I) L’Italie et la Première Guerre Mondiale
A) Entrée en guerre
- L'Italie entre en guerre en mai 1915, après avoir été membre de la Triple Alliance depuis le traité du Bardo, qui a placé la Tunisie sous influence française.
- Le pacte de Londres d'avril 1915 incite l'Italie à rejoindre la Triple Entente, promettant la récupération de territoires irrédents tels que le Trentin, le Tyrol, l'Istrie, et des parties de la Dalmatie.
- La pression exercée par la France et l'Angleterre sur l'Italie pour entrer en guerre est significative, car l'Italie n'est ni agressée ni envahie, rendant la mobilisation du consentement populaire nécessaire.
- Des débats internes entre élites interventionnistes et neutralistes compliquent la décision d'entrer en guerre, avec des manifestations orchestrées à Turin, Rome et Florence pour soutenir l'intervention.
- Le 24 mai 1915, l'Italie déclare la guerre à l'Allemagne, malgré un sentiment d'indifférence parmi les masses ouvrières et paysannes.
- La mobilisation de l'Italie est marquée par un mélange de consentement et de désespoir, les hommes étant poussés à la guerre malgré leur réticence initiale.
B) Construction du consentement
- La construction du consentement repose sur des discours valorisant le devoir, l'honneur et la promesse de récupérer des territoires, présentant la guerre comme un second Risorgimento.
- Des méthodes de pression, de coercition et de violence sont utilisées pour mobiliser les hommes, avec 1,6 million de soldats mobilisés, principalement des paysans.
- Le monde ouvrier est mobilisé à l'arrière, où un système d'organisation pseudo-militaire est mis en place pour gérer l'économie et les usines.
- Les militaires appliquent des méthodes d'obéissance strictes, influençant également l'administration et la gestion des ressources.
- La mobilisation est marquée par une obéissance dure, où les soldats sont souvent traités de manière inégale par rapport à d'autres armées.
- Cette dynamique de consentement et de coercition prépare le terrain pour l'émergence du fascisme en Italie.
C) Front italien
- Les conditions de combat sur le front italien sont uniques, avec des soldats combattant en haute altitude, souvent sous le contrôle autrichien depuis 1914.
- Les soldats italiens, peu entraînés, rencontrent des difficultés pour conquérir ces hauteurs, subissant des bombardements d'artillerie.
- L'approvisionnement et l'évacuation des troupes sont compliqués, les soldats se cachant derrière des rochers pour se protéger.
- Un sentiment de défiance du haut commandement italien envers ses troupes est présent, entraînant un traitement inégal par rapport aux autres armées.
- L'historiographie a longtemps négligé la souffrance des soldats italiens, mais des recherches récentes ont mis en lumière cette réalité.
- L'ascension du fascisme s'appuie sur cette gestion des élites durant la guerre, transformant le cadre politique et social de l'Italie.
I) L’Italie et la Première Guerre Mondiale
A) Entrée en guerre
- L'Italie entre en guerre en mai 1915, après avoir été membre de la Triple Alliance depuis le traité du Bardo, qui a placé la Tunisie sous influence française.
- Le pacte de Londres d'avril 1915 incite l'Italie à rejoindre la Triple Entente, promettant la récupération de territoires irrédents tels que le Trentin, le Tyrol, l'Istrie, et des parties de la Dalmatie.
- La pression exercée par la France et l'Angleterre sur l'Italie pour entrer en guerre est significative, car l'Italie n'est ni agressée ni envahie, rendant la mobilisation du consentement populaire nécessaire.
- Des débats internes entre élites interventionnistes et neutralistes compliquent la décision d'entrer en guerre, avec des manifestations orchestrées à Turin, Rome et Florence pour soutenir l'intervention.
- Le 24 mai 1915, l'Italie déclare la guerre à l'Allemagne, malgré un sentiment d'indifférence parmi les masses ouvrières et paysannes.
- La mobilisation de l'Italie est marquée par un mélange de consentement et de désespoir, les hommes étant poussés à la guerre malgré leur réticence initiale.
B) Construction du consentement
- La construction du consentement repose sur des discours valorisant le devoir, l'honneur et la promesse de récupérer des territoires, présentant la guerre comme un second Risorgimento.
- Des méthodes de pression, de coercition et de violence sont utilisées pour mobiliser les hommes, avec 1,6 million de soldats mobilisés, principalement des paysans.
- Le monde ouvrier est mobilisé à l'arrière, où un système d'organisation pseudo-militaire est mis en place pour gérer l'économie et les usines.
- Les militaires appliquent des méthodes d'obéissance strictes, influençant également l'administration et la gestion des ressources.
- La mobilisation est marquée par une obéissance dure, où les soldats sont souvent traités de manière inégale par rapport à d'autres armées.
- Cette dynamique de consentement et de coercition prépare le terrain pour l'émergence du fascisme en Italie.
C) Front italien
- Les conditions de combat sur le front italien sont uniques, avec des soldats combattant en haute altitude, souvent sous le contrôle autrichien depuis 1914.
- Les soldats italiens, peu entraînés, rencontrent des difficultés pour conquérir ces hauteurs, subissant des bombardements d'artillerie.
- L'approvisionnement et l'évacuation des troupes sont compliqués, les soldats se cachant derrière des rochers pour se protéger.
- Un sentiment de défiance du haut commandement italien envers ses troupes est présent, entraînant un traitement inégal par rapport aux autres armées.
- L'historiographie a longtemps négligé la souffrance des soldats italiens, mais des recherches récentes ont mis en lumière cette réalité.
- L'ascension du fascisme s'appuie sur cette gestion des élites durant la guerre, transformant le cadre politique et social de l'Italie.