I. Définition du Moyen Âge
A. Une période longue et dynamique
- Le Moyen Âge s'étend sur près de mille ans, de 500 à 1500, mais ces dates sont des conventions, surtout utilisées pour l'Occident.
- Il s'agit d'une période marquée par des phases de transition plutôt que des événements fixes, nécessitant une vision dynamique des changements sociaux et politiques.
- Par exemple, la carte politique évolue considérablement : les royaumes barbares comme les Ostrogoths, les Wisigoths et les Francs dominent au début, mais disparaissent ou se transforment avec le temps.
B. Une définition négative
- Le terme "Moyen Âge" a été créé par des intellectuels du XVIe siècle qui considéraient cette époque comme un entre-deux entre l'Antiquité et leur propre période, la Renaissance.
- Les contemporains de cette époque n'avaient pas conscience de vivre une période intermédiaire, mais la voyaient comme leur temps présent.
- Cette période est également marquée par la transformation de la civilisation européenne, qui passe d’une situation moins avancée à des découvertes majeures comme l’ouverture des routes atlantiques.
II. Limites chronologiques
A. La transition entre l’Antiquité et le Moyen Âge (IVe - VIe siècles)
- La fin de l'Antiquité romaine est marquée par le triomphe du christianisme et la chute de l'Empire romain d'Occident.
- Les provinces de l'Empire sont conquises par des peuples germaniques, formant des royaumes romano-barbares, tandis que l'Empire d'Orient devient l'Empire byzantin (jusqu'en 1453).
B. La transition vers la Renaissance (1450)
- Le XIVe siècle est marqué par une grande peste qui réduit la population européenne d’un tiers à moitié.
- À partir du milieu du XVe siècle, l’économie et la démographie redémarrent, accompagnées de la centralisation des monarchies et des grandes découvertes comme la conquête des Amériques.
III. Périodisation interne
A. Le Haut Moyen Âge (500-1000)
- Les provinces romaines se transforment en royaumes romano-barbares où les populations locales et conquérantes fusionnent progressivement.
- Le christianisme s’étend hors des régions romanisées vers la Germanie, la Scandinavie et les îles britanniques.
- La Méditerranée devient un espace de contact entre civilisations (islam, Byzance, royaumes européens).
B. Le Moyen Âge central (1000-1300)
- Cette période connaît une forte expansion démographique et économique, soutenue par l'essor des seigneuries et des relations féodales.
- L’absence de grandes catastrophes permet une meilleure production agricole, un commerce accru et une prospérité relative.
C. Le Moyen Âge tardif (1300-1500)
- Cette période est marquée par la peste noire et la crise démographique, mais aussi par la centralisation des monarchies comme en France et en Castille.
- Les grandes découvertes marquent la fin de cette période, notamment l’ouverture des routes atlantiques et la conquête des Amériques.
IV. Principaux caractères de la civilisation médiévale
A. Une civilisation latine et chrétienne
- Le latin et les langues vernaculaires :
- Le latin reste la langue dominante dans l’administration, la religion et l’enseignement, bien qu’il cède progressivement sa place aux langues vernaculaires.
- À la fin du Moyen Âge, les langues comme le français ou l’italien surpassent le latin dans de nombreux domaines.
- La chrétienté :
- Le christianisme structure toute la société, au-delà de la spiritualité, en régulant les relations sociales et politiques.
- Les clercs dominent la société et contrôlent les institutions, influençant à la fois les pratiques religieuses et la vie quotidienne.
B. Des sociétés très inégalitaires
- Pauvreté généralisée :
- La majorité de la population est paysanne et pauvre, tandis qu’une élite riche (noblesse, clergé, royauté) détient la richesse foncière.
- Les échanges économiques sont limités et la plupart des biens circulent par prédation, dons ou héritage.
- Inégalités et domination sociale :
- La société est organisée autour de privilèges juridiques et sociaux, avec une distinction entre aristocratie (élite riche et puissante) et noblesse (critères biologiques et juridiques).
- Les privilèges se traduisent par le pouvoir, la richesse et l’accès exclusif aux carrières ecclésiastiques.
C. L’organisation politique
- Les royaumes chrétiens dominent, mais ils ne ressemblent pas aux États modernes. Le pouvoir est souvent décentralisé et partagé avec l’aristocratie et l’Église.
- Le roi exerce des fonctions limitées : faire la guerre, rendre la justice, protéger l’Église.
- La seigneurie est une forme d’organisation politique et sociale où un propriétaire foncier détient des droits sur les habitants de ses terres.
- À la fin du Moyen Âge, les monarchies commencent à récupérer le pouvoir de ban, amorçant une transition vers l’absolutisme.
