Le travail ( L )

Sa quantité peut être mesurée de deux manières :

- le nombre de travailleurs ( population active occupée )

- le nombre d’heures travaillées = nombre de travailleurs x durée moyenne du travail.

Elle dépend de :

- la population totale et de son âge

- des lois de l’âge de départ à la retraite

- du pourcentage de personne en emploi, le taux d’emploi ( [ PAO / population en âge de travailler ] x100, soit 1-Taux de chômage).

- durée du travail

- des flux migratoires.

Le capital fixe est, pour les comptables nationaux, l’ensemble des biens durables de production acquis pour être utilisés plus d’un an dans le processus de production.

Ex : moyen de transport, machine…

Le capital ( K ) fixe

Le K est un stock de biens durables de production, son niveau dépend de deux flux :

- Le flux d’investissement matériel.

- Le flux de destruction de capital fixe, la CCF qui est en fonction de l’usure et du déclassement technique ( l’obsolescence ).

Mesure statistique des dépenses d’investissement supp pour une année :

qui vont augmenter ou maintenir le stock de capital fixe / formation brute de capitale fixe ( FBCF ).

Pour produire davantage , les entreprises et les administration publiques ( APU ) peuvent utiliser davantage de L et de K. C’est le principe de a croissance économique dite extensible, elle repose sur l’accumulation des facteurs de productions.

- L’efficacité avec laquelle le travail et le capital sont combinés, employés, est appelée productivité globale des facteurs de production ( P.G.F ).

Calcul de la P.G.F : PIB

Q de travail + Q de K.fixe

Comment améliorer la P.G.F ?

L’amélioration de la P.G.F dépend notamment du Progrès Technique ( P-T = toutes les nouvelles manières de produire, d’organiser le travail et au nouveaux produits qui permettent d’accroître la production sans utiliser d’avantage de facteur de production ) .

Le P-T s’incarne dans les innovations. C’est l’application économique d’une découverte ( invention). L’innovation améliore la qualité du capital fixe.

Innovations de produits  : mise sur le marché de nouveau produits.

Innovations de procédés : utilisation de nouvelles techniques de production et/ou de vente, elle conduit à augmenter la productivité de l’entreprise donc à l’abaissement des coûts de production.

Innovations organisationnelles : mise en place de nouveaux modes d’organisation de la production dans les entreprises, elle conduit à augmenter la productivité de l’entreprise donc à l’abaissement des coûts de production.

La modélisation de la croissance et des contributions à la croissance économique.

Robert SOLOW cherchera à mesurer la contribution de la variation de la quantité de travail et de la quantité de capital à la variation du PIB réel. Il faut alors faire un travail de modélisation, on parle de la fonction de production de mise en relation mathématiques de la variation du PIB réel et de la variation des quantités de facteurs de production .

Son analyse repose sur deux postulats :

- La croissance économique ne devrait s’expliquer que part l’accumulation des facteurs de production

- La variation du PIB devrait être strictement égal à la variation des quantités de facteurs de production.

Le PT et l’amélioration de la PGF ne tombe pas du ciel : l’innovation est endogène à l’activité économique.