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Lycée
Terminale

Chapitre 3 : Quels sont les fondements du commerce international et de l'internationalisation de la production

-> les exportations ont augmenté près de 2.5 fois plus vite que le PIB mondial en 50 ans. Cette spectaculaire croissance s'explique par l'abaissement de plusieurs obstacles au commerce.

-> forte baisse des couts de transports et de communication.

-> fort recul des barrières protectionnistes. Les accord du GATT de 1947 = forte diminution des droits de douane au long du 20 -ème siècle, tandis que le mouvement s'approfondissait avec la création de l'OMC dans les années 1990 et le recul des barrières non tarifaires (suppressions de quotas, reconnaissance mutuelle des normes techniques et sanitaires).

I. Les raisons des échanges internationaux entre pays

A) Comment se fait la spécialisation des pays ?

Adam SMITH : l'avantage absolu

-> un pays doit se spécialiser dans la production du bien pour lequel il est le meilleur, meilleure productivité du travail.

-> se spécialise sur le travail

-> le degré de spécialisation est faible, certains pays ne peuvent pas prendre part au CI car ils ne sont les meilleurs nul part.

David RICARDO : l'avantage comparatif

-> spécialisation dans la production du bien pour lequel on est relativement le meilleur compte tenu de ce que l'on sait faire.

-> se spéciale sur le travail

-> tous les pays peuvent se spécialiser et sont gagnants.

E.HECKSCHER, B.OHLIN, P.SAMUELSON : modèle HOS

-> spécialisation dans la production du bien qui utilise intensément le facteur de production dont on dispose en abondance.

-> se spécialise dans le travail et le capital. Dotations factorielles de pays = abondance et rareté.

-> tous les pays peuvent se spécialiser et dont gagnants.


Les flux commerciaux et les 1 -ère théories du CI visaient donc à donner une explication au commerce inter-régionale et produit des interbranches.

Le CI actuel se caractérise par des échanges de produit similaires entre des pays proches, comparables géographiquement en termes de caractéristiques socio-éco. Beaucoup de flux de marchandises = aussi échanges de produits semi-finis.


Il s'agit donc de trouver des explications à des échanges :

Définition

intrabranches
Echanges de production issus d'une même branche.
intrarégionaux
échange au sein de zone géographique -> pays proches géographiquement mais aussi dans leur caractéristiques tant au point de vue techno que goût des consommateurs.
intrafirme
Echange entre société mère et ses filiales au centre ≠ filiales du même FMN ( firmes multinationales) ou PTN (firmes transnationale), ce sont des produits semi-finis qui sont alors échangés.

Depuis la 2 -ème GM le CI a connu 2 évolution majeures:

  • le développement des échanges de produits similaires entre pays comparables ou commerce intra-branche ( diversité des goûts des consommateurs et volonté de différenciation)
  • le développement du commerce intra-firme du fait de la fragmentation de la chaine de valeur.
B) Comment expliquer le commerce intrabranche ?

Commerce intrabranche :

  • intrafirme : échanges de produits semi-finis, commerce intrafirme c'est-à-dire entre les différentes filiales d'une FMN.
  • différenciation verticale : produits similaires mais de gammes différentes, différences de qualités.
  • différence horizontale : produits similaires et de même gamme, mais de marque, design différent, différence de variété.

-> Avantage du commerce intrabranche : la baisse des prix des biens et donc l'augmentation des gains à l'échange. Satisfaction du goût pour la diversité des conso. Accès à + de biens et à une plus grande diversité de produit, augmentation de la qualité des produits et de l'innovation.


Selon la théorie de Linder, les pays produisent d'abord pour leur marché national et lorsque la production est + importante que la demande intérieure alors le surplus est exporté. Les exportations vont avoir lieu en direction de pays qui sont proches en termes de demande. Pour Linder, le commerce intrabranche = commerce de surplus.


Ce commerce donne naissance à un marché "commun". Cela induit une augmentation du nombre d'entreprises sur le marché. Les pris auront tendances à diminuer car les entreprises ne sont plus en situation de monopole, elles sont donc preneuse de prix et peuvent réaliser des économies d'échelles. Mais les entreprises sont aussi pousser à différencier leurs produits et à donc innover.

