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Chapitre 6: L'orientation scolaire et professionnelle

Introduction:

L’adolescence est une période critique car, pendant l’adolescence, le processus de développement de l'identité peut être conceptualisé comme une série de crises et de décisions dans plusieurs domaines.

Les décisions et transitions dans le domaine de l'éducation sont généralement considérés comme l'un des plus importants.

  • Choix des études supérieures ou de métiers: durant l’adolescence, les jeunes prennent des décisions concernant leur avenir scolaire et professionnel. On fait donc des études sur comment les adolescents arrivent à faire des choix, etc.
  • Toutefois, les choix faits pendant l'enseignement secondaire peuvent avoir des implications à long terme → ça pourrait déterminer le parcours des jeunes par la suite !

Ce qui est important à retenir, c’est que le processus d’orientation est un processus tout au long de la vie. Ce n'est pas une étape ou un moment clé, c'est un processus qui n'est pas stable et qui évolue. Pendant certaines périodes, on va requestionner les choix qu'on a fait.

Il y a des enjeux multiples :

  • Motivation
  • Épanouissement
  • Financier (pour l'individu mais il y a aussi un coût pour la société)
  • C’est important pour l’individu mais aussi société : si on n'arrive pas à trouver ce qui va nous épanouir, ça peut avoir un impact négatif.

Nouveaux défis : on est dans une société dans laquelle l’offre de formation de plus en plus large & une plus grande instabilité de l’emploi. C'est pour cela que le processus de choix est de plus en plus difficile !

  • FWB : transition entre l’enseignement obligatoire et l’enseignement supérieur n’est pas aisée : près de 60% des jeunes de 18 ans ne savent pas vers quel métier se diriger ; problème général de désorientation, des échecs ou des abandons dans l’enseignement supérieur.
  • 300 à 400 millions d'euros sont jetés par les fenêtres chaque année dû au fait qu’un étudiant sur deux rate en première année.

Le modèle de Bronfenbrenner:


Il examine les dynamiques entre la personne et son environnement et le rôle que ces dynamiques jouent dans le développement d'une personne. Dans les sociétés occidentales, on a tendance a pointer avant tout la responsabilité individuelle lors des processus de choix d’études et de carrière, il ne faut

pas oublier que la capacité a s’orienter n’est pas naturelle et nécessite un apprentissage. Lorsque l’adolescent s’oriente, il est l’objet d’un ensemble d’influences.

  • Influences multiples : Dans le fait qu’un individu choisisse de faire des études de psychologie, des éléments individuelles ont du jouer, mais il se peut que les parents aient eux aussi fait l’université , des amis qui font l’université
  • Pour la première personne qui va s’inscrire a l’université le parcours est plus difficile, pas en fonction des caractéristiques individuelles, mais en fonction des proches. Cela détermine la manière dont on réagit à des échecs a l’université, par exemple. Ils n’ont pas de références dans leur famille pour savoir comment gérer, il y a plus de chances qu’il de crochent.

Les résultats de la présente étude ont des implications tant pour les enseignants que pour les conseillers. Il est bien connu que les enseignants jouent un rôle clé dans la vie académique des étudiants et dans le développement de leurs intérêts académiques.

Être capable de faire un choix bien fondé suppose une image de soi réaliste, ou les étudiants sont capables d'identifier et d'articuler leurs intérêts, leurs forces et leurs faiblesses. 

Dans ce contexte, les enseignants ont une responsabilité cruciale pour stimuler les intérêts naissants des étudiants, notamment dans les premières années de l'enseignement secondaire

Les enseignants pourraient jouer un rôle important dans une tentative de rompre avec les mécanismes obstinés et indésirables du phénomène de cascade, en ne basant pas leurs conseils de choix uniquement sur des critères de réussite, mais en tenant également compte des intérêts des élèves.

Une connaissance accrue des déterminants sous-jacents du choix pourrait aider les enseignants a offrir des conseils aux étudiants qui rencontrent des difficultés dans leur processus de choix. De manière analogue, les conseillers d'orientation bénéficient d'une compréhension accrue de l'interaction complexe des différents déterminants du choix."

