Droit des aff => branche du droit privé qu!i traite des règles applicables aux activités économique notamment celle des secteurs secondaire (industrie) et tertiaire (services). Plus large que le droit commercial, qui constitue en réalité le coeur historique de cette matière. encore, certains preferent parler de droit de l'entreprise qui regroupe le daf mais aussi le droit fiscal, le droit du travail voir le droit économique (mais trop vaste car elle touche au droit public)
Les pgd du daff cad les règles communes aux relations commerciales sont appelées le droit commerciale traditionnel qui se décline en plusieurs branches :
- Droit des sociétés : régit les personnes morales exerçant une activité économique.
- Droit bancaire : encadre les relations entre banques et clients, et la responsabilité du banquier.
- Droit de la faillite : concerne les entreprises en cessation de paiements.
On y trouve aussi :
- Droit financier : s’applique aux grandes entreprises cotées en bourse (ex. : sociétés du CAC 40), soumises à un contrôle renforcé par l’Autorité des Marchés Financiers (AMF).
- Droit de la concurrence : garantit un comportement loyal entre entreprises.
- Droit commercial international : régit les échanges économiques au-delà des frontières.
- Droit des affaires de l’Union européenne : très influent depuis les années 1960, notamment en matière de concurrence, de fusion ou de régulation bancaire.
À cela s’ajoutent des disciplines connexes :
- Droit fiscal des affaires : les commerçants sont soumis au régime des Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC).
- Droit pénal des affaires : punit les infractions économiques (ex : abus de biens sociaux, fraude, dissolution judiciaire d'une société).
- Droit des investissements : concerne les flux d’investissements étrangers vers la France.
Le DAF n'est pas une matière autonome, il cohabite avec le droit civil mais il ne s'applique qu'en cas de règles spécifiques
Exemples :
- Une entreprise pollue les terres d’un agriculteur : ce dernier pourra agir en responsabilité civile.
- En cas de tromperie sur la valeur d’actions, un investisseur pourra demander l’annulation du contrat pour dol.
- Des clauses extrastatutaires en droit des sociétés (comme les clauses de préférence ou de préemption) relèvent du droit des contrats.
il cohabite aussi avec :
- le DIP en cas de litiges transfrontaliers
- le droit de la consommation, pour toutes les relations entre pro et commerçants
À noter : contrairement au droit fiscal ou au droit pénal des affaires, le droit commercial ne crée pas toujours de règles spécifiques (ex : le contrat de vente reste régi par le Code civil).
L'objectif du droit des aff est de répondre aux nécessités du commerce. Pour cela, il donne des solutions parfois différentes de celles du droit civil afin de répondre aux exigences spécifiques de la vie des affaires:
- rapidité et simplicité: preuve par tous moyens, procédure judiciaire simplifié etc..
- formalisme: dans un but de protection des plus faibles (ex: les conso) et de recherche d'une plus grande précision (rédaction d'un écrit, formules oblig ..)
- transparence: la publicité des situations et actes commerciaux (RCS, journaux d'annonces légales ..)
- crédit: les commerçants utilisent bcp le crédit (effets du commerce, nantissement du fonds de commerce..)
Le daff régit la vie de plus de 4,5 millions d’entreprises en France, dont près de 600 000 en Île-de-France. La majorité sont des micro-entreprises (45 %), mais la forme sociale la plus utilisée reste la SAS (Société par Actions Simplifiée). Son succès s’explique par la souplesse des statuts, contrairement à la SARL, plus encadrée par la loi.
La France est un pays très attractif pour les affaires :
- Elle est la première destination des investissements étrangers en Europe.
- Le droit français inspire une grande partie des normes européennes, ce qui facilite les échanges.
- Les entreprises françaises sont performantes dans des secteurs stratégiques : automobile, nucléaire, aéronautique, pharmacie, cosmétique…
Des réformes récentes ont aussi amélioré l’environnement des affaires :
- Réduction de l’impôt sur les sociétés (passé de 33 % à 25 %).
- Allègement des charges sociales.
- Simplification du droit des affaires, bien que les réformes annuelles rendent parfois le système illisible pour les praticiens (d’où les critiques sur les « réformettes » successives).