Si on résume cela, l'augmentation de la taille du marché = économies d'échelles importantes -> baisse des cout de production -> baisse des prix de vente -> une diversité + grande des produits.

II. Quels sont les déterminants de l'internationalisation de la production ?
A) D'où vient la compétitivité d'un pays ?

Pour une entreprise, être compétitive c'est parvenir durablement à vendre ses produits en faisant des bénéfices et à gagner des parts de marché sur ses concurrents. Cette compétitivité peut être liée à des prix + faibles que les concurrents (compétitivité prix) ou du fait qu'elle propose des produits qui se distinguent de ceux des concurrents ( compétitivité hors prix).

La compétitivité d'un pays ne dépend pas que des ventes réalisées mais de la capacité à produire des biens et des services garantissant une croissance des revenus réels des ses habitants soutenable à long terme.


Le solde commercial est un indicateur mais il n'est pas suffisant. En effet, un déficit commercial ne signifie pas toujours un manque de compétitivité au niveau internationale des entreprises. Il peut s'expliquer par un enrichissement rapide d'un pays qui conduit alors à une forte progression de sa demande intérieure. Il peut aussi venir d'un enrichissement du prix de certaines matières premières.

Finalement elle dépend de la productivité des facteurs de production (car l'augmentation de la productivité va permettre une augmentation du K et du T).

A retenir :

de la productivité des entreprises =

  • des profits -> ↗ des investissement -> ↗ de la compétitivité hors-prix
  • de coût unitaire de production -> des prix -> de la compétitivité-prix

= de la demande extérieure -> le pays exporte +


Les pouvoirs publics peuvent contribuer à la compétitivité-prix de leurs pays (modération salariale, taux d'intérêts, taux de change) et à leur compétitivité hors-prix (innovation, R et D, K humain). Cependant le solde de la balance commercial est déterminé par la compétitivité des entreprises, ducoup celle ci optent de + en+ pour une fragmentation de leur chaine de production au niveau international afin de gagner en compétitivité.

B) Quelles stratégies de production pour les FMN ?

Les avantages comparatifs et la dotation factorielle offerts par chaque territoire justifient la fragmentation de la chaine de valeur c'est-à-dire la division de la production en différentes étapes :

  • flux de matières premières
  • produits intermédiaires
  • services de transport
  • conception, marketing

C'est par la délocalisation (réaliser sur place ou à l'étranger ) et l'externalisation d'activité (confier à une entreprise + performante) via des IDE les FMN cherchent à augmenter leur compétitivité-pris ou hors-pris. Elles essaient de tirer partis des avantages comparatifs des différents pays. Cela peut-être aussi dû à une stratégie de marché lorsque l'entreprise souhaite se rapprocher d'une demande dynamique ou à une stratégie d'approvisionnement en matière première.

On parle alors d'internalisation des chaines de valeurs.

Celle ci favorise les échanges mondiaux.

III. Les effets induits du commerce international
A) Les effets du CI sur les consommateurs et les producteurs

-> voir doc 22 + schéma (p.17)


Effets pour les consommateurs :

  • comparable à un choc positif d'offre : ↘ des prix pour les consommateurs, et une ↗ de la quantité de B et S disponibles.
  • la concurrence avec les entreprises = prix plus faible et/ou produits + innovants, de + grande qualités
  • ↗ de la diversité des B et S

Effets pour les producteurs :

  • de la concurrence => faillite des petites entreprises
  • des prix grâce aux économies d'échelles (car marché + étendu)
  • économie d'échelle -> coût de production + faible -> possibilité de marges + importantes -> investissements -> innovation
B) Les effets du CI sur les inégalités

Les + pauvres au niveau mondial, les classes moyennes des pays émergents et les + riches sont les gagnants de cette mondialisation. Au contraire les classes populaires et moyennes des pays les + riches sont les perdants de cette même mondialisation.

La mondialisation a permis la mise en concurrence des travailleurs peu qualifiés des pays les + riches avec ceux des pays émergent dont le coût du travail est - élevé. La recherche de compétitivité-prix a aussi conduit à une substitution du travail par des machines (donc PT -> polarisation des emplois).

La redistributions et la fiscalité mises en place dans les pays peut aussi avoir un impact important. En effet, + on met en œuvre une fiscalité progressive ( du type impôt sur le revenu) et une redistribution verticale (des + riches au + pauvres) des ressources et - les inégalités se creusent.