Les perspectives théoriques:

Il y a eu une évolution des conceptions et des pratiques (en lien avec évolution de la société), et donc aussi une évolution dans les approches, les perspectives, la recherche. On part de l’adéquationnisme des aptitudes pour aller vers l’adéquationnisme des aptitudes, intérêts, valeurs, besoins. Ensuite on s’intéressait à la connaissance de soi, pour finir avec l’éducation au choix (éduquer les personnes à être agents de leur processus scolaire).

• Chaque perspective met en évidence des éléments spécifiques d'un même complexe puzzle, et ils doivent donc être considérés comme complémentaires plutôt que des perspectives contradictoires.

Dans la littérature, on peut distinguer trois approches théoriques pour examiner/ expliquer

l’orientation scolaire :

• Matching perspective (une perspective d'adéquation)

• Developmental perspective (une perspective de développement)

• Social-cognitive perspective (une perspective sociocognitive)

La matching perspective:

L'idée centrale de la perspective d'adéquation est la correspondance ou l'ajustement entre les caractéristiques d'une personne (intérêts, valeurs et capacités) et les caractéristiques d'une étude ou d'une profession.

Critiques:

Bien que la notion d'aptitude soit très attrayante dans un cadre de choix, elle peut aussi être très

trompeuse et trop simpliste en ce sens qu'elle implique une relation individuelle rigide entre un étudiant et un alternative de choix. Cette approche suggère une relation statique entre les intérêts et les choix possibles. Cependant, il est important de souligner la nécessité d'une perspective plus dynamique car il est très probable que les intérêts changent au cours de l'enseignement secondaire pour plusieurs raisons.

La dévelopmental perspective:

Les théories de la perspective du développement intègrent la dimension sociale et considèrent le choix éducatif comme faisant partie du développement continu d’une personne dans le cadre de l'apprentissage tout au long de la vie. Selon la phase de la vie, la perception par rapport à la réalité au métier évolue.

  • La théorie de la circonstance et du compromis: certaines périodes sont plus pertinentes pour agir, aider la personne à s'orienter et mettre en place des interventions.
  1. Orientation par rapport à la taille et au pouvoir (a ge de 3 à 5 ans) : Les enfants prennent conscience que les adultes ont des rôles dans le monde. Ils réalisent qu'ils deviendront éventuellement des adultes et assumeront des rôles par eux-mêmes.
  2. Orientation par rapport aux rôles sexuels (a ge de 6 à 8 ans) : Les enfants commencent a catégoriser le monde qui les entoure avec des distinctions concrètes simples. Ils prennent conscience des rôles professionnels plus reconnaissables et commencent a les attribuer a des sexes particuliers. Ils commenceront a considérer les emplois qui ne correspondent pas a leur identité de genre comme inacceptables.
  3. Orientation par rapport aux valeurs sociales (a ge de 9 à 13 ans) : A ce stade, les enfants ont rencontré une gamme plus large de rôles professionnels et sont capables de distinctions plus abstraites. Ils commencent a classer les emplois en termes de statut social (revenu, niveau d'éducation, mode de vie, etc.) ainsi que de type de sexe. En fonction de l'environnement social dans lequel ils se développent, ils commenceront a de signer certains emplois comme inacceptables.
  4. Orientation par rapport au soi interne et unique (a ge de 14 ans et plus) : Jusqu'a ce point, la circonscription a éte principalement un processus inconscient. A l'approche de l'entrée dans le monde adulte, les jeunes s'engagent dans une recherche consciente des rôles qui restent dans leur espace social. Dans ce processus, ils utilisent des concepts de plus en plus complexes tels que les intérêts, les capacités, les valeurs, l'équilibre travail-vie et la personnalité pour exclure les options qui ne correspondent pas a leur image de soi et identifier un domaine de travail approprie .

Perspective social-cognitive:

On combine l’individu, ses caractéristiques, son SAE, son estime de soi, sa motivation, …et l’environnement.

