Introduction

Les GAFAM ,soient Google ,Apple, Facebook, Amazon et Microsoft sont les 5 entreprises multinationales qui dominent internet. Il produisent des biens et des services tels que des appareils connectés ou encore des messageries pour lesquelles ils utilisent des ressources, des biens de production et de main-d’œuvre.
Mais ils sont critiqués pour leurs exploitations des ressources et de leurs optimisations fiscales
I. Produire des richesses
A) Qu’est que la production?
La production désigne l’activité économique consistant à créer des biens et des services. On distingue deux types de productions:
Définition
B) Qui produit?
On distingue 3 types d’organisations productives:
- les entreprises qui fournissent une production marchande
- les administrations publiques qui fournissent une production non marchand
- les secteurs de l’économie sociale et solidaire(asso, fondation, coopératives, mutuelle, ONG)qui fournissent une production marchande ou non marchande.
A retenir :
Les administrations publiques regroupent l’Etat, les collectivités locales et tous les organismes produisant des services non marchands financés par l’Etat par l’intermédiaire des impôts , taxes, cotisations sociales (hôpitaux publics, Education Nationale, mairie…)
Elles ont une mission particulière : rendre un service public. Elles produisent en réponse à des besoins collectifs et non avec un objectif de rentabilité (but non lucratif). D’autres dépenses sont prises en charge par la collectivité pour assurer l’intérêt général, par souci de solidarité social: autrement, seules les personnes à revenus élevés pourraient prétendre à l’éducation ou aux soins de santé par exemple.
A retenir :
Les associations sont des structures privées, qui fournissent néanmoins des services utiles pour la société.
Leur secteur est très hétérogène : tourisme, culture, loisirs, sport, partis politiques, syndicats, humanitaire, anciens combattants, association de quartier, de protection de l’environnement.
Bref tout ce qui peut permettre aux individus d’être des acteurs. Car ces organisations regroupent des personnes s’associant volontairement.
Certaines opèrent sur un profit et vendent des services marchands, d’autres dépendent totalement des dons privés ou des subventions publiques.
Leur point commun est que, même si elles réalisent un profit, celui-ci doit toujours être réinvesti dans l’association, pour la formation des salariés et des activités sociales : leur but est donc non lucratif.
A retenir :
Dans le langage courant, qui dit entreprise dit usine. Mais dans le langage économique les entreprises ne sont pas toutes des usines ! Car l’entreprise au sens économique peut être aussi bien le petit commerce, que la société multinationale, l’exploitant agricole, le producteur de voitures que la SNCF.
Ce qui constitue l’entreprise, c’est le fait d’être une unité de production dont l’objectif est de vendre sur un marché des biens et des services marchands.
Les biens produits peuvent être des biens de consommations, des biens d’équipement ou encore des biens intermédiaires.
L’entreprise a comme objectif la réalisation d’un profit : le but est lucratif. C’est ce qui la distingue des autres agents producteurs (association, administration ). Certaines entreprises sont contrôlées par l’Etat et sont donc des entreprises publiques.
Elles peuvent avoir un objectif lucratif, comme les entreprises privées. D’autres sont chargées de mission de service public, même si le service qu’elles fournissent est marchand.
II.Comment produit-on?
Pour produire des biens et des services une entreprise doit utiliser des facteurs de production, c'est-à -dire des ressources qui ne sont ni détruites ni consommées ni transformées au cours de la production.
On distingue 2 types de facteurs de production: le travail(employés) et le capital(locaux, machines…).
A cela s'ajoutent les consommations intermédiaires,des biens et des services qui sont détruits ou transformés au cours de la production afin de réaliser d'autres biens et services, exemple: pub, électricité, transport…
Ainsi les ressources naturelles sont des exemples des consommations intermédiaires lorsqu'elles sont utilisées.
Pour produire, les entreprises ont recours à un capital informatique plus ou moins avancé.
A retenir :
Produire, c’est transformer des consommations intermédiaires (dont les ressources naturelles fournies par la nature) en d’autres biens ou services , selon que le produit est matériel ou pas.
Cette action de transformation s’effectue grâce à des facteurs de production : le travail, le capital et la technologie, qui désigne toutes les innovations permettant de produire de manière plus efficace.
III. Mesurer la richesse créée ?
Il ne faut pas confondre le chiffre d'affaires(=recettes gagnées grâce à la vente de biens et de services) avec la valeur ajoutée ou le bénéfice.
Le chiffre d’affaires permet de mesurer le montant des ventes mais ne mesure pas ce que l’entreprise a réellement créé grâce à ses facteurs de productions ni même ce qu’elle a vraiment gagné après qu’on a déduit toutes les dépenses qu’elle a effectuées pour produire.

Définition
IV. Quelles sont les limites des indicateurs de richesse ?
A. Le PIB, un indicateur limité
Bien que le PIB soit utile en permettant d’effectuer des comparaisons sur la création de richesse entre pays, elle ne prend pas en compte certains éléments comme le travail domestique, c’est un indicateur global ne donnant aucune indication sur la qualité de vie.
Le PIB n’est pas adapté pour évaluer la qualité de vie car c’est un indicateur quantitative. Il désigne la somme des richesses créer dans un territoire mais ne dit pas comment la richesse est repartie au sein de la population, si le PIB/habitant permet de prendre en compte la taille de la population , ce n’est qu’une moyenne.
B. Les limites écologiques de la croissance économique
Qui dit croissances économique dit que le PIB a augmenté durant une longue période bien que soit positive économiquement, elle entraine des effets néfaste pour la collectivité: surconsommation, réchauffement climatique…
Pour l’Etat la prise de décision pour lutter de façon importante et efficace contre le réchauffement climatique est difficile en raison de l’activité économique : arrêt de production= -argent.
Synthèse – bilan
A retenir :
Pour mesurer la création de richesses, les organisations productives et les économistes se sont dotés d’indicateurs économiques :
- Le chiffre d’affaire d’une entreprise correspond à la valeur de l’ensemble des biens et services vendus par une entreprise sur un marché. Cet indicateur permet de mesurer ce qui a été vendu.
- La valeur ajoutée est l’indicateur qui correspond à la valeur réellement créée par une entreprise. Pour les administrations publiques et les associations, la mesure de la valeur ajoutée est plus complexe car elles ne vendent pas toute leur production de façon marchande.
- Le bénéfices est un indicateur qui permet de rendre compte de ce que le producteur gagne une fois qu’il a payé ses consommations intermédiaires, ses salariés et ses impôts.
Le PIB est un indicateur macroéconomique, c’est-à-dire qu’il cherche à mesurer la richesse au niveau d’un pays. Il est calculé en additionnant les valeurs ajoutées créées dans un pays au cours d’une année, qu’elles proviennent des productions macrchandes des entreprises ou des productions non marchandes des administrations publiques. Il permet de mesurer la croissansce économique d’un pays, qui est l’évolution du PIB durant une année, sans tenir compte de la variation des prix.
Depuis plusieurs années, ce sont les pays émergents qui connaissent la croissance la plus forte. Toutefois, le PIB par habitant est une moyenne globale qui ne permet pas de rendre compte des inégalité dans la répartition des revenus entre les habitants d’un pays. Or, celles-ci ne cessent d’augmenter depuis les années 1970 et mettent en péril le modèle démocratique . Par ailleurs, la croissance du PIB ne tient compte ni des destructions irréversibles des ressources naturelles , ni de la pollution émise lors de la production. On parle donc des limites environnementales de la croissance.
