Chômage conjoncturel :
• Causé par le ralentissement de l’économie.
• Lorsque la demande globale baisse (crise économique), les entreprises produisent moins et embauchent moins.
• Il diminue lorsque l’économie repart à la hausse.
• Chômage structurel :
• Lié aux transformations profondes du marché du travail (technologie, délocalisation, inadéquation des qualifications).
• Peut être aggravé par des rigidités comme le salaire minimum trop élevé ou des règles trop strictes pour licencier.
• Ne disparaît pas avec la reprise économique, il faut des réformes structurelles.
Définir et mesurer le chômage :
• Le chômage correspond aux personnes sans emploi, disponibles et en recherche active.
• Le taux de chômage = (nombre de chômeurs / population active) × 100.
• Le taux d’emploi = (nombre de personnes en emploi / population en âge de travailler) × 100.
Comprendre les causes du chômage :
• Frictions et inadéquations : certaines personnes mettent du temps à trouver un emploi correspondant à leurs compétences (problème d’appariement).
• Asymétries d’information :
• Les employeurs ne savent pas toujours quelles sont les compétences réelles des candidats.
• Certains préfèrent payer un “salaire d’efficience” (plus élevé) pour attirer les meilleurs travailleurs, ce qui exclut d’autres candidats.
• Analyser l’impact des institutions sur le chômage structurel :
• Salaire minimum :
• Un salaire minimum trop élevé peut décourager certaines entreprises d’embaucher.
• Règles de protection de l’emploi :
• Licenciements trop encadrés → entreprises hésitent à embaucher en CDI.
• Réformes possibles pour donner plus de flexibilité aux entreprises.
• Étudier les effets des fluctuations économiques sur le chômage conjoncturel :
• Quand l’activité économique ralentit → entreprises licencient → chômage augmente.
• Quand la croissance revient → entreprises embauchent → chômage diminue.
• Connaître les politiques mises en place pour lutter contre le chômage :
• Politique de soutien à la demande globale.
• Politique de réduction du coût du travail.
• Politique de formation pour améliorer l’adéquation entre offre et demande de travail.
• Politique de flexibilité du marché du travail pour limiter les rigidités.
• Chômage : Personnes en âge de travailler, sans emploi, disponibles et en recherche active.
• Sous-emploi : Personnes qui ont un emploi mais travaillent moins qu’elles ne le souhaiteraient (temps partiel subi).
• Indicateurs clés :
• Taux de chômage : proportion de chômeurs parmi les actifs.
• Taux d’emploi : proportion de personnes en emploi parmi la population en âge de travailler.
• Problèmes d’appariement entre l’offre et la demande de travail (inadéquation des compétences, localisation géographique des emplois).
• Asymétries d’information empêchant l’embauche.
• Rigidités du marché du travail (salaire minimum trop élevé, réglementation du travail trop stricte).
• Si le chômage est dû à un manque de demande, l’État peut :
• Augmenter les dépenses publiques (investissements, aides sociales).
• Réduire les impôts pour encourager la consommation.
• Baisser les taux d’intérêt pour favoriser l’investissement des entreprises.
• Réduction des charges sociales pour rendre l’embauche moins coûteuse.
• Exonérations fiscales pour les entreprises qui embauchent certains profils (jeunes, chômeurs longue durée).
• Permet d’adapter les qualifications des travailleurs aux besoins du marché.
• Développement de la formation continue et de l’apprentissage pour favoriser l’accès à l’emploi.
• Assouplir le droit du travail (faciliter l’embauche et le licenciement).
• Encourager les contrats plus souples (CDD, intérim, temps partiel).
• Faciliter la mobilité des travailleurs (aides au déménagement, reconnaissance des diplômes).