Il s’agit d’un système explicatif de l’orientation scolaire et professionnelle qui rassemble les pièces communes du puzzle complexe. Ce système rapproche et examine les liens existants entre les variables clés dégagées par les théories antérieures de l’orientation scolaire en professionnelle (repose sur la théorie social cognitive de Bandura).

  1. L’influence mutuelle est mise en avant autant que ses me canismes complexes qui s’exercent entre les personnes, leur comportement et leurs environnements. Des interventions lance es par le PMS essaient de comprendre a diffe rents niveaux pourquoi certaines populations ont plus de mal a faire des choix.
  2. Agentivité : Focus sur la capacite des personnes a diriger leur propre orientation scolaire et professionnelle, tout en reconnaissant aussi l’importance des nombreuses influences environnementales.
  3. 3 variables individuelles ont un ro le central en activant l’auto-direction du développement professionnel :
  • Sentiments d’efficacité personnelle : les croyances concernant le jugement des personnes sur leurs propres capacités liées a un domaine spécifique (« Suis-je capable de faire ceci ? »). Si on a jamais joué d’un instrument de musique, cela va influencer le SAE pour le piano.
  • Attentes en matière de résultats : les croyances sur les conséquences de la réalisation de certains comportements (« Si j’essaie de faire ceci, qu’arrivera-t-il ? »). On peut essayer d’augmenter les attentes, les rendre plus hautes pour motiver les individus.
  • Buts personnels : l'intention de l'individu de s'engager dans une activité particulière ou de produire un résultat particulier.
  1. Englobe trois sous-modèles :
  • Modèle de développement des intérêts professionnels : Pourquoi les personnes développent leurs intérêts professionnels ?
  • Modèle de choix professionnel : Pourquoi les personnes réalisent leurs choix professionnels et les modifient ?
  • Modèle de performance académique et professionnelle : Pourquoi les personnes parviennent a des niveaux différents de réussite et déstabilité professionnelle ?

Modèle du développement des intérêts:

Modèle du développement des intérêts professionnels fondamentaux au cours du temps:

  • Les croyances en l'auto-efficacité (SAE) et les attentes en matière de résultats ne naissent pas dans un vide social. Les environnements sociaux de la personne exposent les enfants a un ensemble de domaines d’activités et les encouragent a s’engager dans certaines activités.
  • Les sentiments d’ efficacité et attentes de résultats contribuent a la construction des intérêts professionnel. En se développant, les intérêts suscitent l’élaboration d’intentions ou de buts qui soutiennent sa propre implication dans des activités particulières.
  • Les intérêts professionnels tendent a se stabiliser au cours du temps, mais ne sont pas immuables (activités plus difficiles a exercer, nouvelles expériences...)

l y a un focus sur la « construction sociale » du SEP (Sentiment d’Efficacité Personnel = SAE) et des attentes de réussite.

  • Les caractéristiques sociodémographiques et le contexte social tels que le genre et le SSE (Statut Socio-E conomique) ont un rôle ont un impact sur l’environnement social qui lui a un impact sur les intérêts.
  • Ces variables vont affecter les opportunités auxquelles les individus seront exposé et le type de réactions de la part de l’environnement social.

Modèle du choix professionnel:

Modèle des facteurs personnels, contextuels et liés à l'expérience, qui affectent le comportement de choix professionnel:

Le contexte direct et indirect est

important : même si on développe un intérêt pour la psycho, ça ne veut pas dire qu'on va faire des études de psycho. Donc, il ne faut pas seulement prendre en compte les intérêts, mais les facteurs qui influencent et qui ont un impact sur le choix final.

Il y a un processus dynamique : choisir une voie professionnelle n’est pas un acte singulier. Le choix professionnel est précédé d’un vaste ensemble de sous-processus. Les intérêts ne sont pas toujours les éléments principaux du choix professionnel d’un individu, car il peut y avoir des contraintes de l’environnement (pressions familiales, contraintes économiques, ...).

➔ Il s’agit donc d’un processus continu, soumis à une multiplicité d’influences, au cours duquel les occasions de choix sont nombreuses.

