Partielo | Créer ta fiche de révision en ligne rapidement
Post-Bac
1

Economie 3

Economie

L'économie politique face aux conséquences de la révolution française

Les effets de la révolution industrielle :


  • Multiplié la division du travail
  • Poussé à la concentration des entreprises
  • Mis en oeuvre de méthodes indirectes de production qui contribuent à augmenter les fluctuations économiques


La suma-division pauvre / riche n'est pas une nouveauté cependant le fait que la classe populaires est peur de perdre son emploi l'est.


Pour Marx, l'Angleterre était l'exemple parfait d'un pays constitué de deux classes antagonistes : Les riches et les pauvres.


Dans la deuxième moitié du XIXe siècle la précarité ce fait de plus en plus ressentir :


  • Les journées de travail ne sont pas équilibrées entre les domaines (dans le textile : 12 à 13h de travail Autre domaines : 8 à 10h)
  • Maladie professionnelle et accident du travail très courant
  • Habitat des ouvriers insalubres = épidémie de choléra

Le socialisme

A retenir :

Au XIXe siècle, en France et en Angleterre se développer le socialisme associationniste (idée de Fourier et Owen) où on prône une société composée d’associations de petits groupes d’individus.


Il est vite rejoint par le socialisme technocratique de Saint-Simon.

Le socialisme technocratique de Saint-Simon

Définition

Claude-Henri de Rouvroy Compte de Saint-Simon (1760-1825)
Invente le mot "industrialisme" en 1804

A retenir :

Il souhaite organiser le travail de manière à assurer « l’amélioration de l’existence morale et physique de la classe la plus faible ».

Mais il veut que cette organisation du travail soit distincte de l’organisation politique. 

Plus l'industrie sera proche du pouvoir plus elle pourra fait l'objet d'intervention maladroite de la politique.


Il espère une sécession de l'industrie accompagnée d'une "Constitution industrielle" et des "tribunaux du commerce et de l'industrie" et des "conseils d'industrie".

A retenir :

Et ils expliquent cette évolution par le fait que l’humanité est un « être collectif » obéissant dans son développement à une « loi physiologique » selon laquelle les associations qui se constituent entre les hommes s’élargissent de plus en plus et réduisent de ce fait les antagonismes. Ainsi, progressivement, l’intelligence finit par l’emporter sur la force. Dès lors, l’humanité va vers un état « d’association universelle » qui verra la disparition de tout antagonisme. S’établira alors une « fraternité parfaite » faisant disparaître les « cloisonnements sociaux arbitraires ».

Le socialisme scientifique de Sismondi

Définition

Jean-Baptiste de Sismondi (1773-1842)
Né à Genève mais à vécu en Angleterre où il a observé les transformations sociales dû aux grandes industries.

Pour lui le capitalisme n'est pas acceptable.

L'entrepreneur ne se demande pas si son produit est utile à la société mais à quel prix il peut le vendre en faisant un bénéfice.

Toutefois, Sismondi ne cherche pas à changer de modèle de société car il défend les libertés politiques et sent qu’il serait dangereux de confier à l’Etat le soin d’organiser la production et la distribution des biens.

Les socialistes ricardiens en Grande-Bretagne

Définition

Thomas Hogdskin (1783-1869)
dénonce l'inutilité des propriétaires fonciers, des capitalistes, quitter les travailleurs au salaire le plus faible et confisque, tout excédent de la valeur créée par le travail. Ils estiment que les travailleurs devrait recevoir l'intégralité de la valeur qu'ils produisent. Il rejette l'intervention de l'État dans le processus et pense que c'est au syndicat qu'il revient de supprimer l'exploitation du travail par le capital.
John Gray (1799-1850)
à la même perception que l'autre abruti d'avant mais pense qu'en plus les banques devraient donner des crédits si les le marché fonctionne bien.
William Thompson (1775-1833)
Dans son livre "Enquête sur les principes de la distribution de la richesse la plus propre à engendrer le bonheur humain" il montre les rentes foncières et les profits comme une fraction de la valeur volée aux travailleurs. Il demande le transfert des revenus « excédentaires » des riches aux gens les plus pauvres.
Francis Bray (1809-1897)
Publie un ouvrage dans lequel il se montre partisan du communisme. Il pense toutefois que ce régime ne pourra pas être établi tout de suite et qu’il faudra passer par un « terme social préparatoire » dans lequel on fera coexister la propriété individuelle des produits avec la propriété commune des forces productives.