Grâce au libre-échange, les consommateurs bénéficient de prix plus bas, d'un plus grand choix de produits et d'une meilleure qualité de produits.

La spécialisation permet de faire diminuer les prix car elle entraine des effets d'apprentissage et des économies d'échelle. L'intensification de la concurrence permet des gains de productivité, des baisses de prix, ainsi qu'une amélioration de la qualité des produits.

Le libre-échange permet de stimuler la croissance et de réduire les inégalités entre les pays.

Toutefois, la mondialisation a des effets variables sur les inégalité selon les époques. Au cours des trente dernières années, un phénomène de rattrapage, principalement en Asie, a entrainé la réduction des inégalités entre pays. Dans le même temps, les inégalités à échelle des pays ont augmenté car les plus qualifiés et les détenteurs du capital ont profité de la mondialisation alors que les classes moyennes des pays développés en étaient victimes comme le montre la courbe de l'éléphant.

C) Libre échange ou protectionnisme ?

Définition

Protectionnisme
doctrine qui vise à mettre en place des barrières aux échanges pour protéger les entreprises présentes sur le territoire de la concurrence extérieure
Libre-échange
Doctrine qui promet l'abolition des obstacles aux échanges internationaux, qu'ils soient tarifaires (droit de douane, subvention…) ou non tarifaires (quotas d'importation, normes…). Le libre-échange est favorisé par la signature de nombreux accords internationaux.

Objectif du protectionnisme : protection temporaire des industries naissantes pour leur développement, protections des emplois dans les secteurs en déclin ou peu compétitifs, protection d'activités stratégiques touchant à la souveraineté nationale.

Moyens misent en place : mesure tarifaires (droits de douane), mesure non tarifaires (quotas d'importation, normes sanitaires et techniques).

Objectifs du libre-échange : tirer parti des échanges, favoriser l'innovation par la concurrence et les transferts de technologies.

Moyens misent en place : Baisse des droits de douanes, lutte contre les mesures non tarifaires (quotas, manipulations du taux de changes).

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Chapitre 3 : Quels sont les fondements du commerce international et de l'internationalisation de la production

-> les exportations ont augmenté près de 2.5 fois plus vite que le PIB mondial en 50 ans. Cette spectaculaire croissance s'explique par l'abaissement de plusieurs obstacles au commerce.

-> forte baisse des couts de transports et de communication.

-> fort recul des barrières protectionnistes. Les accord du GATT de 1947 = forte diminution des droits de douane au long du 20 -ème siècle, tandis que le mouvement s'approfondissait avec la création de l'OMC dans les années 1990 et le recul des barrières non tarifaires (suppressions de quotas, reconnaissance mutuelle des normes techniques et sanitaires).

I. Les raisons des échanges internationaux entre pays

A) Comment se fait la spécialisation des pays ?

Adam SMITH : l'avantage absolu

-> un pays doit se spécialiser dans la production du bien pour lequel il est le meilleur, meilleure productivité du travail.

-> se spécialise sur le travail

-> le degré de spécialisation est faible, certains pays ne peuvent pas prendre part au CI car ils ne sont les meilleurs nul part.

David RICARDO : l'avantage comparatif

-> spécialisation dans la production du bien pour lequel on est relativement le meilleur compte tenu de ce que l'on sait faire.

-> se spéciale sur le travail

-> tous les pays peuvent se spécialiser et sont gagnants.

E.HECKSCHER, B.OHLIN, P.SAMUELSON : modèle HOS

-> spécialisation dans la production du bien qui utilise intensément le facteur de production dont on dispose en abondance.

-> se spécialise dans le travail et le capital. Dotations factorielles de pays = abondance et rareté.

-> tous les pays peuvent se spécialiser et dont gagnants.


Les flux commerciaux et les 1 -ère théories du CI visaient donc à donner une explication au commerce inter-régionale et produit des interbranches.

Le CI actuel se caractérise par des échanges de produit similaires entre des pays proches, comparables géographiquement en termes de caractéristiques socio-éco. Beaucoup de flux de marchandises = aussi échanges de produits semi-finis.