Les facteurs environnementaux (soutiens ou obstacles) affectent le processus de différentes manières :

En amont : influences lointaines qui façonnent SP et attentes de résultats, et donc intérêts.

Plus proche (famille, argent, etc.) : facilite ou rend difficile la poursuite d’un choix. Il y a une

influence directe sur le choix (de buts ou d’actions). Ça vient modifier capacité et/ ou volonté à

traduire les intérêts en buts et les buts en action.

Modèle de réalisation de la tâche:

Quand on se fixe des buts trop difficiles, on peut être déçu et interprèter la situation comme négative, ce qui peut diminuer le SAE. Au contraire des expériences positives peuvent augmenter ce SAE.

Modèle du niveau de réussite atteint:

La théorie sociale cognitive de l'orientation scolaire et professionnelle (TSCOP) ne s’intéresse pas uniquement a la façon dont les intérêts se développent et dont les choix sont faits, mais aussi aux facteurs qui influent sur les résultats scolaires et universitaires.

  • On utilise le niveau atteint par les personnes au cours de leurs études ou de leurs activités professionnelles ainsi que le degré jusqu’auquel elles persistent dans la réalisation de tâches, tout particulièrement lorsqu’elles rencontrent des obstacles

Les modèles de base de la TSCOSP (des mode les des intérêts, du choix, et du niveau de réussite atteint) peuvent susciter l’idée d’intervention sur le terrain mais aussi de prévention. En ce qui concerne les applications ayant un objectif de soutien, la TSCOSP peut être utilisée comme cadre conceptuel permettant a la fois d’adapter les méthodes de counseling existantes et de développer de nouvelles techniques d’intervention.

a. Favoriser les aspirations professionnelles et les intérêts des jeunes gens (Counseling en groupe)

b. Faciliter le choix professionnel et sa réalisation (Counseling en groupe)

c. Élargir l’éventail des options envisageables (Counseling en individuel)

d. Faire face aux obstacles et construire des soutiens (Counseling en individuel)

e. Faciliter la réussite professionnelle (Counseling en individuel)




Chapitre 6: L'orientation scolaire et professionnelle

Introduction:

L’adolescence est une période critique car, pendant l’adolescence, le processus de développement de l'identité peut être conceptualisé comme une série de crises et de décisions dans plusieurs domaines.

Les décisions et transitions dans le domaine de l'éducation sont généralement considérés comme l'un des plus importants.

  • Choix des études supérieures ou de métiers: durant l’adolescence, les jeunes prennent des décisions concernant leur avenir scolaire et professionnel. On fait donc des études sur comment les adolescents arrivent à faire des choix, etc.
  • Toutefois, les choix faits pendant l'enseignement secondaire peuvent avoir des implications à long terme → ça pourrait déterminer le parcours des jeunes par la suite !

Ce qui est important à retenir, c’est que le processus d’orientation est un processus tout au long de la vie. Ce n'est pas une étape ou un moment clé, c'est un processus qui n'est pas stable et qui évolue. Pendant certaines périodes, on va requestionner les choix qu'on a fait.

Il y a des enjeux multiples :

  • Motivation
  • Épanouissement
  • Financier (pour l'individu mais il y a aussi un coût pour la société)
  • C’est important pour l’individu mais aussi société : si on n'arrive pas à trouver ce qui va nous épanouir, ça peut avoir un impact négatif.

Nouveaux défis : on est dans une société dans laquelle l’offre de formation de plus en plus large & une plus grande instabilité de l’emploi. C'est pour cela que le processus de choix est de plus en plus difficile !

  • FWB : transition entre l’enseignement obligatoire et l’enseignement supérieur n’est pas aisée : près de 60% des jeunes de 18 ans ne savent pas vers quel métier se diriger ; problème général de désorientation, des échecs ou des abandons dans l’enseignement supérieur.
  • 300 à 400 millions d'euros sont jetés par les fenêtres chaque année dû au fait qu’un étudiant sur deux rate en première année.

