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Lycée
Terminale

Comment lutter contre le chômage ?

Economie

Définition

Chômage
Le chômage désigne la situation d'une personne en âge de travailler, sans emploi et qui est à la recherche active d'un travail.
Personne au chômage
Une "personne au chômage" est un individu appartenant à la pop active. La pop active regroupe la pop occupée( ayant un emploi) et chômeurs.
Taux de chômage
Le taux de chômage est le rapport entre le nb de chômeurs et le nb de pers actives. Le chômage est donc mesuré par celui-ci, il est également mesuré tous les mois, trimestres et ans.
Taux d'emploi
C'est le rapport en % entre le nb d'individus ayant un emploi et le nb total d'individus dans la pop active. Il est calculé par sous catégories: âge, sexe, niveau de diplômes.
Chômage conjoncturel
Le chômage conjoncturel désigne le taux de chômage lié aux fluctuations cycliques de l'économie.
Chômage structurel
Il est lié aux mutations des structures de l'économie (démographies, éco, sociales, institutionnelles, technologiques)
Contrat de travail
C'est un type de contrat par lequel une pers s'engage à effectuer un travail par un autre employeur moyennant une rémunération. Il doit respecter des règles collectives et juridiques, celles du code du travail.
Demande globale
C'est la somme de toutes le demandes de biens et de services pour l'ensemble des marchés d'un pays à un moment donné que ce soit: -dans le secteur privé ou public -par les conso ou entreprises -à l'intérieur ou extérieur du pays
Politique budgétaire
Elle consiste à utiliser le budget de l'Etat pour agir sur la conjoncture. Le budget englobe les recettes et dépenses de l'Etat. La politique budgétaire se compose de l'ensemble des mesures qui ont des conséquences sur les recettes et les dépenses de l'Etat.
Politique monéraire
C'est l'action par laquelle l'autorité monétaire, la banque centrale euro, agit sur l'offre de monnaie dans le but de remplir son obj de triple stabilité, à savoir la stabilité des taux I, de changes et des prix.
Cout du travail
Il désigne le salaire net auquel il faut rajouter l'ensemble des charges, à savoir les cotisations sociales, patronales et salariales.

I- LES SOURCES DU CHOMAGE

A) Définition et mesures

A retenir :

Le chômage est mesuré par deux institutions.

1) L'INSEE reprend les critères du BIT. Selon lui, un chômeur est une pers en âge de travailler qui répond à trois conditions:

  • être sans emploi, c.-à-d. ne pas avoir travaillé au moins 1hdurant une semaine de référence
  • être dispo pour prendre un emploi dans les 15j
  • avoir chercher activement un emploi dans le mois d'avant ou en avoir trouvé une qui commence dans moins de 3 mois.

Cette définition est utilisée dans tous les pays ce qui permet dans comparaison internationales.

A retenir :

2) Pole emploi: le chômeur se définit comme la pers sans emploi à la recherche d'un emploi susceptible de bénéficier d'un revenu de remplacement. Il s'agit de conditions cumulatives. L pers doit être totalement ou partiellement ans emploi et à la recherche d'un emploi. Pas de chômage sans recherche. Ces demandeurs sont enregistrés dans differentes catégories de demandeurs d'emploi en fct de leur dispo, type de contrat et de la durée de temps de travail souhaité = 5 catégories ( ABCDE).

Chômage augmente quand la pop active augmente + vite que le nb emploi mais une baisse peut être du à un retour à l'emploi ou à une sortie du marché du travail de la art des chômeurs découragés.


Taux chômage élevé = intéressant = chômage faible. Il relève la capacité des structures de prod à mobiliser la main - d'œuvre et la capacité de l'éco à favoriser l'inclusion sociale dans pers par l'emploi. Depuis le milieu des années 90, la hausse du taux d'emploi est due à une + grande participation des femmes même si le taux d'emploi des hommes reste supérieur, l'écart entre les 2 s'est réduit depuis 1975. De plus, le taux d'emploi chez les séniors augmente sous l'effet des mesures prises pour reculer l'âge de départ à la retraite.

