commises par tartufe
V.11 « s'égrenant dans son cœur » // participiale // l'habit ouvert nous donne accès a l'intérieur du personnage
V.12 € rále » // nom com // agonie de l'hypocrite
V.13 « l'homme » // périphrase // comparaison au « méchant » v.5, le personnage revient la morale au poeme
V.13 « emporta ses rabats » // verbe au pas.simp + GN // laisse tartufe dans une nudité physique et psychologique qui est confirmé au v.14: « Peuh I..en bas I »
Arthur Rimbaud reprend donc le personnage de Molière, dont il dresse un portrait exacerbé, répugnant et caricatural, dans une surenchère véhémente sur la critique de l'hypocrisie cléricale.
Il joue sur la contradiction entre l'apparence extérieure et l'intériorité, sur l'image du dénudement et la métaphore de la nudité psychologique.
L'inavouable passion est signifiée par la métaphore du feu et la moiteur du corps ; l'hypocrisie et le secret par l'habit noir du prêtre, l'image des gants qui cachent cette passion.
La cruauté de ce sonnet grinçant, qui se fonde autant sur les tensions créées par les rejets et enjambements, rupture de construction et rimes, que sur les images employées, tient aussi dans l'exultation du narrateur : après le portrait répugnant des quatrains, le narrateur se réjouit de la déchéance de ce Tartufe dans les deux tercets, et use partout d'ironie et d'antiphrases pour dénoncer un type de personnage qu'il hait et méprise ouvertement.