Le modèle de Bronfenbrenner:


Il examine les dynamiques entre la personne et son environnement et le rôle que ces dynamiques jouent dans le développement d'une personne. Dans les sociétés occidentales, on a tendance a pointer avant tout la responsabilité individuelle lors des processus de choix d’études et de carrière, il ne faut

pas oublier que la capacité a s’orienter n’est pas naturelle et nécessite un apprentissage. Lorsque l’adolescent s’oriente, il est l’objet d’un ensemble d’influences.

  • Influences multiples : Dans le fait qu’un individu choisisse de faire des études de psychologie, des éléments individuelles ont du jouer, mais il se peut que les parents aient eux aussi fait l’université , des amis qui font l’université
  • Pour la première personne qui va s’inscrire a l’université le parcours est plus difficile, pas en fonction des caractéristiques individuelles, mais en fonction des proches. Cela détermine la manière dont on réagit à des échecs a l’université, par exemple. Ils n’ont pas de références dans leur famille pour savoir comment gérer, il y a plus de chances qu’il de crochent.

Les résultats de la présente étude ont des implications tant pour les enseignants que pour les conseillers. Il est bien connu que les enseignants jouent un rôle clé dans la vie académique des étudiants et dans le développement de leurs intérêts académiques.

Être capable de faire un choix bien fondé suppose une image de soi réaliste, ou les étudiants sont capables d'identifier et d'articuler leurs intérêts, leurs forces et leurs faiblesses. 

Dans ce contexte, les enseignants ont une responsabilité cruciale pour stimuler les intérêts naissants des étudiants, notamment dans les premières années de l'enseignement secondaire

Les enseignants pourraient jouer un rôle important dans une tentative de rompre avec les mécanismes obstinés et indésirables du phénomène de cascade, en ne basant pas leurs conseils de choix uniquement sur des critères de réussite, mais en tenant également compte des intérêts des élèves.

Une connaissance accrue des déterminants sous-jacents du choix pourrait aider les enseignants a offrir des conseils aux étudiants qui rencontrent des difficultés dans leur processus de choix. De manière analogue, les conseillers d'orientation bénéficient d'une compréhension accrue de l'interaction complexe des différents déterminants du choix."

Les perspectives théoriques:

Il y a eu une évolution des conceptions et des pratiques (en lien avec évolution de la société), et donc aussi une évolution dans les approches, les perspectives, la recherche. On part de l’adéquationnisme des aptitudes pour aller vers l’adéquationnisme des aptitudes, intérêts, valeurs, besoins. Ensuite on s’intéressait à la connaissance de soi, pour finir avec l’éducation au choix (éduquer les personnes à être agents de leur processus scolaire).

• Chaque perspective met en évidence des éléments spécifiques d'un même complexe puzzle, et ils doivent donc être considérés comme complémentaires plutôt que des perspectives contradictoires.

Dans la littérature, on peut distinguer trois approches théoriques pour examiner/ expliquer

l’orientation scolaire :

• Matching perspective (une perspective d'adéquation)

• Developmental perspective (une perspective de développement)

• Social-cognitive perspective (une perspective sociocognitive)

La matching perspective:

L'idée centrale de la perspective d'adéquation est la correspondance ou l'ajustement entre les caractéristiques d'une personne (intérêts, valeurs et capacités) et les caractéristiques d'une étude ou d'une profession.

Critiques:

Bien que la notion d'aptitude soit très attrayante dans un cadre de choix, elle peut aussi être très

trompeuse et trop simpliste en ce sens qu'elle implique une relation individuelle rigide entre un étudiant et un alternative de choix. Cette approche suggère une relation statique entre les intérêts et les choix possibles. Cependant, il est important de souligner la nécessité d'une perspective plus dynamique car il est très probable que les intérêts changent au cours de l'enseignement secondaire pour plusieurs raisons.

La dévelopmental perspective:

Les théories de la perspective du développement intègrent la dimension sociale et considèrent le choix éducatif comme faisant partie du développement continu d’une personne dans le cadre de l'apprentissage tout au long de la vie. Selon la phase de la vie, la perception par rapport à la réalité au métier évolue.

