Les trois positions morales :
- Déontologie
- Conséquentialisme
- Ethique de la vertu
Ont une position d’attaque et de défense.
Les trois positions morales :
Ont une position d’attaque et de défense.
Variation sur le Droit de mentir selon Kant :
Dans Fondement de Métaphysique des Mœurs il vient à se demander si « Puis-je lorsque je suis dans l’embarras, faire une fausse promesse avec l’intention de ne pas la tenir ? »
Il va en conclure la chose suivante :
Puis-je vouloir que tous fassent de même ? Non.
Ai-je envie que chaque personne que je rencontre me fasse de fausses promesses ? Non.
Ai-je envie que tous fassent de fausses promesses à tous ? Non.
Le mensonge n’est pas universalisable, il n’est donc pas un critère moral.
Je me mens à moi même en m’attendant à être cru.
Je fais donc une exception pour moi-même, je m’autorise ce que je refuse à l’autre, je suis immoral.
Par conséquent, mon devoir est de ne jamais mentir.
Variation sur le Droit de mentir selon Benjamin Constant :
Il lance un polémique visant Kant dans son ouvrage Des réactions politique.
Il considère que le principe de dire la vérité « pris d’une manière absolue et isolé et rendrait toute société impossible ».
Exemple : Si des criminels qui viennent me demander si mon ami qu’ils poursuivent se cache effectivement chez moi, je devrai dire la vérité.
Kant lui répondra quelque années plus tard, se reconnaissant dans son ouvrage.
Il lui répondra ainsi :
Une confiance minimale entre les êtres humains ne serait plus possible. Aucun contrat ne serait plus valide, à commencer par celui qui fonde le vivre-ensemble : le contrat social. Un monde de mensonge généralisé se détruit lui-même.
La force de la déontologie est qu’en fermant la porte à une évaluation de l’action par autre chose qu’elle- même, on conserve des règles claires qui, une fois acceptées, servent de repères forts dans les décisions morales.
Sa faiblesse est que, justement, il arrive des cas où l’application de la règle morale entre en résistance avec nos jugements moraux spontanés (comme l’idée de livrer mon ami innocent à des criminels).
Les partisans du déontologisme contournent cet aspect binaire en indiquant que :
Par exemple : répondre « non » à un criminel qui demande si je cache mon amis, peut apparaître comme un mensonge envers le criminel mais aussi comme un acte de protection envers l’innocent menacé par la dangerosité.
Dois-je protéger la vie des innocents ?
La réponse naturelle est oui.
La maxime de cette action est-elle universalisable ?
L’examen nous fait conclure que oui.
Protéger la vie d’un innocent fait donc bien partie de mes devoirs.
La déontologie doit s’adapter et chercher quel devoirs correspond à chaque descriptions de situation.
Lorsque 2 point de vue s’oppose et où se confronte 2 devoirs, on doit faire une hiérarchie des devoirs
Pour reprendre notre exemple : le devoir de « sauver » est supérieur au devoir de « dire la vérité »
Critique de Bengham par Mill :
Objection à l’utilitarisme :
L’utilitarisme à était séparé en deux par les auteurs :
L’éthique de la vertu subi deux principales attaque :
*Elle ne guide pas l’action face aux difficultés :
Cependant, l’éthique de la vertu demande une certaine pratique, un développement, une sagesse..
On peut aussi prendre le problème à l’envers
*Ce qui constitue une vertu est variable en fonction des cultures et des époques.
Alasdair MacIntyre, résout cette objection en posant que l’éthique n’a aucune prétention à l’universalité : il ne s’agit pas de déterminer ce qui est moralement requis en tous temps et en tous lieux, mais uniquement de déterminer ce qui est moralement requis dans la société où cette décision prend forme.
Les trois positions morales :
Ont une position d’attaque et de défense.
Variation sur le Droit de mentir selon Kant :
Dans Fondement de Métaphysique des Mœurs il vient à se demander si « Puis-je lorsque je suis dans l’embarras, faire une fausse promesse avec l’intention de ne pas la tenir ? »
Il va en conclure la chose suivante :
Puis-je vouloir que tous fassent de même ? Non.
Ai-je envie que chaque personne que je rencontre me fasse de fausses promesses ? Non.
Ai-je envie que tous fassent de fausses promesses à tous ? Non.
Le mensonge n’est pas universalisable, il n’est donc pas un critère moral.
Je me mens à moi même en m’attendant à être cru.
Je fais donc une exception pour moi-même, je m’autorise ce que je refuse à l’autre, je suis immoral.
Par conséquent, mon devoir est de ne jamais mentir.
Variation sur le Droit de mentir selon Benjamin Constant :
Il lance un polémique visant Kant dans son ouvrage Des réactions politique.
Il considère que le principe de dire la vérité « pris d’une manière absolue et isolé et rendrait toute société impossible ».
Exemple : Si des criminels qui viennent me demander si mon ami qu’ils poursuivent se cache effectivement chez moi, je devrai dire la vérité.
Kant lui répondra quelque années plus tard, se reconnaissant dans son ouvrage.
Il lui répondra ainsi :
Une confiance minimale entre les êtres humains ne serait plus possible. Aucun contrat ne serait plus valide, à commencer par celui qui fonde le vivre-ensemble : le contrat social. Un monde de mensonge généralisé se détruit lui-même.
La force de la déontologie est qu’en fermant la porte à une évaluation de l’action par autre chose qu’elle- même, on conserve des règles claires qui, une fois acceptées, servent de repères forts dans les décisions morales.
Sa faiblesse est que, justement, il arrive des cas où l’application de la règle morale entre en résistance avec nos jugements moraux spontanés (comme l’idée de livrer mon ami innocent à des criminels).
Les partisans du déontologisme contournent cet aspect binaire en indiquant que :
Par exemple : répondre « non » à un criminel qui demande si je cache mon amis, peut apparaître comme un mensonge envers le criminel mais aussi comme un acte de protection envers l’innocent menacé par la dangerosité.
Dois-je protéger la vie des innocents ?
La réponse naturelle est oui.
La maxime de cette action est-elle universalisable ?
L’examen nous fait conclure que oui.
Protéger la vie d’un innocent fait donc bien partie de mes devoirs.
La déontologie doit s’adapter et chercher quel devoirs correspond à chaque descriptions de situation.
Lorsque 2 point de vue s’oppose et où se confronte 2 devoirs, on doit faire une hiérarchie des devoirs
Pour reprendre notre exemple : le devoir de « sauver » est supérieur au devoir de « dire la vérité »
Critique de Bengham par Mill :
Objection à l’utilitarisme :
L’utilitarisme à était séparé en deux par les auteurs :
L’éthique de la vertu subi deux principales attaque :
*Elle ne guide pas l’action face aux difficultés :
Cependant, l’éthique de la vertu demande une certaine pratique, un développement, une sagesse..
On peut aussi prendre le problème à l’envers
*Ce qui constitue une vertu est variable en fonction des cultures et des époques.
Alasdair MacIntyre, résout cette objection en posant que l’éthique n’a aucune prétention à l’universalité : il ne s’agit pas de déterminer ce qui est moralement requis en tous temps et en tous lieux, mais uniquement de déterminer ce qui est moralement requis dans la société où cette décision prend forme.