A retenir :

Les frontières entre chômage, emploi et inactivité sont parfois flous, c'est pourquoi il existe deux indicateurs pour mettre en évidence la diversité des situations.

  • Halo du chômage: composé de pers sans emploi qui ne sont pas considérés comme chômeur au sens du BIT mais dont la situation s'en rapproche. Ces pers déclarent souhaiter travailler ou rechercher un emploi mais elles ne sont pas dispo dans les 15j et/ou elles n'ont pas fait de démarcher active de recherche d'emploi au cours des 4 dernières semaines.
  • Le sous-emploi: il comprend des pers qui ont un emploi et qui travaillent involontairement. Il s'agit de pers travaillant à temps partiel subi. Ces pers ont un emploi à temps partiel mais souhaitent travailler d'avantage et sot dipo pour le faire.

B) Les causes du chômage conjoncturel

Selon l'Organisation internationales du travail, la crise éco provoquée par le covid 19 pourrait détruire jusqu'à 24,7 millions d'emploi dans le monde.


En cas de ralentissement, le niveau de prod baisse pour s'adapter à la baisse de la conso. Entreprises gèlent les embauches et licencient leur main d'œuvre = hausse du C.C appelé aussi chômage keynésien. Et inversement, demande augm, entreprises augm niveau de prod = emploi ++ et diminution du chômage.

A retenir :

L'économiste OKUN a identifié une corrélation en fct du cycle économique entre le niveau de chômage et de la prod:

  • En période de crise, il constate que la hausse de prod n'engendre pas une diminution proportionnelle du taux de chômage. Ainsi, une hausse de 3% de la prod fait baisser le chômage de 1%
  • A l'inverse, en période de récession de l'économie, le chômage baisse - vite que le niveau de prod. Lorsque la prod diminue de 3%, le chômage augm de 1%. Cette théorie éco sur le chômage conjoncturel est connue sous le nom de LOI D'OKUN.

Pour Keynes, le niveau de l'emploi dépend de la demande anticipé.

Définition

Demande anticipée
Niveau de la demande auquel les entreprises pensent devoir faire face lorsque la prod sera mise en vente.

A retenir :

C'es à partir de cette demande que les entreprises vont déterminer leur niveau de prod et donc d'emploi. C'est donc l'insuffisance de la demande anticipée qui explique le chômage selon Keynes.

C) Le causes du chômage structurel

1) Les problèmes d'appariments

A retenir :

L'appariement correspond à une relation entre l'offre et la demande. Mais il existe des problèmes entre l'offre et la demande de travail:

  • Des "frictions" = écart entre le nb d'emplois offert sur le marché du travail et le nb de demande.
  • Des problèmes d'inadéquations spatiales: les offres d'emplois ne sont pas forcément localisées là ou se trouvent les demandeurs.
  • Des problèmes d'inadéquations de qualifications: il s'agit de de la structures des qualifications demandées par les employeurs qui peut évoluer et qui ne correspond plus à celles des travailleurs.
2) Les asymétries d'informations

On parle d'asymétrie d'info lors des échanges quand certains participants disposent d'info pertinents que d'autres n'ont pas. Le marché d'occasion auto Akerlof est une illustration des asy car il empêche la marché de trouver un équilibre.

Définition

Aléa morale
L'aléa moral est la situation qui découle du comportement opportuniste d'un agent quand son action n'est pas observée par son supérieur. Il concerne la quantité et la qualité du travail fourni dans l'emploi occupé. Les employeurs n'observent pas directement l'effort fourni par les employeurs. Ils peuvent mettre en place des procédures de surveillances mais sont couteuses et pas tjr efficaces.
Sélection adverse
Caractéristiques de travailleurs ne sont pas observables. Les salariés connaissent leur compétences, mais les employeurs les ignorent avant l'embauche. Les compétences des travailleurs sont hétérogènes pour des raisons lié à des caractéristiques inobservées chez les individus comme le gout à l'effort.