Pierre-Joseph Prudhon (1802-1864)

A retenir :

A affirmé "la propriété c'est le vol" et qu'elle est la cause de beaucoup de mal mais aussi de beaucoup de bien.

Elle garantit la liberté de l'individu contre l'emprise de la société.

Toute tentative de supprimer la propriété, aboutirait à la suppression de la liberté, qui est le plus précieux des biens de l'homme.

Pour sauver la liberté il pense qu'il faut se baser sur un contrat.

A côté du principe de mutualité, qui fonde la réciprocité des services, il place le principe de « fédération » qui permet la coordination des efforts.

Karl Marx (1818-1883)

A retenir :

Pense que la propriété privée engendre une déshumanisation de l’être humain. Le travailleur reçoit juste ce qui lui permet de survivre.

La propriété privée est donc une aliénation de l’individu.


Il définit le mot aliénation comme étant une situation aberrante, insupportable, contraire à la nature des choses.


Une marchandise possède une valeur d’usage, une utilité pour celui qui la détient. Elle possède aussi une valeur d’échange. Mais cette dernière ne doit pas être ramenée à l’utilité.


La théorie de Marx repose sur l’idée que l’accumulation du capital entraîne une augmentation constante du rapport de la quantité de capital investie dans la production à la quantité de travail employée. Mais cette augmentation ne s’est pas vérifiée. Les équipements utilisés dans l’industrie sont devenus plus complexes mais leur valeur n’a pas augmenté autant que Marx le prévoyait car l’augmentation de la productivité a eu des effets dans le domaine de la production des moyens de production. On peut ainsi maintenir un taux de profit élevé sans que la part des salariés diminue.

Post-Bac
1

Economie 3

Economie

L'économie politique face aux conséquences de la révolution française

Les effets de la révolution industrielle :


  • Multiplié la division du travail
  • Poussé à la concentration des entreprises
  • Mis en oeuvre de méthodes indirectes de production qui contribuent à augmenter les fluctuations économiques


La suma-division pauvre / riche n'est pas une nouveauté cependant le fait que la classe populaires est peur de perdre son emploi l'est.


Pour Marx, l'Angleterre était l'exemple parfait d'un pays constitué de deux classes antagonistes : Les riches et les pauvres.


Dans la deuxième moitié du XIXe siècle la précarité ce fait de plus en plus ressentir :


  • Les journées de travail ne sont pas équilibrées entre les domaines (dans le textile : 12 à 13h de travail Autre domaines : 8 à 10h)
  • Maladie professionnelle et accident du travail très courant
  • Habitat des ouvriers insalubres = épidémie de choléra

Le socialisme

A retenir :

Au XIXe siècle, en France et en Angleterre se développer le socialisme associationniste (idée de Fourier et Owen) où on prône une société composée d’associations de petits groupes d’individus.


Il est vite rejoint par le socialisme technocratique de Saint-Simon.

Le socialisme technocratique de Saint-Simon

Définition

Claude-Henri de Rouvroy Compte de Saint-Simon (1760-1825)
Invente le mot "industrialisme" en 1804

A retenir :

Il souhaite organiser le travail de manière à assurer « l’amélioration de l’existence morale et physique de la classe la plus faible ».

Mais il veut que cette organisation du travail soit distincte de l’organisation politique. 

Plus l'industrie sera proche du pouvoir plus elle pourra fait l'objet d'intervention maladroite de la politique.


Il espère une sécession de l'industrie accompagnée d'une "Constitution industrielle" et des "tribunaux du commerce et de l'industrie" et des "conseils d'industrie".