I. Définition du Moyen Âge
A. Une période longue et dynamique
- Le Moyen Âge s'étend sur près de mille ans, de 500 à 1500, mais ces dates sont des conventions, surtout utilisées pour l'Occident.
- Il s'agit d'une période marquée par des phases de transition plutôt que des événements fixes, nécessitant une vision dynamique des changements sociaux et politiques.
- Par exemple, la carte politique évolue considérablement : les royaumes barbares comme les Ostrogoths, les Wisigoths et les Francs dominent au début, mais disparaissent ou se transforment avec le temps.
B. Une définition négative
- Le terme "Moyen Âge" a été créé par des intellectuels du XVIe siècle qui considéraient cette époque comme un entre-deux entre l'Antiquité et leur propre période, la Renaissance.
- Les contemporains de cette époque n'avaient pas conscience de vivre une période intermédiaire, mais la voyaient comme leur temps présent.
- Cette période est également marquée par la transformation de la civilisation européenne, qui passe d’une situation moins avancée à des découvertes majeures comme l’ouverture des routes atlantiques.
II. Limites chronologiques
A. La transition entre l’Antiquité et le Moyen Âge (IVe - VIe siècles)
- La fin de l'Antiquité romaine est marquée par le triomphe du christianisme et la chute de l'Empire romain d'Occident.
- Les provinces de l'Empire sont conquises par des peuples germaniques, formant des royaumes romano-barbares, tandis que l'Empire d'Orient devient l'Empire byzantin (jusqu'en 1453).
B. La transition vers la Renaissance (1450)
- Le XIVe siècle est marqué par une grande peste qui réduit la population européenne d’un tiers à moitié.
- À partir du milieu du XVe siècle, l’économie et la démographie redémarrent, accompagnées de la centralisation des monarchies et des grandes découvertes comme la conquête des Amériques.
III. Périodisation interne
A. Le Haut Moyen Âge (500-1000)
- Les provinces romaines se transforment en royaumes romano-barbares où les populations locales et conquérantes fusionnent progressivement.
- Le christianisme s’étend hors des régions romanisées vers la Germanie, la Scandinavie et les îles britanniques.
- La Méditerranée devient un espace de contact entre civilisations (islam, Byzance, royaumes européens).
B. Le Moyen Âge central (1000-1300)
- Cette période connaît une forte expansion démographique et économique, soutenue par l'essor des seigneuries et des relations féodales.
- L’absence de grandes catastrophes permet une meilleure production agricole, un commerce accru et une prospérité relative.
C. Le Moyen Âge tardif (1300-1500)
- Cette période est marquée par la peste noire et la crise démographique, mais aussi par la centralisation des monarchies comme en France et en Castille.
- Les grandes découvertes marquent la fin de cette période, notamment l’ouverture des routes atlantiques et la conquête des Amériques.
IV. Principaux caractères de la civilisation médiévale
A. Une civilisation latine et chrétienne
- Le latin et les langues vernaculaires :
- Le latin reste la langue dominante dans l’administration, la religion et l’enseignement, bien qu’il cède progressivement sa place aux langues vernaculaires.
- À la fin du Moyen Âge, les langues comme le français ou l’italien surpassent le latin dans de nombreux domaines.
- La chrétienté :
- Le christianisme structure toute la société, au-delà de la spiritualité, en régulant les relations sociales et politiques.
- Les clercs dominent la société et contrôlent les institutions, influençant à la fois les pratiques religieuses et la vie quotidienne.
B. Des sociétés très inégalitaires
- Pauvreté généralisée :
- La majorité de la population est paysanne et pauvre, tandis qu’une élite riche (noblesse, clergé, royauté) détient la richesse foncière.
- Les échanges économiques sont limités et la plupart des biens circulent par prédation, dons ou héritage.
- Inégalités et domination sociale :
- La société est organisée autour de privilèges juridiques et sociaux, avec une distinction entre aristocratie (élite riche et puissante) et noblesse (critères biologiques et juridiques).
- Les privilèges se traduisent par le pouvoir, la richesse et l’accès exclusif aux carrières ecclésiastiques.
C. L’organisation politique
- Les royaumes chrétiens dominent, mais ils ne ressemblent pas aux États modernes. Le pouvoir est souvent décentralisé et partagé avec l’aristocratie et l’Église.
- Le roi exerce des fonctions limitées : faire la guerre, rendre la justice, protéger l’Église.
- La seigneurie est une forme d’organisation politique et sociale où un propriétaire foncier détient des droits sur les habitants de ses terres.
- À la fin du Moyen Âge, les monarchies commencent à récupérer le pouvoir de ban, amorçant une transition vers l’absolutisme.