Les asy d'info, ou les entreprises doivent auster les salaires pour équilibrer l'offre et la demande, poussent les entreprises à offrir des salaires + élevés. Cela permet de résoudre deux problèmes: le recrutement et les incitations. Un alaire supérieur à celui des concurrents permet à l'entreprise d'attirer d'avantage de candidats et de sélectionner le meilleur.

Des salaires plus élevés incitent les salariés à maintenir leur poste et à augm leur productivité, par reconnaissance ou par peur de perdre leur emploi. Cela réduit le besoin de contrôle, ce qui compense l'augm des couts salariaux. Les primes et les augm liées à l'ancienneté sont des exemples de salaires d'efficience. Les employeurs peuvent utiliser ces salaires pour motiver les employés e les fixant au-dessus du salaire d'équilibre concurrentiel. Cependant, cela peut décourager certains employeurs incapables d'offrir de telles conditions, ce qui peut contribuer au chômage structurel en créant une distorsion sur le marché du travail.

3) Les effets des institutions

Contrat de travail

A retenir :

Ces règles institutionnelles peuvent avoir des effets positifs sur le chômage structurels:

  • Salaire minimum = assure un minimum de revenu, un salaire dit décent, auquel il peut subvenir à ses besoin de premières nécessités. Pour l'employeur, ce salaire facilite l'embauche et la grille interne des salaires.
  • Cadre horaire strict = à partir duquel le travailleur peut bénéficier d'heures supplémentaires, elles aussi réguler. Pour l'employeur, ce temps de travail garantit aussi la productivité du salarié car il est calculé de manière à préserver sa santé et limiter la fatigue.
  • Règles de protection de l'emploi, dans la cadre d'un CDI qui permet de garantir au salarié des indemnités si l'emploi est rompu par l'employeur.


Ces règles institutionnelles peuvent avoir des effets négatifs sur le chômage structurels:

Pour expliquer ce chômage, on peut évoquer le rôle néfaste d'institutions qui ne sont plus adoptées aux nouvelles caractéristiques de l'éco: législations trop rigides face aux mutations rapides que subissent les entreprises et qui leur demande une certaine flexibilité. = rigidités du marché du travail ( interventions extérieurs qui l'empêchent de trouver un équilibre).

  • Salaire minimum = alourdir le cout du travail, pour les emplois les + soumis à la concurrence des pays à bas salaire.
  • Le code du travail = cadre horaire qui ne correspond pas à tout le monde notamment des entreprises qui veulent moduler le temps de travail selon leur activité, le code du travail encadre donc ses aménagements ce qui peut empêcher l'embauche.
  • La protection de l'emploi = incertitude pour l'employeur dès lors qu'il n'est pas sur des couts induits par ce licenciement dès qu'il y a une baisse de prod ou veut licencier pour un travailler pas assez productif. Embaucher un CDI comporte alors des risques.

II- Les politiques de lutte contre le chômage

A) Le soutien de la demande globale permet il de baisser le chômage ?


Pour Keynes, le chômage massif des années 30 montre que le marché du travail n'arrive pas automatiquement à l'équilibre et qu'il peut y avoir un chômage involontaire qui s'explique par une insuffisance de la demande de biens et services. Selon lui pour résoudre le chômage, il faut relancer l'éco, c-à-d relancer la demande. Pour lui seul l'Etat peut suppléer la faiblesse de la demande en relançant l'investissement et/ou la conso par une politique de redistribution des revenus avantageant les ménages ou par une politique cherchant à créer des emplois.


