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Lycée
Terminale

Étude suivie des Méditations métaphysiques I et II de Descartes

Définitions

Définition

Doute méthodique
Méthode de mise en doute systématique utilisée par Descartes pour établir des certitudes absolues.
Cogito
Principe fondamental de la philosophie de Descartes, exprimé par "Je pense, donc je suis".
Substance pensante
Entité qui pense, différenciée par Descartes de la substance étendue qui caractérise les objets physiques.

Méditation I : Des choses qui peuvent être révoquées en doute

Dans la première méditation, Descartes introduit sa méthode de doute systématique. Il décide de révoquer toutes ses croyances antérieures pour ne conserver que celles indubitables. Descartes commence par douter des informations transmises par les sens, car ceux-ci peuvent être trompeurs. Il remet également en question l'existence de son propre corps et du monde extérieur, sous hypothèse du "rêve", où aucune distinction claire entre veille et rêve n'existe.
Pour approfondir ce doute, Descartes introduit l'idée d'un "malin génie", une sorte de démon trompeur doté du pouvoir de nous induire systématiquement en erreur. Grâce à cette hypothèse, Descartes conclut que tant qu'il n'acquiert pas une base solide, il doit mettre en doute toutes ses croyances, y compris celles concernant Dieu et l'univers matériel.

Méditation II : De la nature de l'esprit humain; qu'il est plus facile à connaître que le corps

Dans cette méditation, Descartes recherche quelque chose d'indubitable comme fondement de sa connaissance. C'est ainsi qu'il formule le célèbre "Cogito, ergo sum" (Je pense, donc je suis). Même si le malin génie m'abuse de tout, il ne peut me tromper sur le fait que je suis en train de penser. Cette certitude du "Cogito" devient la première vérité absolue sur laquelle Descartes bâtit sa philosophie.
En poursuivant, Descartes explore la nature de cette "substance pensante" qu'est l'ego. Il conclut que l'essence de ce "Je" est d'abord et avant tout la pensée elle-même, différenciée des attributs corporels et matériels. En d'autres termes, Descartes dissocie l'esprit (la substance pensante) du corps (la substance étendue).

Conclusion sur l'importance des Méditations I et II

Les Méditations métaphysiques I et II de Descartes représentent un tournant dans la philosophie, marquant le début de la pensée moderne en ancrant la certitude dans la subjectivité du sujet pensant. Ces méditations introduisent une méthode radicale de scepticisme méthodique axée sur le doute, essentielle pour l'émergence d'une nouvelle ère de rationalité.

A retenir :

Une démarche de doute systématique, appelée doute méthodique, permet de fonder des concepts indubitables en écartant toutes les croyances douteuses. Grâce à cela, Descartes aboutit au « Cogito, ergo sum » qui devient la première certitude absolue : si je doute, je pense, et si je pense, j’existe en tant que substance pensante, indépendamment du corps. Par ce processus, Descartes établit une fondation pour identifier l'essence propre de la pensée, lançant ainsi les bases philosophiques de la reconnaissance de l'intelligence subjective.
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Étude suivie des Méditations métaphysiques I et II de Descartes

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Définition

Doute méthodique
Méthode de mise en doute systématique utilisée par Descartes pour établir des certitudes absolues.
Cogito
Principe fondamental de la philosophie de Descartes, exprimé par "Je pense, donc je suis".
Substance pensante
Entité qui pense, différenciée par Descartes de la substance étendue qui caractérise les objets physiques.

Méditation I : Des choses qui peuvent être révoquées en doute

Dans la première méditation, Descartes introduit sa méthode de doute systématique. Il décide de révoquer toutes ses croyances antérieures pour ne conserver que celles indubitables. Descartes commence par douter des informations transmises par les sens, car ceux-ci peuvent être trompeurs. Il remet également en question l'existence de son propre corps et du monde extérieur, sous hypothèse du "rêve", où aucune distinction claire entre veille et rêve n'existe.
Pour approfondir ce doute, Descartes introduit l'idée d'un "malin génie", une sorte de démon trompeur doté du pouvoir de nous induire systématiquement en erreur. Grâce à cette hypothèse, Descartes conclut que tant qu'il n'acquiert pas une base solide, il doit mettre en doute toutes ses croyances, y compris celles concernant Dieu et l'univers matériel.

Méditation II : De la nature de l'esprit humain; qu'il est plus facile à connaître que le corps

Dans cette méditation, Descartes recherche quelque chose d'indubitable comme fondement de sa connaissance. C'est ainsi qu'il formule le célèbre "Cogito, ergo sum" (Je pense, donc je suis). Même si le malin génie m'abuse de tout, il ne peut me tromper sur le fait que je suis en train de penser. Cette certitude du "Cogito" devient la première vérité absolue sur laquelle Descartes bâtit sa philosophie.
En poursuivant, Descartes explore la nature de cette "substance pensante" qu'est l'ego. Il conclut que l'essence de ce "Je" est d'abord et avant tout la pensée elle-même, différenciée des attributs corporels et matériels. En d'autres termes, Descartes dissocie l'esprit (la substance pensante) du corps (la substance étendue).

Conclusion sur l'importance des Méditations I et II

Les Méditations métaphysiques I et II de Descartes représentent un tournant dans la philosophie, marquant le début de la pensée moderne en ancrant la certitude dans la subjectivité du sujet pensant. Ces méditations introduisent une méthode radicale de scepticisme méthodique axée sur le doute, essentielle pour l'émergence d'une nouvelle ère de rationalité.

A retenir :

Une démarche de doute systématique, appelée doute méthodique, permet de fonder des concepts indubitables en écartant toutes les croyances douteuses. Grâce à cela, Descartes aboutit au « Cogito, ergo sum » qui devient la première certitude absolue : si je doute, je pense, et si je pense, j’existe en tant que substance pensante, indépendamment du corps. Par ce processus, Descartes établit une fondation pour identifier l'essence propre de la pensée, lançant ainsi les bases philosophiques de la reconnaissance de l'intelligence subjective.
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