Il s'agit donc de trouver des explications à des échanges :

Définition

intrabranches
Echanges de production issus d'une même branche.
intrarégionaux
échange au sein de zone géographique -> pays proches géographiquement mais aussi dans leur caractéristiques tant au point de vue techno que goût des consommateurs.
intrafirme
Echange entre société mère et ses filiales au centre ≠ filiales du même FMN ( firmes multinationales) ou PTN (firmes transnationale), ce sont des produits semi-finis qui sont alors échangés.

Depuis la 2 -ème GM le CI a connu 2 évolution majeures:

  • le développement des échanges de produits similaires entre pays comparables ou commerce intra-branche ( diversité des goûts des consommateurs et volonté de différenciation)
  • le développement du commerce intra-firme du fait de la fragmentation de la chaine de valeur.
B) Comment expliquer le commerce intrabranche ?

Commerce intrabranche :

  • intrafirme : échanges de produits semi-finis, commerce intrafirme c'est-à-dire entre les différentes filiales d'une FMN.
  • différenciation verticale : produits similaires mais de gammes différentes, différences de qualités.
  • différence horizontale : produits similaires et de même gamme, mais de marque, design différent, différence de variété.

-> Avantage du commerce intrabranche : la baisse des prix des biens et donc l'augmentation des gains à l'échange. Satisfaction du goût pour la diversité des conso. Accès à + de biens et à une plus grande diversité de produit, augmentation de la qualité des produits et de l'innovation.


Selon la théorie de Linder, les pays produisent d'abord pour leur marché national et lorsque la production est + importante que la demande intérieure alors le surplus est exporté. Les exportations vont avoir lieu en direction de pays qui sont proches en termes de demande. Pour Linder, le commerce intrabranche = commerce de surplus.


Ce commerce donne naissance à un marché "commun". Cela induit une augmentation du nombre d'entreprises sur le marché. Les pris auront tendances à diminuer car les entreprises ne sont plus en situation de monopole, elles sont donc preneuse de prix et peuvent réaliser des économies d'échelles. Mais les entreprises sont aussi pousser à différencier leurs produits et à donc innover.

Si on résume cela, l'augmentation de la taille du marché = économies d'échelles importantes -> baisse des cout de production -> baisse des prix de vente -> une diversité + grande des produits.

II. Quels sont les déterminants de l'internationalisation de la production ?
A) D'où vient la compétitivité d'un pays ?

Pour une entreprise, être compétitive c'est parvenir durablement à vendre ses produits en faisant des bénéfices et à gagner des parts de marché sur ses concurrents. Cette compétitivité peut être liée à des prix + faibles que les concurrents (compétitivité prix) ou du fait qu'elle propose des produits qui se distinguent de ceux des concurrents ( compétitivité hors prix).

La compétitivité d'un pays ne dépend pas que des ventes réalisées mais de la capacité à produire des biens et des services garantissant une croissance des revenus réels des ses habitants soutenable à long terme.


Le solde commercial est un indicateur mais il n'est pas suffisant. En effet, un déficit commercial ne signifie pas toujours un manque de compétitivité au niveau internationale des entreprises. Il peut s'expliquer par un enrichissement rapide d'un pays qui conduit alors à une forte progression de sa demande intérieure. Il peut aussi venir d'un enrichissement du prix de certaines matières premières.

Finalement elle dépend de la productivité des facteurs de production (car l'augmentation de la productivité va permettre une augmentation du K et du T).

A retenir :

de la productivité des entreprises =

  • des profits -> ↗ des investissement -> ↗ de la compétitivité hors-prix
  • de coût unitaire de production -> des prix -> de la compétitivité-prix

= de la demande extérieure -> le pays exporte +


Les pouvoirs publics peuvent contribuer à la compétitivité-prix de leurs pays (modération salariale, taux d'intérêts, taux de change) et à leur compétitivité hors-prix (innovation, R et D, K humain). Cependant le solde de la balance commercial est déterminé par la compétitivité des entreprises, ducoup celle ci optent de + en+ pour une fragmentation de leur chaine de production au niveau international afin de gagner en compétitivité.

B) Quelles stratégies de production pour les FMN ?