La politique de relance Keynésienne peut être:

1) Une politique de relance budgétaire

A retenir :

Politique budgétaire = moyens multiples:

  • investissement publics qui créeront de l'activité pour une multitudes d'entreprises, les poussant elles-mêmes à investir.
  • Augm des salaires des fonctionnaires (France 1981).
  • Augm des revenus de transferts pour les + démunis
  • Baisse des impôts directs pour donner du pouvoir d'achat


Selon Keynes, il faut privilégier les revenus des + pauvres car ce sont eux qui consommeront le +, leur propension marginale à consommer est maximale alors que les + favorisés auront tendance à épargner. Le déficit budgétaire sera temporaire

2) Une politique de relance monétaire

A retenir :

Dans le cas d'une politique monétaire de relance, la BCE augm l'offre de monnaie en baissant son taux d'interet directeur. Cette baisse encourage la demande de crédit par les ménages et les entreprises et donc stimule l'activité éco. Les crédits sont - chers et agent prêt à s'endetter pour consommer +

B) La baisse du cout du travail peut-elle réduire le chômage ?


Selon les néoclassiques, le chômage est due à un coup du travail trop élevé. Ce coup insiste les entreprises à délocaliser leur prod dans les pays à bas salaire ou à substituer le capital travail.

A retenir :

Il existe différents moyens:

  • en diminuant les cotisations sociales: inciter les entreprises à embaucher certains types de chômeurs en leur proposant en contreparties un allègement des cotisations. Les travailleurs peu qualifiés sont souvent les cibles de ce type de politique. L'intérêt de baisser les cotisations réside dans le fait que l'on ne touche pas au pv d'achat des salariés car le salaire net reste identique.


  • en proposant des contrats aidés: c'est des emplois à court terme subventionnés par l'Etat qui doivent permettre aux chômeurs d'acquérir une qualification ou expérience pro pour trouver ensuite un vrai emploi. Le contrat de réinsertion, de qualification, de retour à l'emploi, les contrats jeunes font parties de ce traitement social du chômage.


Les entrepreneurs sont incités à embaucher davantage lorsque le cout marginal du travail devient inferieur à la productivité marginale. En d'autres termes, embaucher un salarié supplémentaire devient rentable car ce dernier rapportera + à 'entreprise qu'il ne coute. Cela rend les entreprises +compétitives notamment sur les marchés nationaux et internationaux en améliorant leur compétitivité prix. La baisse du cout du travail permet ainsi d'augm les profits des entreprises, qui sont partagés entre capital et le travail. Selon le théorème d'Helmut Schmidt "les profits d'auj sont les investissements de demain et les emplois d'après demain".

C) La formation et la flexibilité du marché du travail permettent elles de lutter contre le chômage ?

Les politiques de formation et de flexibilité sont une réponse du chômage structurel. Elles ont pour obj la déréglementation du marché du travail afin de favoriser son fonctionnement et sa réactivité face au choc éco.

Il existe plusieurs moyens pour lutter contre ce chômage:

A retenir :

La flexibilité du marché du travail: elle représente l'ensemble des mesures qi permettent aux entreprises d'adapter leur volume de travail aux évolutions de la demande.


Le recours à la flexibilité a pour obj de rendre le marché du travail + concurrentiel = supprimer les rigidités en terme de rémunération, temps de travail, possibilité d'embauche ou licencier. En permettant aux entreprises de réagir + rapidement aux variations de la demande, la flexibilité permet d'accroitre la compétitivité des entreprises et créer de l'emploi. Il existe plusieurs formes de flexibilité:

  • F quantitative externe: effectifs employés varient suivant les besoins des entreprises de l'entreprise (CDD, intérim)
  • F quantitative interne: variation du temps de travail en fct des besoins des entreprises (heures supplémentaires, chômage partiel, temps partiel...)
  • F fonctionnelle: variation des postes de travail auxquels sont affectés les salaires
  • F salariales: individualisation des rémunérations


Les politiques de lutte contre le chômage S, partent aussi sur la formation, la qualification absente ou inadaptée considérée comme une cause majeure de chômage. En effet, la formation a un rôle important à jouer dans le domaine de l'emploi. Renforcement de l'emploi des + jeunes par la formation initiale puisque la qualification est une protection contre le chômage. Renforcement des - jeunes avec formation continue.

Cependant ceux qui bénéficient le + de la formation continue sont les cadres or ce sont eux qui sont - touchés par le chômage. Accent sur la formation pro des chômeurs.

