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CM GREC S11

L'économie des cités grecques : notions de base

Définition de l'économie

  • Le terme "oikonomia" provient de la combinaison de "oikos" (maison) et "nomos" (loi ou gestion), signifiant l'art de gérer le patrimoine d'une maison.
  • Sous Aristote, le concept évolue pour inclure la gestion de l'État, élargissant ainsi la portée de l'économie au-delà de la simple gestion domestique.

Autosuffisance et richesses foncières

  • L'économie d'un oikos est principalement axée sur l'autosuffisance alimentaire, essentielle pour la survie des cités.
  • Les richesses foncières sont directement liées à la possession de terres, qui sont la base de la production agricole.
  • L'artisanat commence à jouer un rôle croissant, avec des entreprises utilisant des esclaves pour augmenter la production.

Commerce et échanges

  • Le commerce maritime est crucial, car il permet d'importer des denrées et matières premières non produites localement.
  • Les cités exportent des produits, notamment d'Athènes, et les échanges sont taxés, constituant une source de revenus pour la cité.
  • Les marchands, appelés "emporos", investissent dans des expéditions commerciales, souvent financées par des prêts à haut risque.

Monnaie et systèmes financiers

  • Les échanges se font avec de la monnaie frappée (argent) et une monnaie de bronze pour les transactions intérieures.
  • L'émergence de bureaux de change (trapeza) dans les ports, qui évoluent vers des banques modernes, facilitent les transactions.
  • Des figures comme Pasion, un ancien esclave devenu banquier, illustrent la mobilité sociale et économique dans ce système.

Une crise économique ?

Concentration des terres à Sparte

  • La rhétra d'Epitadeus à Sparte favorise la concentration des terres, notamment par l'héritage des filles.
  • Les guerres entraînent des mortalités élevées, laissant des terres aux filles uniques, ce qui incite à des mariages d'intérêt pour regrouper les terres.
  • Cette concentration peut mener à des inégalités économiques et à des tensions sociales au sein de la cité.

Situation économique à Athènes

  • À Athènes, des champs hypothéqués et des débats archéologiques suggèrent une crise économique potentielle.
  • Xénophon propose une spécialisation agricole pour améliorer l'autosuffisance et la vente sur le marché.
  • La dépendance climatique rend l'économie agricole vulnérable, entraînant des périodes de pénurie.

Impact des guerres et du commerce

  • La perte d'alliés et de la flotte par Athènes complique les routes commerciales, affectant l'économie.
  • La concurrence avec des productions locales, comme la céramique campanienne, réduit la demande pour les produits athéniens.
  • En 400 av. J.-C., la valeur des marchandises athéniennes atteint 9 millions de drachmes, mais fluctue avec la stabilité des routes commerciales.

Problèmes constants : blé et budget

Dépendance au blé

  • Après les guerres, Athènes fait face à des disettes, rendant l'importation de blé cruciale.
  • Les relations avec les Thraces de Bosphore sont essentielles pour garantir l'approvisionnement en blé.
  • Des magistrats, les sitophylaques, surveillent les importations pour s'assurer que 2/3 du blé aille à l'agora.

Gestion budgétaire d'Athènes

  • Le budget d'Athènes doit financer l'armée et les activités religieuses, ce qui devient difficile après la perte de l'empire.
  • Les mines d'argent de Laurion et d'autres ressources sont exploitées pour maintenir les finances de la cité.
  • L'eisphora, un impôt sur les riches, est instauré pour soutenir les efforts de guerre, avec des groupes de riches (symmories) responsables du financement.

Réformes financières au IVe siècle

  • Au IVe siècle, une rationalisation budgétaire est mise en place, avec des ouvrages comme ceux de Xénophon sur les revenus.
  • Les réformes d'Eubule augmentent les revenus d'Athènes de 130 talents à 400 talents.
  • Les régions comme la Sicile et l'Italie prospèrent, tandis qu'Athènes doit s'adapter à une nouvelle réalité économique.