  • La théorie de la circonstance et du compromis: certaines périodes sont plus pertinentes pour agir, aider la personne à s'orienter et mettre en place des interventions.
  1. Orientation par rapport à la taille et au pouvoir (a ge de 3 à 5 ans) : Les enfants prennent conscience que les adultes ont des rôles dans le monde. Ils réalisent qu'ils deviendront éventuellement des adultes et assumeront des rôles par eux-mêmes.
  2. Orientation par rapport aux rôles sexuels (a ge de 6 à 8 ans) : Les enfants commencent a catégoriser le monde qui les entoure avec des distinctions concrètes simples. Ils prennent conscience des rôles professionnels plus reconnaissables et commencent a les attribuer a des sexes particuliers. Ils commenceront a considérer les emplois qui ne correspondent pas a leur identité de genre comme inacceptables.
  3. Orientation par rapport aux valeurs sociales (a ge de 9 à 13 ans) : A ce stade, les enfants ont rencontré une gamme plus large de rôles professionnels et sont capables de distinctions plus abstraites. Ils commencent a classer les emplois en termes de statut social (revenu, niveau d'éducation, mode de vie, etc.) ainsi que de type de sexe. En fonction de l'environnement social dans lequel ils se développent, ils commenceront a de signer certains emplois comme inacceptables.
  4. Orientation par rapport au soi interne et unique (a ge de 14 ans et plus) : Jusqu'a ce point, la circonscription a éte principalement un processus inconscient. A l'approche de l'entrée dans le monde adulte, les jeunes s'engagent dans une recherche consciente des rôles qui restent dans leur espace social. Dans ce processus, ils utilisent des concepts de plus en plus complexes tels que les intérêts, les capacités, les valeurs, l'équilibre travail-vie et la personnalité pour exclure les options qui ne correspondent pas a leur image de soi et identifier un domaine de travail approprie .

Perspective social-cognitive:

On combine l’individu, ses caractéristiques, son SAE, son estime de soi, sa motivation, …et l’environnement.

Il s’agit d’un système explicatif de l’orientation scolaire et professionnelle qui rassemble les pièces communes du puzzle complexe. Ce système rapproche et examine les liens existants entre les variables clés dégagées par les théories antérieures de l’orientation scolaire en professionnelle (repose sur la théorie social cognitive de Bandura).

  1. L’influence mutuelle est mise en avant autant que ses me canismes complexes qui s’exercent entre les personnes, leur comportement et leurs environnements. Des interventions lance es par le PMS essaient de comprendre a diffe rents niveaux pourquoi certaines populations ont plus de mal a faire des choix.
  2. Agentivité : Focus sur la capacite des personnes a diriger leur propre orientation scolaire et professionnelle, tout en reconnaissant aussi l’importance des nombreuses influences environnementales.
  3. 3 variables individuelles ont un ro le central en activant l’auto-direction du développement professionnel :
  • Sentiments d’efficacité personnelle : les croyances concernant le jugement des personnes sur leurs propres capacités liées a un domaine spécifique (« Suis-je capable de faire ceci ? »). Si on a jamais joué d’un instrument de musique, cela va influencer le SAE pour le piano.
  • Attentes en matière de résultats : les croyances sur les conséquences de la réalisation de certains comportements (« Si j’essaie de faire ceci, qu’arrivera-t-il ? »). On peut essayer d’augmenter les attentes, les rendre plus hautes pour motiver les individus.
  • Buts personnels : l'intention de l'individu de s'engager dans une activité particulière ou de produire un résultat particulier.
  1. Englobe trois sous-modèles :
  • Modèle de développement des intérêts professionnels : Pourquoi les personnes développent leurs intérêts professionnels ?
  • Modèle de choix professionnel : Pourquoi les personnes réalisent leurs choix professionnels et les modifient ?
  • Modèle de performance académique et professionnelle : Pourquoi les personnes parviennent a des niveaux différents de réussite et déstabilité professionnelle ?