Lycée
Terminale

Comment lutter contre le chômage ?

Economie

Définition

Chômage
Le chômage désigne la situation d'une personne en âge de travailler, sans emploi et qui est à la recherche active d'un travail.
Personne au chômage
Une "personne au chômage" est un individu appartenant à la pop active. La pop active regroupe la pop occupée( ayant un emploi) et chômeurs.
Taux de chômage
Le taux de chômage est le rapport entre le nb de chômeurs et le nb de pers actives. Le chômage est donc mesuré par celui-ci, il est également mesuré tous les mois, trimestres et ans.
Taux d'emploi
C'est le rapport en % entre le nb d'individus ayant un emploi et le nb total d'individus dans la pop active. Il est calculé par sous catégories: âge, sexe, niveau de diplômes.
Chômage conjoncturel
Le chômage conjoncturel désigne le taux de chômage lié aux fluctuations cycliques de l'économie.
Chômage structurel
Il est lié aux mutations des structures de l'économie (démographies, éco, sociales, institutionnelles, technologiques)
Contrat de travail
C'est un type de contrat par lequel une pers s'engage à effectuer un travail par un autre employeur moyennant une rémunération. Il doit respecter des règles collectives et juridiques, celles du code du travail.
Demande globale
C'est la somme de toutes le demandes de biens et de services pour l'ensemble des marchés d'un pays à un moment donné que ce soit: -dans le secteur privé ou public -par les conso ou entreprises -à l'intérieur ou extérieur du pays
Politique budgétaire
Elle consiste à utiliser le budget de l'Etat pour agir sur la conjoncture. Le budget englobe les recettes et dépenses de l'Etat. La politique budgétaire se compose de l'ensemble des mesures qui ont des conséquences sur les recettes et les dépenses de l'Etat.
Politique monéraire
C'est l'action par laquelle l'autorité monétaire, la banque centrale euro, agit sur l'offre de monnaie dans le but de remplir son obj de triple stabilité, à savoir la stabilité des taux I, de changes et des prix.
Cout du travail
Il désigne le salaire net auquel il faut rajouter l'ensemble des charges, à savoir les cotisations sociales, patronales et salariales.

I- LES SOURCES DU CHOMAGE

A) Définition et mesures

A retenir :

Le chômage est mesuré par deux institutions.

1) L'INSEE reprend les critères du BIT. Selon lui, un chômeur est une pers en âge de travailler qui répond à trois conditions:

  • être sans emploi, c.-à-d. ne pas avoir travaillé au moins 1hdurant une semaine de référence
  • être dispo pour prendre un emploi dans les 15j
  • avoir chercher activement un emploi dans le mois d'avant ou en avoir trouvé une qui commence dans moins de 3 mois.

Cette définition est utilisée dans tous les pays ce qui permet dans comparaison internationales.

A retenir :

2) Pole emploi: le chômeur se définit comme la pers sans emploi à la recherche d'un emploi susceptible de bénéficier d'un revenu de remplacement. Il s'agit de conditions cumulatives. L pers doit être totalement ou partiellement ans emploi et à la recherche d'un emploi. Pas de chômage sans recherche. Ces demandeurs sont enregistrés dans differentes catégories de demandeurs d'emploi en fct de leur dispo, type de contrat et de la durée de temps de travail souhaité = 5 catégories ( ABCDE).

Chômage augmente quand la pop active augmente + vite que le nb emploi mais une baisse peut être du à un retour à l'emploi ou à une sortie du marché du travail de la art des chômeurs découragés.


Taux chômage élevé = intéressant = chômage faible. Il relève la capacité des structures de prod à mobiliser la main - d'œuvre et la capacité de l'éco à favoriser l'inclusion sociale dans pers par l'emploi. Depuis le milieu des années 90, la hausse du taux d'emploi est due à une + grande participation des femmes même si le taux d'emploi des hommes reste supérieur, l'écart entre les 2 s'est réduit depuis 1975. De plus, le taux d'emploi chez les séniors augmente sous l'effet des mesures prises pour reculer l'âge de départ à la retraite.