CM GREC S11

L'économie des cités grecques : notions de base

Définition de l'économie

  • Le terme "oikonomia" provient de la combinaison de "oikos" (maison) et "nomos" (loi ou gestion), signifiant l'art de gérer le patrimoine d'une maison.
  • Sous Aristote, le concept évolue pour inclure la gestion de l'État, élargissant ainsi la portée de l'économie au-delà de la simple gestion domestique.

Autosuffisance et richesses foncières

  • L'économie d'un oikos est principalement axée sur l'autosuffisance alimentaire, essentielle pour la survie des cités.
  • Les richesses foncières sont directement liées à la possession de terres, qui sont la base de la production agricole.
  • L'artisanat commence à jouer un rôle croissant, avec des entreprises utilisant des esclaves pour augmenter la production.

Commerce et échanges

  • Le commerce maritime est crucial, car il permet d'importer des denrées et matières premières non produites localement.
  • Les cités exportent des produits, notamment d'Athènes, et les échanges sont taxés, constituant une source de revenus pour la cité.
  • Les marchands, appelés "emporos", investissent dans des expéditions commerciales, souvent financées par des prêts à haut risque.

Monnaie et systèmes financiers

  • Les échanges se font avec de la monnaie frappée (argent) et une monnaie de bronze pour les transactions intérieures.
  • L'émergence de bureaux de change (trapeza) dans les ports, qui évoluent vers des banques modernes, facilitent les transactions.
  • Des figures comme Pasion, un ancien esclave devenu banquier, illustrent la mobilité sociale et économique dans ce système.

Une crise économique ?

Concentration des terres à Sparte

  • La rhétra d'Epitadeus à Sparte favorise la concentration des terres, notamment par l'héritage des filles.
  • Les guerres entraînent des mortalités élevées, laissant des terres aux filles uniques, ce qui incite à des mariages d'intérêt pour regrouper les terres.
  • Cette concentration peut mener à des inégalités économiques et à des tensions sociales au sein de la cité.

Situation économique à Athènes

  • À Athènes, des champs hypothéqués et des débats archéologiques suggèrent une crise économique potentielle.
  • Xénophon propose une spécialisation agricole pour améliorer l'autosuffisance et la vente sur le marché.
  • La dépendance climatique rend l'économie agricole vulnérable, entraînant des périodes de pénurie.

Impact des guerres et du commerce

  • La perte d'alliés et de la flotte par Athènes complique les routes commerciales, affectant l'économie.
  • La concurrence avec des productions locales, comme la céramique campanienne, réduit la demande pour les produits athéniens.
  • En 400 av. J.-C., la valeur des marchandises athéniennes atteint 9 millions de drachmes, mais fluctue avec la stabilité des routes commerciales.

Problèmes constants : blé et budget

Dépendance au blé

  • Après les guerres, Athènes fait face à des disettes, rendant l'importation de blé cruciale.
  • Les relations avec les Thraces de Bosphore sont essentielles pour garantir l'approvisionnement en blé.
  • Des magistrats, les sitophylaques, surveillent les importations pour s'assurer que 2/3 du blé aille à l'agora.

Gestion budgétaire d'Athènes

  • Le budget d'Athènes doit financer l'armée et les activités religieuses, ce qui devient difficile après la perte de l'empire.
  • Les mines d'argent de Laurion et d'autres ressources sont exploitées pour maintenir les finances de la cité.
  • L'eisphora, un impôt sur les riches, est instauré pour soutenir les efforts de guerre, avec des groupes de riches (symmories) responsables du financement.

Réformes financières au IVe siècle

  • Au IVe siècle, une rationalisation budgétaire est mise en place, avec des ouvrages comme ceux de Xénophon sur les revenus.
  • Les réformes d'Eubule augmentent les revenus d'Athènes de 130 talents à 400 talents.
  • Les régions comme la Sicile et l'Italie prospèrent, tandis qu'Athènes doit s'adapter à une nouvelle réalité économique.


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