Introduction : La psychologie cognitive
Étude de la cognition = grandes fonctions mentales
Le cerveau capte l’information et l’interprète (perception)
-> capter l’information par les 5 sens. Arrive en premier au cerveau l’information sensorielle (qui n’a pas de sens) et l’interprétation ensuite, qui donne du sens (perception).
Stocke des informations (apprentissage, mémoire) pour profiter des expériences passées et les recombiner pour apporter des solutions nouvelles (intelligence) (Lieury, 2010)
Comment fonctionne la mémoire, le langage, les images mentales chez l’humains ?
Psychologie cognitive = lien étroit avec le fonctionnement biologique et affectif de l’individu. Étude de l’activité mentale, infère à partir de son incidence sur le comportement humain.
-> Discipline scientifique qui utilise une méthode expérimentale
Ce cours s’insère dans le développement cognitif : étude de la maturation des processus cognitifs avec l’avancée en âge : comment la maturation cérébrale amène t-elle à des changements de comportement chez l’Homme en développement ?
(Cours centrée sur l’évolution du cerveau lors de l’enfance )
- La maturation cérébrale
- Développement cérébrale intra-utérin vs synaptique extra-utérin
A 9 mois, le cerveau présente une architecture complexe qui prend toute la place dans la boite crânienne.
Le cerveau n’évolue pas trop après la naissance. Quand il nait, l’enfant à un cerveau déjà fermé. Il est composé de cellule appelés neurones déjà présent à la naissance.
Une fois que l’enfant nait, ces neurones ne sont pas connectés les 1 aux autres. Après la naissance, des connections entres ses neurones sont faite est forme des réseaux de neurones.
Neurone : cellule du corps avec un corps cellulaire composé d’un noyau et de branches qui permettent de communiquer « synapses » et de recevoir « dendrites » et envoyer des informations via « l’axone ».
Pendant l’enfance, la formation des synapses ce créer dans le cerveau.
A 2 ans, tout les neurones sont connectés.
La synaptogenèse : connecter les neurones entre eux.
Les synapses suivent une trajectoire de développement relativement universelle chez l’homme de sorte que l’enfant apprend à parler et à marcher vers 1 ans..
Le cerveau est divisé en 4 lobe : frontal, pariétal, occipital et temporal. Le lobe frontal est l’avant du cerveau. Les connexions entre les neurones vont se créer en suivant un axe poster intérieur. Elle vont conserver les régions à l’arrière du cerveau et au fur et à mesure de plus en plus à l’avant du cerveau.
-> Jusque’a 12 ans, le lobe frontal n’est pas encore arrivé à maturation.
Le premier rôle du cerveau est de capter de l’informatisons sensorielles. Le lobe occipital traite l’information visuel, le lobe pariétal l’information tactile, le lobe frontal la motricité et le lobe temporal l’audition. `
- Les aires sensori-motrices sont les seuls aires qui se développe avant même que le reste se mettent en place. Elles ne peuvent pas associer plusieurs modalités (matures entre 3 et 4 ans).
- Les aires associatives sont capables d’associer plusieurs modalités sensorielle entre elle (ex : associer le visuel et l’auditif) (matures entre 8 et 10 ans).
- Les aires préfrontales situé à l’avant du lobe frontal qui sont plus évolué et plus complexe que les aires associatives mais qui en font parties (matures entre 18 et 25 ans)
Les aires associatives représente 75 pour-cent du cortex (intérieur du cerveau) : elles sont pour la plupart multimodales ( peuvent décodés plusieurs modalités sensorielles). Elles sont impliqués dans le traitement de l’information.
À l’intérieur du cortex : structures sous-corticales :
- L’hippocampe : suit une maturation entre 5 et 7 ans qui permet à l’enfant de maitriser des nouveaux mot de vocabulaire (langage)..
- Bulbe olfactif : permet de recevoir les informations de gout et d’odorat
- Le système limbique : seul moyen pour l’enfant de s’exprimer par les émotions avant de connaitre le langage ( mature très tôt chez le bébé) -> système émotions et endocrinien (hormones)
-> Chez l’adulte, le système limbique est régulé par le cortex préfrontal ce qui n’est pas le cas chez les enfant ou le système limbique n’est pas maitrisé.
