La Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 a établi les principes de liberté et d'égalité, mais elle ne prenait pas en compte les femmes. En réponse de cela, et afin de combler cette lacune, Olympe de Gouges a rédigé la Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne en 1791. Elle cherchait à mettre en lumière l'absence des femmes dans la vision égalitaire de la Révolution française et à revendiquer des droits égaux entre les genres.

La DDFC est structurée de façon similaire à la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, comportant un préambule et 17 articles. Chaque article met l'accent sur les droits fondamentaux des femmes et insiste sur l'égalité entre les hommes et les femmes dans la société. Cela inclut le droit à la liberté, à la propriété, et à la sécurité, reflétant ainsi une vision avant-gardiste pour l'époque.

Parmi les articles les plus significatifs, l'article I énonce que 'la femme naît libre et demeure égale à l'homme en droits'. L'article VI, quant à lui, prône la participation égale des femmes par rapport aux hommes dans la formation des lois. Ces articles posent les fondations pour la revendication de droits égaux pour les femmes à travers le monde.

Bien que la DDFC n'ait pas été reconnue immédiatement à l'époque, elle a eu un impact durable sur les mouvements féministes en France et dans le monde. Ses idées ont continué à inspirer des générations de militants pour l'égalité des sexes et ont été reconnues comme une étape crucial dans le développement des droits des femmes.

1791 : Rédaction et publication de la Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne par Olympe de Gouges. 1793 : Olympe de Gouges est arrêtée et exécutée, notamment en raison de ses écrits politiques controversés, y compris la DDFC.