A retenir :

Les frontières entre chômage, emploi et inactivité sont parfois flous, c'est pourquoi il existe deux indicateurs pour mettre en évidence la diversité des situations.

  • Halo du chômage: composé de pers sans emploi qui ne sont pas considérés comme chômeur au sens du BIT mais dont la situation s'en rapproche. Ces pers déclarent souhaiter travailler ou rechercher un emploi mais elles ne sont pas dispo dans les 15j et/ou elles n'ont pas fait de démarcher active de recherche d'emploi au cours des 4 dernières semaines.
  • Le sous-emploi: il comprend des pers qui ont un emploi et qui travaillent involontairement. Il s'agit de pers travaillant à temps partiel subi. Ces pers ont un emploi à temps partiel mais souhaitent travailler d'avantage et sot dipo pour le faire.

B) Les causes du chômage conjoncturel

Selon l'Organisation internationales du travail, la crise éco provoquée par le covid 19 pourrait détruire jusqu'à 24,7 millions d'emploi dans le monde.


En cas de ralentissement, le niveau de prod baisse pour s'adapter à la baisse de la conso. Entreprises gèlent les embauches et licencient leur main d'œuvre = hausse du C.C appelé aussi chômage keynésien. Et inversement, demande augm, entreprises augm niveau de prod = emploi ++ et diminution du chômage.

A retenir :

L'économiste OKUN a identifié une corrélation en fct du cycle économique entre le niveau de chômage et de la prod:

  • En période de crise, il constate que la hausse de prod n'engendre pas une diminution proportionnelle du taux de chômage. Ainsi, une hausse de 3% de la prod fait baisser le chômage de 1%
  • A l'inverse, en période de récession de l'économie, le chômage baisse - vite que le niveau de prod. Lorsque la prod diminue de 3%, le chômage augm de 1%. Cette théorie éco sur le chômage conjoncturel est connue sous le nom de LOI D'OKUN.

Pour Keynes, le niveau de l'emploi dépend de la demande anticipé.

Définition

Demande anticipée
Niveau de la demande auquel les entreprises pensent devoir faire face lorsque la prod sera mise en vente.

A retenir :

C'es à partir de cette demande que les entreprises vont déterminer leur niveau de prod et donc d'emploi. C'est donc l'insuffisance de la demande anticipée qui explique le chômage selon Keynes.

C) Le causes du chômage structurel

1) Les problèmes d'appariments

A retenir :

L'appariement correspond à une relation entre l'offre et la demande. Mais il existe des problèmes entre l'offre et la demande de travail:

  • Des "frictions" = écart entre le nb d'emplois offert sur le marché du travail et le nb de demande.
  • Des problèmes d'inadéquations spatiales: les offres d'emplois ne sont pas forcément localisées là ou se trouvent les demandeurs.
  • Des problèmes d'inadéquations de qualifications: il s'agit de de la structures des qualifications demandées par les employeurs qui peut évoluer et qui ne correspond plus à celles des travailleurs.
2) Les asymétries d'informations

On parle d'asymétrie d'info lors des échanges quand certains participants disposent d'info pertinents que d'autres n'ont pas. Le marché d'occasion auto Akerlof est une illustration des asy car il empêche la marché de trouver un équilibre.

Définition

Aléa morale
L'aléa moral est la situation qui découle du comportement opportuniste d'un agent quand son action n'est pas observée par son supérieur. Il concerne la quantité et la qualité du travail fourni dans l'emploi occupé. Les employeurs n'observent pas directement l'effort fourni par les employeurs. Ils peuvent mettre en place des procédures de surveillances mais sont couteuses et pas tjr efficaces.
Sélection adverse
Caractéristiques de travailleurs ne sont pas observables. Les salariés connaissent leur compétences, mais les employeurs les ignorent avant l'embauche. Les compétences des travailleurs sont hétérogènes pour des raisons lié à des caractéristiques inobservées chez les individus comme le gout à l'effort.

