L'économie des cités grecques : notions de base
Définition de l'économie
- Le terme "oikonomia" provient de la combinaison de "oikos" (maison) et "nomos" (loi ou gestion), signifiant l'art de gérer le patrimoine d'une maison.
- Sous Aristote, le concept évolue pour inclure la gestion de l'État, élargissant ainsi la portée de l'économie au-delà de la simple gestion domestique.
Autosuffisance et richesses foncières
- L'économie d'un oikos est principalement axée sur l'autosuffisance alimentaire, essentielle pour la survie des cités.
- Les richesses foncières sont directement liées à la possession de terres, qui sont la base de la production agricole.
- L'artisanat commence à jouer un rôle croissant, avec des entreprises utilisant des esclaves pour augmenter la production.
Commerce et échanges
- Le commerce maritime est crucial, car il permet d'importer des denrées et matières premières non produites localement.
- Les cités exportent des produits, notamment d'Athènes, et les échanges sont taxés, constituant une source de revenus pour la cité.
- Les marchands, appelés "emporos", investissent dans des expéditions commerciales, souvent financées par des prêts à haut risque.
Monnaie et systèmes financiers
- Les échanges se font avec de la monnaie frappée (argent) et une monnaie de bronze pour les transactions intérieures.
- L'émergence de bureaux de change (trapeza) dans les ports, qui évoluent vers des banques modernes, facilitent les transactions.
- Des figures comme Pasion, un ancien esclave devenu banquier, illustrent la mobilité sociale et économique dans ce système.
Une crise économique ?
Concentration des terres à Sparte
- La rhétra d'Epitadeus à Sparte favorise la concentration des terres, notamment par l'héritage des filles.
- Les guerres entraînent des mortalités élevées, laissant des terres aux filles uniques, ce qui incite à des mariages d'intérêt pour regrouper les terres.
- Cette concentration peut mener à des inégalités économiques et à des tensions sociales au sein de la cité.
Situation économique à Athènes
- À Athènes, des champs hypothéqués et des débats archéologiques suggèrent une crise économique potentielle.
- Xénophon propose une spécialisation agricole pour améliorer l'autosuffisance et la vente sur le marché.
- La dépendance climatique rend l'économie agricole vulnérable, entraînant des périodes de pénurie.
Impact des guerres et du commerce
- La perte d'alliés et de la flotte par Athènes complique les routes commerciales, affectant l'économie.
- La concurrence avec des productions locales, comme la céramique campanienne, réduit la demande pour les produits athéniens.
- En 400 av. J.-C., la valeur des marchandises athéniennes atteint 9 millions de drachmes, mais fluctue avec la stabilité des routes commerciales.
Problèmes constants : blé et budget
Dépendance au blé
- Après les guerres, Athènes fait face à des disettes, rendant l'importation de blé cruciale.
- Les relations avec les Thraces de Bosphore sont essentielles pour garantir l'approvisionnement en blé.
- Des magistrats, les sitophylaques, surveillent les importations pour s'assurer que 2/3 du blé aille à l'agora.
Gestion budgétaire d'Athènes
- Le budget d'Athènes doit financer l'armée et les activités religieuses, ce qui devient difficile après la perte de l'empire.
- Les mines d'argent de Laurion et d'autres ressources sont exploitées pour maintenir les finances de la cité.
- L'eisphora, un impôt sur les riches, est instauré pour soutenir les efforts de guerre, avec des groupes de riches (symmories) responsables du financement.
Réformes financières au IVe siècle
- Au IVe siècle, une rationalisation budgétaire est mise en place, avec des ouvrages comme ceux de Xénophon sur les revenus.
- Les réformes d'Eubule augmentent les revenus d'Athènes de 130 talents à 400 talents.
- Les régions comme la Sicile et l'Italie prospèrent, tandis qu'Athènes doit s'adapter à une nouvelle réalité économique.
L'économie des cités grecques : notions de base
Définition de l'économie
- Le terme "oikonomia" provient de la combinaison de "oikos" (maison) et "nomos" (loi ou gestion), signifiant l'art de gérer le patrimoine d'une maison.
- Sous Aristote, le concept évolue pour inclure la gestion de l'État, élargissant ainsi la portée de l'économie au-delà de la simple gestion domestique.
Autosuffisance et richesses foncières
- L'économie d'un oikos est principalement axée sur l'autosuffisance alimentaire, essentielle pour la survie des cités.
- Les richesses foncières sont directement liées à la possession de terres, qui sont la base de la production agricole.
- L'artisanat commence à jouer un rôle croissant, avec des entreprises utilisant des esclaves pour augmenter la production.
Commerce et échanges
- Le commerce maritime est crucial, car il permet d'importer des denrées et matières premières non produites localement.
- Les cités exportent des produits, notamment d'Athènes, et les échanges sont taxés, constituant une source de revenus pour la cité.
- Les marchands, appelés "emporos", investissent dans des expéditions commerciales, souvent financées par des prêts à haut risque.
Monnaie et systèmes financiers
- Les échanges se font avec de la monnaie frappée (argent) et une monnaie de bronze pour les transactions intérieures.
- L'émergence de bureaux de change (trapeza) dans les ports, qui évoluent vers des banques modernes, facilitent les transactions.
- Des figures comme Pasion, un ancien esclave devenu banquier, illustrent la mobilité sociale et économique dans ce système.
Une crise économique ?
Concentration des terres à Sparte
- La rhétra d'Epitadeus à Sparte favorise la concentration des terres, notamment par l'héritage des filles.
- Les guerres entraînent des mortalités élevées, laissant des terres aux filles uniques, ce qui incite à des mariages d'intérêt pour regrouper les terres.
- Cette concentration peut mener à des inégalités économiques et à des tensions sociales au sein de la cité.
Situation économique à Athènes
- À Athènes, des champs hypothéqués et des débats archéologiques suggèrent une crise économique potentielle.
- Xénophon propose une spécialisation agricole pour améliorer l'autosuffisance et la vente sur le marché.
- La dépendance climatique rend l'économie agricole vulnérable, entraînant des périodes de pénurie.
Impact des guerres et du commerce
- La perte d'alliés et de la flotte par Athènes complique les routes commerciales, affectant l'économie.
- La concurrence avec des productions locales, comme la céramique campanienne, réduit la demande pour les produits athéniens.
- En 400 av. J.-C., la valeur des marchandises athéniennes atteint 9 millions de drachmes, mais fluctue avec la stabilité des routes commerciales.
Problèmes constants : blé et budget
Dépendance au blé
- Après les guerres, Athènes fait face à des disettes, rendant l'importation de blé cruciale.
- Les relations avec les Thraces de Bosphore sont essentielles pour garantir l'approvisionnement en blé.
- Des magistrats, les sitophylaques, surveillent les importations pour s'assurer que 2/3 du blé aille à l'agora.
Gestion budgétaire d'Athènes
- Le budget d'Athènes doit financer l'armée et les activités religieuses, ce qui devient difficile après la perte de l'empire.
- Les mines d'argent de Laurion et d'autres ressources sont exploitées pour maintenir les finances de la cité.
- L'eisphora, un impôt sur les riches, est instauré pour soutenir les efforts de guerre, avec des groupes de riches (symmories) responsables du financement.
Réformes financières au IVe siècle
- Au IVe siècle, une rationalisation budgétaire est mise en place, avec des ouvrages comme ceux de Xénophon sur les revenus.
- Les réformes d'Eubule augmentent les revenus d'Athènes de 130 talents à 400 talents.
- Les régions comme la Sicile et l'Italie prospèrent, tandis qu'Athènes doit s'adapter à une nouvelle réalité économique.