?La baisse tendancielle du taux de profit;
Selon Smith, le taux de profit a tendance à baisser sur le long terme à cause d'une exacérbation de la concurrence, qui finit toujours par ramener le prix à son un niveau initial voir plus bas à cause d'une compétitivité accrue pouvant entraîner une guerre des prix.
Selon Ricardo: La hausse de la population se traduit par la hausse de besoins alimentaires. Il faut donc cultiver de nouvelles terres afin de produire le nécessaire et nourrir la population. Cette hausse de la demande provoque une hausse tendancielle du prix du blé. Mais cette hausse du prix du blé s'accompagne selon Ricardo d'une hausse des salaires (ceux-ci ne pouvant pas tomber en dessous du seuil nécessaire pour le perpétuation de la main d'oeuvre). D'autre part la hausse du prix du blé s'accompagne d'une hausse de la rente foncière. Ainsi, les profits diminuent. A rappeler que Ricardo nomme ce mécanisme la rente différentielle. Imaginez qu'une hausse de la population entraîne le besoin de cultiver de nouvelles terres. Celles-ci seront moins fertiles naturellement. Ainsi les fermiers qui produisent sur ces terres ont un taux de profit très en deca du taux de profit moyen des fermiers de la société. Ainsi, les fermiers qui travaillent sur les premières terres les plus fertiles, veulent conserver leur taux de profit et tiennent à leur position. Ainsi, le rapport de force est pour le rentier, qui peut exiger une rente plus haute de la part du fermier, sans ça il trouvera facilement un autre fermier pour produire (la situation étant plus avantageuse sur les terres les plus fertiles, mêmes après paiement de la rente).
?
Selon Marx, le capital, 1867: Afin d'être toujours plus efficace et générer plus de profit, le capitaliste ne cesse d'innover. Il cherche avant tout à diminuer le temps de travail par unité produite, afin de faire des gains de productivité ; Pour se faire il peut soit baisser les salaires soit remplacer du capital variable (salariés) par du capital constant (machines...). Dans ce cas là, on augmente donc ce que Marx nomme la composition organique du capital, qui traduit le rapport du capital constant sur le capital variable. Ainsi sur le court terme, le capitaliste qui a innové le premier et a réussi a diminuer le temps de travail par unité produite, peut générer du profit car sa productivité du travail augmente (il vend à un coût moindre une même quantité, tandis que les autres vendent à un coût plus élevé ces mêmes quantités). Mais la concurrence inter-capitalistes est telle que les autres capitalistes vont s'aligner et imiter l'initiateur très rapidement. Au final les entreprises vont se mettre à produire la même chose avec les mêmes moyens, sur un même marché: il y a totale extorsion de la plus-value initiale réalisée. Il y a aussi plus de chômeurs a côté de ça car les capitalistes, s'efforçant de vouloir maintenir un certain profit, vont devoir continuer d'innover encore et encore au détriment du capital humain. L'accumulation du capital est donc, selon Marx, inéluctablement génératrice de baisse de profit, car la valeur, se trouvant uniquement dans le travail humain générée par la force de travail, baisse. En effet, la vraie valeur produite émane de la force de travail humain. L'accumulation d'un capital mort qui ne crée pas de vraie valeurs est voué à la perte de profit. Cela amène à la révolution dans un autre temps, car la classe prolétaire connait un chômage de masse.
?La baisse tendancielle du taux de profit;
Selon Smith, le taux de profit a tendance à baisser sur le long terme à cause d'une exacérbation de la concurrence, qui finit toujours par ramener le prix à son un niveau initial voir plus bas à cause d'une compétitivité accrue pouvant entraîner une guerre des prix.
Selon Ricardo: La hausse de la population se traduit par la hausse de besoins alimentaires. Il faut donc cultiver de nouvelles terres afin de produire le nécessaire et nourrir la population. Cette hausse de la demande provoque une hausse tendancielle du prix du blé. Mais cette hausse du prix du blé s'accompagne selon Ricardo d'une hausse des salaires (ceux-ci ne pouvant pas tomber en dessous du seuil nécessaire pour le perpétuation de la main d'oeuvre). D'autre part la hausse du prix du blé s'accompagne d'une hausse de la rente foncière. Ainsi, les profits diminuent. A rappeler que Ricardo nomme ce mécanisme la rente différentielle. Imaginez qu'une hausse de la population entraîne le besoin de cultiver de nouvelles terres. Celles-ci seront moins fertiles naturellement. Ainsi les fermiers qui produisent sur ces terres ont un taux de profit très en deca du taux de profit moyen des fermiers de la société. Ainsi, les fermiers qui travaillent sur les premières terres les plus fertiles, veulent conserver leur taux de profit et tiennent à leur position. Ainsi, le rapport de force est pour le rentier, qui peut exiger une rente plus haute de la part du fermier, sans ça il trouvera facilement un autre fermier pour produire (la situation étant plus avantageuse sur les terres les plus fertiles, mêmes après paiement de la rente).
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Selon Marx, le capital, 1867: Afin d'être toujours plus efficace et générer plus de profit, le capitaliste ne cesse d'innover. Il cherche avant tout à diminuer le temps de travail par unité produite, afin de faire des gains de productivité ; Pour se faire il peut soit baisser les salaires soit remplacer du capital variable (salariés) par du capital constant (machines...). Dans ce cas là, on augmente donc ce que Marx nomme la composition organique du capital, qui traduit le rapport du capital constant sur le capital variable. Ainsi sur le court terme, le capitaliste qui a innové le premier et a réussi a diminuer le temps de travail par unité produite, peut générer du profit car sa productivité du travail augmente (il vend à un coût moindre une même quantité, tandis que les autres vendent à un coût plus élevé ces mêmes quantités). Mais la concurrence inter-capitalistes est telle que les autres capitalistes vont s'aligner et imiter l'initiateur très rapidement. Au final les entreprises vont se mettre à produire la même chose avec les mêmes moyens, sur un même marché: il y a totale extorsion de la plus-value initiale réalisée. Il y a aussi plus de chômeurs a côté de ça car les capitalistes, s'efforçant de vouloir maintenir un certain profit, vont devoir continuer d'innover encore et encore au détriment du capital humain. L'accumulation du capital est donc, selon Marx, inéluctablement génératrice de baisse de profit, car la valeur, se trouvant uniquement dans le travail humain générée par la force de travail, baisse. En effet, la vraie valeur produite émane de la force de travail humain. L'accumulation d'un capital mort qui ne crée pas de vraie valeurs est voué à la perte de profit. Cela amène à la révolution dans un autre temps, car la classe prolétaire connait un chômage de masse.