Les avantages comparatifs et la dotation factorielle offerts par chaque territoire justifient la fragmentation de la chaine de valeur c'est-à-dire la division de la production en différentes étapes :

  • flux de matières premières
  • produits intermédiaires
  • services de transport
  • conception, marketing

C'est par la délocalisation (réaliser sur place ou à l'étranger ) et l'externalisation d'activité (confier à une entreprise + performante) via des IDE les FMN cherchent à augmenter leur compétitivité-pris ou hors-pris. Elles essaient de tirer partis des avantages comparatifs des différents pays. Cela peut-être aussi dû à une stratégie de marché lorsque l'entreprise souhaite se rapprocher d'une demande dynamique ou à une stratégie d'approvisionnement en matière première.

On parle alors d'internalisation des chaines de valeurs.

Celle ci favorise les échanges mondiaux.

III. Les effets induits du commerce international
A) Les effets du CI sur les consommateurs et les producteurs

-> voir doc 22 + schéma (p.17)


Effets pour les consommateurs :

  • comparable à un choc positif d'offre : ↘ des prix pour les consommateurs, et une ↗ de la quantité de B et S disponibles.
  • la concurrence avec les entreprises = prix plus faible et/ou produits + innovants, de + grande qualités
  • ↗ de la diversité des B et S

Effets pour les producteurs :

  • de la concurrence => faillite des petites entreprises
  • des prix grâce aux économies d'échelles (car marché + étendu)
  • économie d'échelle -> coût de production + faible -> possibilité de marges + importantes -> investissements -> innovation
B) Les effets du CI sur les inégalités

Les + pauvres au niveau mondial, les classes moyennes des pays émergents et les + riches sont les gagnants de cette mondialisation. Au contraire les classes populaires et moyennes des pays les + riches sont les perdants de cette même mondialisation.

La mondialisation a permis la mise en concurrence des travailleurs peu qualifiés des pays les + riches avec ceux des pays émergent dont le coût du travail est - élevé. La recherche de compétitivité-prix a aussi conduit à une substitution du travail par des machines (donc PT -> polarisation des emplois).

La redistributions et la fiscalité mises en place dans les pays peut aussi avoir un impact important. En effet, + on met en œuvre une fiscalité progressive ( du type impôt sur le revenu) et une redistribution verticale (des + riches au + pauvres) des ressources et - les inégalités se creusent.


Grâce au libre-échange, les consommateurs bénéficient de prix plus bas, d'un plus grand choix de produits et d'une meilleure qualité de produits.

La spécialisation permet de faire diminuer les prix car elle entraine des effets d'apprentissage et des économies d'échelle. L'intensification de la concurrence permet des gains de productivité, des baisses de prix, ainsi qu'une amélioration de la qualité des produits.

Le libre-échange permet de stimuler la croissance et de réduire les inégalités entre les pays.

Toutefois, la mondialisation a des effets variables sur les inégalité selon les époques. Au cours des trente dernières années, un phénomène de rattrapage, principalement en Asie, a entrainé la réduction des inégalités entre pays. Dans le même temps, les inégalités à échelle des pays ont augmenté car les plus qualifiés et les détenteurs du capital ont profité de la mondialisation alors que les classes moyennes des pays développés en étaient victimes comme le montre la courbe de l'éléphant.

C) Libre échange ou protectionnisme ?

Définition

Protectionnisme
doctrine qui vise à mettre en place des barrières aux échanges pour protéger les entreprises présentes sur le territoire de la concurrence extérieure
Libre-échange
Doctrine qui promet l'abolition des obstacles aux échanges internationaux, qu'ils soient tarifaires (droit de douane, subvention…) ou non tarifaires (quotas d'importation, normes…). Le libre-échange est favorisé par la signature de nombreux accords internationaux.

Objectif du protectionnisme : protection temporaire des industries naissantes pour leur développement, protections des emplois dans les secteurs en déclin ou peu compétitifs, protection d'activités stratégiques touchant à la souveraineté nationale.

Moyens misent en place : mesure tarifaires (droits de douane), mesure non tarifaires (quotas d'importation, normes sanitaires et techniques).

Objectifs du libre-échange : tirer parti des échanges, favoriser l'innovation par la concurrence et les transferts de technologies.

Moyens misent en place : Baisse des droits de douanes, lutte contre les mesures non tarifaires (quotas, manipulations du taux de changes).

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