Un fait juridique se distingue d'un acte juridique par son caractère généralement involontaire. Alors que l’acte juridique implique l'expression d'une volonté (comme un contrat ou une déclaration de volonté), le fait juridique peut résulter d'événements extérieurs tels que la naissance, le décès ou d'accidents. Par exemple, une catastrophe naturelle entraînant des dégâts est un fait juridique. En revanche, la rédaction d'un testament est un acte juridique.

Les faits juridiques peuvent être classés en deux grandes catégories : 1. **Faits juridiques involontaires** : ce sont des événements indépendants de la volonté humaine, tels que la naissance, la mort, le passage du temps. Ces événements entraînent des conséquences juridiques, par exemple la succession en cas de décès. 2. **Faits juridiques volontaires** : ce sont des actes accomplis sans l’intention de produire des effets de droit, mais qui en engendrent cependant. Une action comme la gestion des affaires d’autrui sans mandat peut être considérée comme un fait juridique volontaire.

Les faits juridiques entraînent des conséquences juridiques variées, telles que la création de droits ou d'obligations. En effet, un événement comme un accident de voiture peut engendrer des responsabilités civiles ou pénales. Par ailleurs, le décès crée des effets légaux en termes de succession. Ces conséquences sont généralement prévues par la loi et ne nécessitent pas de manifestation de volonté.

La preuve des faits juridiques est essentielle pour déterminer les conséquences qui en découlent. En droit, il existe différents moyens de preuve, comme la preuve écrite, testimoniale, ou encore par présomption. La charge de la preuve repose souvent sur la partie qui invoque le fait juridique pour justifier un droit ou une obligation. Cela signifie que les faits doivent être prouvés selon les règles définies par le système juridique en vigueur.