Les asy d'info, ou les entreprises doivent auster les salaires pour équilibrer l'offre et la demande, poussent les entreprises à offrir des salaires + élevés. Cela permet de résoudre deux problèmes: le recrutement et les incitations. Un alaire supérieur à celui des concurrents permet à l'entreprise d'attirer d'avantage de candidats et de sélectionner le meilleur.

Des salaires plus élevés incitent les salariés à maintenir leur poste et à augm leur productivité, par reconnaissance ou par peur de perdre leur emploi. Cela réduit le besoin de contrôle, ce qui compense l'augm des couts salariaux. Les primes et les augm liées à l'ancienneté sont des exemples de salaires d'efficience. Les employeurs peuvent utiliser ces salaires pour motiver les employés e les fixant au-dessus du salaire d'équilibre concurrentiel. Cependant, cela peut décourager certains employeurs incapables d'offrir de telles conditions, ce qui peut contribuer au chômage structurel en créant une distorsion sur le marché du travail.

3) Les effets des institutions

Contrat de travail

A retenir :

Ces règles institutionnelles peuvent avoir des effets positifs sur le chômage structurels:

  • Salaire minimum = assure un minimum de revenu, un salaire dit décent, auquel il peut subvenir à ses besoin de premières nécessités. Pour l'employeur, ce salaire facilite l'embauche et la grille interne des salaires.
  • Cadre horaire strict = à partir duquel le travailleur peut bénéficier d'heures supplémentaires, elles aussi réguler. Pour l'employeur, ce temps de travail garantit aussi la productivité du salarié car il est calculé de manière à préserver sa santé et limiter la fatigue.
  • Règles de protection de l'emploi, dans la cadre d'un CDI qui permet de garantir au salarié des indemnités si l'emploi est rompu par l'employeur.


Ces règles institutionnelles peuvent avoir des effets négatifs sur le chômage structurels:

Pour expliquer ce chômage, on peut évoquer le rôle néfaste d'institutions qui ne sont plus adoptées aux nouvelles caractéristiques de l'éco: législations trop rigides face aux mutations rapides que subissent les entreprises et qui leur demande une certaine flexibilité. = rigidités du marché du travail ( interventions extérieurs qui l'empêchent de trouver un équilibre).

  • Salaire minimum = alourdir le cout du travail, pour les emplois les + soumis à la concurrence des pays à bas salaire.
  • Le code du travail = cadre horaire qui ne correspond pas à tout le monde notamment des entreprises qui veulent moduler le temps de travail selon leur activité, le code du travail encadre donc ses aménagements ce qui peut empêcher l'embauche.
  • La protection de l'emploi = incertitude pour l'employeur dès lors qu'il n'est pas sur des couts induits par ce licenciement dès qu'il y a une baisse de prod ou veut licencier pour un travailler pas assez productif. Embaucher un CDI comporte alors des risques.

II- Les politiques de lutte contre le chômage

A) Le soutien de la demande globale permet il de baisser le chômage ?


Pour Keynes, le chômage massif des années 30 montre que le marché du travail n'arrive pas automatiquement à l'équilibre et qu'il peut y avoir un chômage involontaire qui s'explique par une insuffisance de la demande de biens et services. Selon lui pour résoudre le chômage, il faut relancer l'éco, c-à-d relancer la demande. Pour lui seul l'Etat peut suppléer la faiblesse de la demande en relançant l'investissement et/ou la conso par une politique de redistribution des revenus avantageant les ménages ou par une politique cherchant à créer des emplois.