Récap : L’enfant nait avec l’ensemble de ses neurones déjà présent mais pas connectés entre eux. Les synapses (connecteur) vont se former pendant l’enfance dans le cerveau suivant un axe postéro-entérieur pour permettre la cognition de manière général.
L’élagage synaptique : sélectionner les connexions essentielles
Cortex préfrontal : pas de synapse à la naissance ( pas de connexion entre les neurones). Très vite avec l’avancé en âge le nombre de synapses augmente. En revanche les synapses diminue au cours de l’adolescence -> le but du cerveau est d’être le plus efficace possible or une fois l’avancée en âge et en étant stimulé par l’environnement le système cognitif se rend compte que certains réseaux sont essentielles et un système est donc plus important entrainant la suppression de connexion intermédiaire non essentielles ( parmi les connexions créer, les plus importantes au quotidien sont gardés et ces donc pour ça que vers l’adolescense les synapses diminue.)
= plasticité cérébrale = comment l’environnement va influencer les connexions des neurones ? -> permet de sélectionner les connexions importantes pour la stimulation environnementales reçues.
-> Renforcement des connexions gardés pour que les informations circule encore plus vite grâce à la couche de graisse autour des axones.
La plasticité cérébral est très active dans des régions postérieure vers l’enfance et à l’adolescence des régions antérieurs.
Les périodes sensibles : se définit comme le moment durant lequel un comportement donné manifeste une sensibilité particulière à des influences environnementales spécifiques, qu’il exige, même, pour se développer normalement. (Ex : acquisition de la marche = période sensible entre 1 an et 1 an et demi qui permet de pouvoir marcher)
Quand cette période est terminée, le comportement n’est plus affecté de façon significative par l’expérience ultérieure.
Réciproquement, le défaut d’exposition aux stimuli appropriés durant la période sen sable est difficile à compenser ultérieurement ( ex : si j’entend pas mal langue maternelle entre 1 an et 1 an et demi que ne développerai pas ma langue maternelle)
Exemple période sensible liés au développement du langage :
-> apprentissage des consonnes de la langue maternelle. L’expérience linguistique doit, pour être efficace avoir lieu au début de la vie. Pendant la première année de vie les premiers son prononcés par le bébé vont êtres des sons qui peuvent appartenir à toutes les langues du monde et au fur à mesure on reconnait des sons appartenant à la langue maternelle de l’enfant. De la même manière l’’enfant est capable de percevoir au début de sa vie tout les sons de toutes les langues du monde et va après percevoir les sons de sa langue maternelle.
Étude qui montrent que les .. :
- Le bébés de 9 mois discriminent les consonnes de toutes les langues du monde
- Le bébés de 12 mois ne discriminent plus que les consonnes utilisées dans leurs langue
-> Période sensible entre 9 mois et 12 mois.
Il ya quand même de la plasticité cérébrale même si la période sensible est terminé mais plus on s’éloigne de cette période plus c’est compliqué ( ex : mieux d’apprendre l’anglais dès le cycle 1).
La période sensible de la régulation émotionnelle se fait surtout à l’adolescence ( = l’adolescence est la période sensible pour le développement de la maitrise de la régulation émotionnelle)
Pourquoi ces limites de la plasticité synaptique ?
- Notre cerveau à besoin de stabilité
- Rôle important de la fermeture des périodes sensibles pour la stabilisation du système et pour la mémoire
- Excès de plasticité pas toujours bénéfique
-> des anomalies dans la fermeture d’une période sensible peut amener au développement de pathologies psychiatriques
- L’ouverture/fermeture des périodes sensibles est étroitement liée à la maturation des circuits inhibiteurs
-> maturation lente (>18 ans !) de ces circuits
- Notons toutefois que les périodes sensibles ne sont pas « figées »
-> facteurs pharmacologiques (ex : benzodiazépines)
-> facteurs environnementaux (ex : nouveautés dans l’environnement, environnement social, activité physique)