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chapitre 4- le commerce international

Définitions Clés

Définition

Modèle
Représentation schématisée simplifiée de la réalité. C’est plus simple de comprendre la réalité à travers des schémas qu’à travers d’autres choses plus complexes.
Dotation factorielle
Quantité de facteur travail et capital dans un pays.
Dotation technologique
Ensemble des connaissances appliquées dans le domaine de la production.
Coût d’opportunité
C’est le nombre de biens X auxquels il faut renoncer pour produire une unité supplémentaire d’un autre bien Y.
IDE (investissement direct à l’étranger)
C’est quand une firme crée ou achète une unité de production située à l’étranger et en devient propriétaire.
Internationalisation des chaînes de valeurs
Les différentes étapes de la production d’un bien sont situées dans des pays différents.
Libre échange
Libre circulation par-dessus les frontières nationales des marchandises.
Protectionnisme
Volonté d’un pays de limiter l’importation de produits étrangers.
Commerce interbranche
Échange de biens différents (voiture contre t-shirt) entre pays différents.
Commerce intrabranche
Échanges entre pays similaires qui portent sur des biens eux aussi similaires.
Commerce intra-firmes
Commerce qui se fait à l’intérieur des firmes, incluant des flux entre pays différents et similaires.

Théories Classiques du Commerce International

Adam Smith, au 18e siècle, a proposé une explication du commerce international fondée sur les dotations technologiques des pays. Selon Smith, chaque pays doit se spécialiser là où il possède un avantage absolu, c'est-à-dire dans la production des biens pour lesquels il est le plus productif. Le résultat de cette spécialisation serait une stimulation de la croissance et une baisse des prix. Cependant, sa théorie n'explique pas comment un pays sans avantages absolus peut participer au commerce international.
David Ricardo a amélioré le modèle de Smith en introduisant le concept d'avantage comparatif. Ricardo a montré qu'un pays peut bénéficier du commerce international même sans avantages absolus, s'il se spécialise dans la production de biens pour lesquels il détient un avantage comparatif, c'est-à-dire un coût d'opportunité plus faible que les autres pays. Les conclusions de Ricardo sont les mêmes : la croissance et la baisse des prix sont favorisées.

Modèle de Heckscher-Ohlin-Samuelson (HOS)

Le modèle HOS complète les théories classiques en considérant les dotations factorielles - travail et capital - des pays. Selon ce modèle, les pays se spécialisent selon les ressources relativement abondantes et échangent avec ceux où ces ressources sont rares. Il contribue à expliquer pourquoi les pays similaires commercent entre eux, par la différenciation des produits échangés.

Différenciation des Produits et Commerce Intra-branche

Le commerce intrabranche entre pays similaires est rendu possible grâce à la différenciation des produits. Les produits échangés appartiennent à la même catégorie mais diffèrent par leurs caractéristiques. On distingue la différenciation horizontale, basée sur des caractéristiques subjectives, et la différenciation verticale, basée sur la qualité.

Les Chaînes de Valeur Mondialisées

Les firmes multinationales ont internationalisé leurs chaînes de valeur, répartissant les étapes de production sur différents territoires pour bénéficier d'économies d'échelle et exploiter les avantages comparatifs locaux. Ce phénomène génère des flux de commerce à l'échelle mondiale.

Libre Échange et Protectionnisme

Le libre échange offre des avantages significatifs aux consommateurs et aux entreprises, notamment la réduction des coûts de production et l'accès à une variété plus large de produits. Cependant, il suscite également des controverses et peut accroître les inégalités au sein des pays. D'autre part, le protectionnisme vise à défendre les industries nationales mais peut entraîner des tensions commerciales et une réduction de l'efficacité économique globale.

