• Le diagnostic est l’étape préalable à tout acte médical.

• Il doit être la conclusion d’une analyse de données provenant de :

1. L’interrogatoire du patient
2. L’examen clinique
3. Si nécessaire, des examens para-cliniques ou complémentaires (biologie sanguine, imagerie, etc.)

• Comprendre la distinction entre symptômes et signes cliniques est essentiel pour un diagnostic précis et un traitement approprié.

• Cette présentation explore les caractéristiques et le rôle complémentaire des symptômes et des signes dans le processus diagnostique médical.



• L'anamnèse (histoire de la maladie) permet de recueillir les symptômes décrits par le patient lors de l’interrogatoire, qui peut inclure des informations sur l’ancienneté des symptômes (parfois imprécise).
• Elle inclut aussi les antécédents personnels et familiaux du patient.

Caractérisation des symptômes :

• Le médecin questionne le patient pour mieux comprendre les caractéristiques des symptômes, en particulier les circonstances de leur apparition.
• Il est important de ne pas se fier uniquement aux termes utilisés par le patient (ex. : « sciatique »).

Évolution des symptômes :

• Le suivi de l’évolution des symptômes dans le temps aide à affiner le diagnostic.

• Compréhension du vécu du patient :
• Les symptômes permettent de comprendre l'expérience subjective du patient et de formuler des hypothèses diagnostiques.

• Examen clinique objectif :
• Les signes cliniques fournissent des informations tangibles, souvent mesurables, pour le médecin. L’examen clinique doit être structuré et reproductible.

• Diagnostic différentiel :
• Il s’agit des différentes hypothèses diagnostiques à évoquer avant de parvenir au bon diagnostic.

• Prise en charge adaptée :
• La distinction entre symptômes et signes cliniques permet d’assurer une prise en charge efficace et personnalisée.

• Perception du patient :
• Les symptômes sont ressentis et décrits par le patient lors de l’interrogatoire. Il est essentiel que le médecin écoute attentivement sans interrompre.

• Variabilité individuelle :
• La perception des symptômes peut varier en fonction du patient, de son terrain psychologique, et de ses antécédents personnels ou familiaux.

• Difficulté d'évaluation :
• Les symptômes subjectifs (ex. : douleur, sensation de faiblesse) peuvent être difficiles à quantifier. L’échelle visuelle analogique (EVA) permet d'évaluer la douleur.

• Importance du dialogue :
• Un dialogue ouvert entre le patient et le médecin est crucial pour bien comprendre les symptômes, sans influencer la réponse du patient.

• Observation directe :
• Les signes cliniques sont observés directement par le médecin (ex. : amplitude articulaire, force musculaire, masse palpable, etc.).

• Reproductibilité :
• Les signes doivent être reproductibles et vérifiables par d'autres praticiens. Les tests doivent être sensibles, spécifiques et fiables.

• Quantification :
• Les signes peuvent être quantifiés et notés pour suivre l’évolution de la maladie.

• Objectivité :
• Les signes cliniques apportent une vision plus objective de l’état de santé du patient.

• Mesures : Recueillir des paramètres vitaux comme la température, la tension artérielle, et la fréquence cardiaque.
• Observation : Analyser la posture, les déformations articulaires, ou l’atrophie musculaire.
• Auscultation : Écouter les bruits respiratoires, cardiaques et intestinaux à l’aide d’un stéthoscope.
• Palpation : Examiner manuellement l’abdomen, les articulations, et les masses palpables.
• Percussion : Évaluer les réflexes ostéo-tendineux et la percussion des organes (abdomen, thorax).

• Mesures : Amplitudes articulaires, force musculaire, extensibilité musculaire, et volume musculaire.

• Palpation : Articulations, muscles, tendons, reliefs osseux.

• Recherche de signes neurologiques : Hypoesthésie, anesthésie, déficit neurologique.

• Fièvre :
• Symptôme : Sensation de chaleur
• Signe clinique : Température corporelle élevée mesurée.

• Hypertension artérielle :
• Symptôme : Maux de tête, parfois aucun symptôme.
• Signe clinique : Tension artérielle élevée mesurée.

• Tachypnée :
• Symptôme : Difficultés respiratoires.
• Signe clinique : Fréquence respiratoire mesurée.

• Tachycardie :
• Symptôme : Palpitations.
• Signe clinique : Fréquence cardiaque mesurée.

• Douleur :
• Symptôme : Expérience subjective.
• Signe clinique : Mesure de la douleur via l’EVA.

• Échelle Visuelle Analogique (EVA) :
• But : Évaluer l’intensité de la douleur.
• Seuil de prescription antalgique : Si cotation > 3/10, traitement antalgique nécessaire.
• Correspondance avec l’intensité de la douleur :
• 1-3 : Douleur faible
• 3-5 : Douleur modérée
• 5-7 : Douleur intense
• 7 : Douleur extrême.

1. Recueillir : Recueillir exhaustivement les symptômes et signes cliniques.
2. Analyser : Interpréter les informations et formuler des hypothèses diagnostiques.
3. Corrélation : Établir des liens rigoureux entre symptômes et signes.
4. Diagnostiquer : Formuler un diagnostic différentiel, puis un diagnostic précis.
5. Traiter : Proposer un traitement adapté en fonction du diagnostic étiologique.

• Compréhension du vécu : Les symptômes aident à comprendre l’expérience subjective du patient et à établir une bonne relation médecin-malade.

• Examen clinique objectif : Les signes cliniques fournissent des informations fiables et reproductibles pour le diagnostic et le suivi.

• Diagnostic précis : L’intégration des symptômes et des signes mène à un diagnostic étiologique précis.

• Prise en charge adaptée : Cette approche assure un traitement personnalisé et efficace.

• Limites : L’interrogatoire et l’examen clinique ne suffisent pas toujours, et les examens complémentaires sont nécessaires pour confirmer le diagnostic.