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Culture général suite

La séparation entre la République et la tradition révolutionnaire

Le contexte :

  • En 1871, l'Assemblée confie le pouvoir à Adolphe Thiers (ministre populaire et conservateur) pour négocier la paix avec les Prussiens et administrer la France.
  • Thiers devient chef du pouvoir exécutif, mais reste sous le contrôle de l'Assemblée nationale.

La question constitutionnelle :

  • La forme du régime (République ou Monarchie) est repoussée à plus tard.

L'épisode de la Commune (1871) :

  • La Commune de Paris éclate en mars 1871, marquée par une révolte ouvrière en faveur de l'autonomie et contre la république conservatrice de Thiers.
  • Semaine sanglante (21-28 mai 1871) : Thiers réprime violemment la révolte, avec environ 20 000 Parisiens fusillés.
  • Paradoxe : Bien que tragique, cet événement rassure l'opinion publique en montrant que la République peut maintenir l'ordre.
  • Conséquence : Thiers devient un symbole de stabilité républicaine et se détache de la tradition révolutionnaire associée à la Terreur.

Renforcement de la République parlementaire :

  • À partir de 1871, Thiers devient une menace pour les royalistes.
  • En réponse, une loi du 31 août 1871 confirme Thiers comme président, mais sous l'autorité de l'Assemblée nationale, renforçant ainsi le régime parlementaire.
  • Thiers est limité dans ses pouvoirs, et les ministres sont responsables devant l'Assemblée, ce qui fait de la France un régime parlementaire.

Le départ de Thiers et l’arrivée du Maréchal de Mac-Mahon :

  • En 1873, les députés royalistes mettent Thiers en minorité, et il est contraint de quitter le pouvoir.
  • Le pouvoir est confié au Maréchal de Mac-Mahon, un conservateur et royaliste, par la loi du 20 novembre 1873. Mac-Mahon reçoit un mandat de 7 ans, mais il est irresponsable devant l'Assemblée nationale et ne peut dissoudre la Chambre des députés.
  • Pendant cette période, une commission de 30 députés rédige une constitution favorable à une monarchie parlementaire.

Les lois constitutionnelles de 1875 :

  • Janvier 1875 : Les lois constitutionnelles sont votées, marquant la stabilisation de la République.
  • L’amendement Wallon :
  • Un député républicain, Henri Wallon, propose un amendement important en janvier 1875. Il propose que le président de la République soit élu pour 7 ans, nommé par le Sénat et la Chambre des députés.
  • Résultat : L’amendement est adopté par 353 voix contre 355, éliminant ainsi définitivement la possibilité d'une monarchie.

Conséquence :

  • Le régime républicain est désormais installé. Le président élu par les deux chambres devient un président républicain, et l'idée d'une monarchie est définitivement écartée.



Culture général suite

La séparation entre la République et la tradition révolutionnaire

Le contexte :

  • En 1871, l'Assemblée confie le pouvoir à Adolphe Thiers (ministre populaire et conservateur) pour négocier la paix avec les Prussiens et administrer la France.
  • Thiers devient chef du pouvoir exécutif, mais reste sous le contrôle de l'Assemblée nationale.

La question constitutionnelle :

  • La forme du régime (République ou Monarchie) est repoussée à plus tard.

L'épisode de la Commune (1871) :

  • La Commune de Paris éclate en mars 1871, marquée par une révolte ouvrière en faveur de l'autonomie et contre la république conservatrice de Thiers.
  • Semaine sanglante (21-28 mai 1871) : Thiers réprime violemment la révolte, avec environ 20 000 Parisiens fusillés.
  • Paradoxe : Bien que tragique, cet événement rassure l'opinion publique en montrant que la République peut maintenir l'ordre.
  • Conséquence : Thiers devient un symbole de stabilité républicaine et se détache de la tradition révolutionnaire associée à la Terreur.

Renforcement de la République parlementaire :

  • À partir de 1871, Thiers devient une menace pour les royalistes.
  • En réponse, une loi du 31 août 1871 confirme Thiers comme président, mais sous l'autorité de l'Assemblée nationale, renforçant ainsi le régime parlementaire.
  • Thiers est limité dans ses pouvoirs, et les ministres sont responsables devant l'Assemblée, ce qui fait de la France un régime parlementaire.

Le départ de Thiers et l’arrivée du Maréchal de Mac-Mahon :

  • En 1873, les députés royalistes mettent Thiers en minorité, et il est contraint de quitter le pouvoir.
  • Le pouvoir est confié au Maréchal de Mac-Mahon, un conservateur et royaliste, par la loi du 20 novembre 1873. Mac-Mahon reçoit un mandat de 7 ans, mais il est irresponsable devant l'Assemblée nationale et ne peut dissoudre la Chambre des députés.
  • Pendant cette période, une commission de 30 députés rédige une constitution favorable à une monarchie parlementaire.

Les lois constitutionnelles de 1875 :

  • Janvier 1875 : Les lois constitutionnelles sont votées, marquant la stabilisation de la République.
  • L’amendement Wallon :
  • Un député républicain, Henri Wallon, propose un amendement important en janvier 1875. Il propose que le président de la République soit élu pour 7 ans, nommé par le Sénat et la Chambre des députés.
  • Résultat : L’amendement est adopté par 353 voix contre 355, éliminant ainsi définitivement la possibilité d'une monarchie.

Conséquence :

  • Le régime républicain est désormais installé. Le président élu par les deux chambres devient un président républicain, et l'idée d'une monarchie est définitivement écartée.


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