Modèle du développement des intérêts:

Modèle du développement des intérêts professionnels fondamentaux au cours du temps:

  • Les croyances en l'auto-efficacité (SAE) et les attentes en matière de résultats ne naissent pas dans un vide social. Les environnements sociaux de la personne exposent les enfants a un ensemble de domaines d’activités et les encouragent a s’engager dans certaines activités.
  • Les sentiments d’ efficacité et attentes de résultats contribuent a la construction des intérêts professionnel. En se développant, les intérêts suscitent l’élaboration d’intentions ou de buts qui soutiennent sa propre implication dans des activités particulières.
  • Les intérêts professionnels tendent a se stabiliser au cours du temps, mais ne sont pas immuables (activités plus difficiles a exercer, nouvelles expériences...)

l y a un focus sur la « construction sociale » du SEP (Sentiment d’Efficacité Personnel = SAE) et des attentes de réussite.

  • Les caractéristiques sociodémographiques et le contexte social tels que le genre et le SSE (Statut Socio-E conomique) ont un rôle ont un impact sur l’environnement social qui lui a un impact sur les intérêts.
  • Ces variables vont affecter les opportunités auxquelles les individus seront exposé et le type de réactions de la part de l’environnement social.

Modèle du choix professionnel:

Modèle des facteurs personnels, contextuels et liés à l'expérience, qui affectent le comportement de choix professionnel:

Le contexte direct et indirect est

important : même si on développe un intérêt pour la psycho, ça ne veut pas dire qu'on va faire des études de psycho. Donc, il ne faut pas seulement prendre en compte les intérêts, mais les facteurs qui influencent et qui ont un impact sur le choix final.

Il y a un processus dynamique : choisir une voie professionnelle n’est pas un acte singulier. Le choix professionnel est précédé d’un vaste ensemble de sous-processus. Les intérêts ne sont pas toujours les éléments principaux du choix professionnel d’un individu, car il peut y avoir des contraintes de l’environnement (pressions familiales, contraintes économiques, ...).

➔ Il s’agit donc d’un processus continu, soumis à une multiplicité d’influences, au cours duquel les occasions de choix sont nombreuses.

Les facteurs environnementaux (soutiens ou obstacles) affectent le processus de différentes manières :

En amont : influences lointaines qui façonnent SP et attentes de résultats, et donc intérêts.

Plus proche (famille, argent, etc.) : facilite ou rend difficile la poursuite d’un choix. Il y a une

influence directe sur le choix (de buts ou d’actions). Ça vient modifier capacité et/ ou volonté à

traduire les intérêts en buts et les buts en action.

Modèle de réalisation de la tâche:

Quand on se fixe des buts trop difficiles, on peut être déçu et interprèter la situation comme négative, ce qui peut diminuer le SAE. Au contraire des expériences positives peuvent augmenter ce SAE.

Modèle du niveau de réussite atteint:

La théorie sociale cognitive de l'orientation scolaire et professionnelle (TSCOP) ne s’intéresse pas uniquement a la façon dont les intérêts se développent et dont les choix sont faits, mais aussi aux facteurs qui influent sur les résultats scolaires et universitaires.

  • On utilise le niveau atteint par les personnes au cours de leurs études ou de leurs activités professionnelles ainsi que le degré jusqu’auquel elles persistent dans la réalisation de tâches, tout particulièrement lorsqu’elles rencontrent des obstacles

Les modèles de base de la TSCOSP (des mode les des intérêts, du choix, et du niveau de réussite atteint) peuvent susciter l’idée d’intervention sur le terrain mais aussi de prévention. En ce qui concerne les applications ayant un objectif de soutien, la TSCOSP peut être utilisée comme cadre conceptuel permettant a la fois d’adapter les méthodes de counseling existantes et de développer de nouvelles techniques d’intervention.

a. Favoriser les aspirations professionnelles et les intérêts des jeunes gens (Counseling en groupe)

b. Faciliter le choix professionnel et sa réalisation (Counseling en groupe)

c. Élargir l’éventail des options envisageables (Counseling en individuel)

d. Faire face aux obstacles et construire des soutiens (Counseling en individuel)

e. Faciliter la réussite professionnelle (Counseling en individuel)



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