A retenir :

Le commerce international, moteur incontournable des économies modernes, s'articule autour des théories classiques et des modèles modernes intégrant la différenciation des produits et la mondialisation des chaînes de valeur. Il favorise la croissance économique en exploitant les avantages comparatifs et en stimulant l'innovation. Toutefois, les défis du libre échange et du protectionnisme nécessitent une attention particulière pour garantir un commerce global équilibré et inclusif.

chapitre 4- le commerce international

Définitions Clés

Définition

Modèle
Représentation schématisée simplifiée de la réalité. C’est plus simple de comprendre la réalité à travers des schémas qu’à travers d’autres choses plus complexes.
Dotation factorielle
Quantité de facteur travail et capital dans un pays.
Dotation technologique
Ensemble des connaissances appliquées dans le domaine de la production.
Coût d’opportunité
C’est le nombre de biens X auxquels il faut renoncer pour produire une unité supplémentaire d’un autre bien Y.
IDE (investissement direct à l’étranger)
C’est quand une firme crée ou achète une unité de production située à l’étranger et en devient propriétaire.
Internationalisation des chaînes de valeurs
Les différentes étapes de la production d’un bien sont situées dans des pays différents.
Libre échange
Libre circulation par-dessus les frontières nationales des marchandises.
Protectionnisme
Volonté d’un pays de limiter l’importation de produits étrangers.
Commerce interbranche
Échange de biens différents (voiture contre t-shirt) entre pays différents.
Commerce intrabranche
Échanges entre pays similaires qui portent sur des biens eux aussi similaires.
Commerce intra-firmes
Commerce qui se fait à l’intérieur des firmes, incluant des flux entre pays différents et similaires.

Théories Classiques du Commerce International

Adam Smith, au 18e siècle, a proposé une explication du commerce international fondée sur les dotations technologiques des pays. Selon Smith, chaque pays doit se spécialiser là où il possède un avantage absolu, c'est-à-dire dans la production des biens pour lesquels il est le plus productif. Le résultat de cette spécialisation serait une stimulation de la croissance et une baisse des prix. Cependant, sa théorie n'explique pas comment un pays sans avantages absolus peut participer au commerce international.
David Ricardo a amélioré le modèle de Smith en introduisant le concept d'avantage comparatif. Ricardo a montré qu'un pays peut bénéficier du commerce international même sans avantages absolus, s'il se spécialise dans la production de biens pour lesquels il détient un avantage comparatif, c'est-à-dire un coût d'opportunité plus faible que les autres pays. Les conclusions de Ricardo sont les mêmes : la croissance et la baisse des prix sont favorisées.

Modèle de Heckscher-Ohlin-Samuelson (HOS)

Le modèle HOS complète les théories classiques en considérant les dotations factorielles - travail et capital - des pays. Selon ce modèle, les pays se spécialisent selon les ressources relativement abondantes et échangent avec ceux où ces ressources sont rares. Il contribue à expliquer pourquoi les pays similaires commercent entre eux, par la différenciation des produits échangés.

Différenciation des Produits et Commerce Intra-branche

Le commerce intrabranche entre pays similaires est rendu possible grâce à la différenciation des produits. Les produits échangés appartiennent à la même catégorie mais diffèrent par leurs caractéristiques. On distingue la différenciation horizontale, basée sur des caractéristiques subjectives, et la différenciation verticale, basée sur la qualité.

Les Chaînes de Valeur Mondialisées

Les firmes multinationales ont internationalisé leurs chaînes de valeur, répartissant les étapes de production sur différents territoires pour bénéficier d'économies d'échelle et exploiter les avantages comparatifs locaux. Ce phénomène génère des flux de commerce à l'échelle mondiale.

Libre Échange et Protectionnisme

Le libre échange offre des avantages significatifs aux consommateurs et aux entreprises, notamment la réduction des coûts de production et l'accès à une variété plus large de produits. Cependant, il suscite également des controverses et peut accroître les inégalités au sein des pays. D'autre part, le protectionnisme vise à défendre les industries nationales mais peut entraîner des tensions commerciales et une réduction de l'efficacité économique globale.

A retenir :

Le commerce international, moteur incontournable des économies modernes, s'articule autour des théories classiques et des modèles modernes intégrant la différenciation des produits et la mondialisation des chaînes de valeur. Il favorise la croissance économique en exploitant les avantages comparatifs et en stimulant l'innovation. Toutefois, les défis du libre échange et du protectionnisme nécessitent une attention particulière pour garantir un commerce global équilibré et inclusif.
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