A retenir :

Et ils expliquent cette évolution par le fait que l’humanité est un « être collectif » obéissant dans son développement à une « loi physiologique » selon laquelle les associations qui se constituent entre les hommes s’élargissent de plus en plus et réduisent de ce fait les antagonismes. Ainsi, progressivement, l’intelligence finit par l’emporter sur la force. Dès lors, l’humanité va vers un état « d’association universelle » qui verra la disparition de tout antagonisme. S’établira alors une « fraternité parfaite » faisant disparaître les « cloisonnements sociaux arbitraires ».

Le socialisme scientifique de Sismondi

Définition

Jean-Baptiste de Sismondi (1773-1842)
Né à Genève mais à vécu en Angleterre où il a observé les transformations sociales dû aux grandes industries.

Pour lui le capitalisme n'est pas acceptable.

L'entrepreneur ne se demande pas si son produit est utile à la société mais à quel prix il peut le vendre en faisant un bénéfice.

Toutefois, Sismondi ne cherche pas à changer de modèle de société car il défend les libertés politiques et sent qu’il serait dangereux de confier à l’Etat le soin d’organiser la production et la distribution des biens.

Les socialistes ricardiens en Grande-Bretagne

Définition

Thomas Hogdskin (1783-1869)
dénonce l'inutilité des propriétaires fonciers, des capitalistes, quitter les travailleurs au salaire le plus faible et confisque, tout excédent de la valeur créée par le travail. Ils estiment que les travailleurs devrait recevoir l'intégralité de la valeur qu'ils produisent. Il rejette l'intervention de l'État dans le processus et pense que c'est au syndicat qu'il revient de supprimer l'exploitation du travail par le capital.
John Gray (1799-1850)
à la même perception que l'autre abruti d'avant mais pense qu'en plus les banques devraient donner des crédits si les le marché fonctionne bien.
William Thompson (1775-1833)
Dans son livre "Enquête sur les principes de la distribution de la richesse la plus propre à engendrer le bonheur humain" il montre les rentes foncières et les profits comme une fraction de la valeur volée aux travailleurs. Il demande le transfert des revenus « excédentaires » des riches aux gens les plus pauvres.
Francis Bray (1809-1897)
Publie un ouvrage dans lequel il se montre partisan du communisme. Il pense toutefois que ce régime ne pourra pas être établi tout de suite et qu’il faudra passer par un « terme social préparatoire » dans lequel on fera coexister la propriété individuelle des produits avec la propriété commune des forces productives.

Pierre-Joseph Prudhon (1802-1864)

A retenir :

A affirmé "la propriété c'est le vol" et qu'elle est la cause de beaucoup de mal mais aussi de beaucoup de bien.

Elle garantit la liberté de l'individu contre l'emprise de la société.

Toute tentative de supprimer la propriété, aboutirait à la suppression de la liberté, qui est le plus précieux des biens de l'homme.

Pour sauver la liberté il pense qu'il faut se baser sur un contrat.

A côté du principe de mutualité, qui fonde la réciprocité des services, il place le principe de « fédération » qui permet la coordination des efforts.

Karl Marx (1818-1883)

A retenir :

Pense que la propriété privée engendre une déshumanisation de l’être humain. Le travailleur reçoit juste ce qui lui permet de survivre.

La propriété privée est donc une aliénation de l’individu.


Il définit le mot aliénation comme étant une situation aberrante, insupportable, contraire à la nature des choses.


Une marchandise possède une valeur d’usage, une utilité pour celui qui la détient. Elle possède aussi une valeur d’échange. Mais cette dernière ne doit pas être ramenée à l’utilité.


La théorie de Marx repose sur l’idée que l’accumulation du capital entraîne une augmentation constante du rapport de la quantité de capital investie dans la production à la quantité de travail employée. Mais cette augmentation ne s’est pas vérifiée. Les équipements utilisés dans l’industrie sont devenus plus complexes mais leur valeur n’a pas augmenté autant que Marx le prévoyait car l’augmentation de la productivité a eu des effets dans le domaine de la production des moyens de production. On peut ainsi maintenir un taux de profit élevé sans que la part des salariés diminue.

Retour

Actions

Actions