Le processus de socialisation diffère selon le milieu social et les groupes sociaux, chacun étant porteur d'un système de normes et de valeurs particulières, ce qu'on appelle la socialisation différenciée. En effet, on observe des modalités très variables de la transmission des normes d'un milieu social à l'autre dans la mesure où les manières de vivre ne sont pas identiques dans les différentes catégories sociales: on peut, par exemple, opposer le mode de socialisation dans la bourgeoisie à celui qui s'opère dans le monde ouvrier et généralement "populaire". Les pratiques de loisirs, les pratiques culturelles, le rapport au corps, au langage... peuvent ainsi varier selon les catégories sociales. La socialisation contribue également à l'apprentissage des rôles sociaux, c'est-à-dire des règles de comportement attendues d'un individu en fonction de sa position sociale au sein d'un groupe, qui définit le statut. A cet égard, le rôle attribué à chacun en fonction de son sexe biologique induit une socialisation différente des filles et des garçons, avec des attentes différenciées pesant sur chacun. A leur manière, famille, école, groupes de pairs ou médias contribuent à fabriquer l'identité masculine ou féminine. En ce sens, le terme de "genre" est préféré pour designer la différence sexuée. Il montre bien que l'identité liée au sexe relève d'une construction sociale. Les stéréotypes de genre sont alors la croyance que certaines aptitudes ou certains traits de personnalité spécifiques aux garçons d'une part, aux filles d'autre part, seraient présents dès la naissance, alors qu'ils sont transmis de génération en génération. Forgés pendant l'enfance et l'adolescence, ces stéréotypes sont l'origine d'inégalités entre les sexes dans la sphère professionnelles et domestiques.
Le processus de socialisation diffère selon le milieu social et les groupes sociaux, chacun étant porteur d'un système de normes et de valeurs particulières, ce qu'on appelle la socialisation différenciée. En effet, on observe des modalités très variables de la transmission des normes d'un milieu social à l'autre dans la mesure où les manières de vivre ne sont pas identiques dans les différentes catégories sociales: on peut, par exemple, opposer le mode de socialisation dans la bourgeoisie à celui qui s'opère dans le monde ouvrier et généralement "populaire". Les pratiques de loisirs, les pratiques culturelles, le rapport au corps, au langage... peuvent ainsi varier selon les catégories sociales. La socialisation contribue également à l'apprentissage des rôles sociaux, c'est-à-dire des règles de comportement attendues d'un individu en fonction de sa position sociale au sein d'un groupe, qui définit le statut. A cet égard, le rôle attribué à chacun en fonction de son sexe biologique induit une socialisation différente des filles et des garçons, avec des attentes différenciées pesant sur chacun. A leur manière, famille, école, groupes de pairs ou médias contribuent à fabriquer l'identité masculine ou féminine. En ce sens, le terme de "genre" est préféré pour designer la différence sexuée. Il montre bien que l'identité liée au sexe relève d'une construction sociale. Les stéréotypes de genre sont alors la croyance que certaines aptitudes ou certains traits de personnalité spécifiques aux garçons d'une part, aux filles d'autre part, seraient présents dès la naissance, alors qu'ils sont transmis de génération en génération. Forgés pendant l'enfance et l'adolescence, ces stéréotypes sont l'origine d'inégalités entre les sexes dans la sphère professionnelles et domestiques.