La politique de relance Keynésienne peut être:

1) Une politique de relance budgétaire

A retenir :

Politique budgétaire = moyens multiples:

  • investissement publics qui créeront de l'activité pour une multitudes d'entreprises, les poussant elles-mêmes à investir.
  • Augm des salaires des fonctionnaires (France 1981).
  • Augm des revenus de transferts pour les + démunis
  • Baisse des impôts directs pour donner du pouvoir d'achat


Selon Keynes, il faut privilégier les revenus des + pauvres car ce sont eux qui consommeront le +, leur propension marginale à consommer est maximale alors que les + favorisés auront tendance à épargner. Le déficit budgétaire sera temporaire

2) Une politique de relance monétaire

A retenir :

Dans le cas d'une politique monétaire de relance, la BCE augm l'offre de monnaie en baissant son taux d'interet directeur. Cette baisse encourage la demande de crédit par les ménages et les entreprises et donc stimule l'activité éco. Les crédits sont - chers et agent prêt à s'endetter pour consommer +

B) La baisse du cout du travail peut-elle réduire le chômage ?


Selon les néoclassiques, le chômage est due à un coup du travail trop élevé. Ce coup insiste les entreprises à délocaliser leur prod dans les pays à bas salaire ou à substituer le capital travail.

A retenir :

Il existe différents moyens:

  • en diminuant les cotisations sociales: inciter les entreprises à embaucher certains types de chômeurs en leur proposant en contreparties un allègement des cotisations. Les travailleurs peu qualifiés sont souvent les cibles de ce type de politique. L'intérêt de baisser les cotisations réside dans le fait que l'on ne touche pas au pv d'achat des salariés car le salaire net reste identique.


  • en proposant des contrats aidés: c'est des emplois à court terme subventionnés par l'Etat qui doivent permettre aux chômeurs d'acquérir une qualification ou expérience pro pour trouver ensuite un vrai emploi. Le contrat de réinsertion, de qualification, de retour à l'emploi, les contrats jeunes font parties de ce traitement social du chômage.


Les entrepreneurs sont incités à embaucher davantage lorsque le cout marginal du travail devient inferieur à la productivité marginale. En d'autres termes, embaucher un salarié supplémentaire devient rentable car ce dernier rapportera + à 'entreprise qu'il ne coute. Cela rend les entreprises +compétitives notamment sur les marchés nationaux et internationaux en améliorant leur compétitivité prix. La baisse du cout du travail permet ainsi d'augm les profits des entreprises, qui sont partagés entre capital et le travail. Selon le théorème d'Helmut Schmidt "les profits d'auj sont les investissements de demain et les emplois d'après demain".

C) La formation et la flexibilité du marché du travail permettent elles de lutter contre le chômage ?

Les politiques de formation et de flexibilité sont une réponse du chômage structurel. Elles ont pour obj la déréglementation du marché du travail afin de favoriser son fonctionnement et sa réactivité face au choc éco.

Il existe plusieurs moyens pour lutter contre ce chômage:

A retenir :

La flexibilité du marché du travail: elle représente l'ensemble des mesures qi permettent aux entreprises d'adapter leur volume de travail aux évolutions de la demande.


Le recours à la flexibilité a pour obj de rendre le marché du travail + concurrentiel = supprimer les rigidités en terme de rémunération, temps de travail, possibilité d'embauche ou licencier. En permettant aux entreprises de réagir + rapidement aux variations de la demande, la flexibilité permet d'accroitre la compétitivité des entreprises et créer de l'emploi. Il existe plusieurs formes de flexibilité:

  • F quantitative externe: effectifs employés varient suivant les besoins des entreprises de l'entreprise (CDD, intérim)
  • F quantitative interne: variation du temps de travail en fct des besoins des entreprises (heures supplémentaires, chômage partiel, temps partiel...)
  • F fonctionnelle: variation des postes de travail auxquels sont affectés les salaires
  • F salariales: individualisation des rémunérations


Les politiques de lutte contre le chômage S, partent aussi sur la formation, la qualification absente ou inadaptée considérée comme une cause majeure de chômage. En effet, la formation a un rôle important à jouer dans le domaine de l'emploi. Renforcement de l'emploi des + jeunes par la formation initiale puisque la qualification est une protection contre le chômage. Renforcement des - jeunes avec formation continue.

Cependant ceux qui bénéficient le + de la formation continue sont les cadres or ce sont eux qui sont - touchés par le chômage. Accent sur la formation pro des chômeurs.

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