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Lycée
Terminale

Chapitre 2 : Produire et diffuser des connaissances

Géopolitique

Dans les sociétés contemporaines, la diffusion et la production de connaissances sont des enjeux économiques et politiques. Donc son accès est un enjeu de développement pour des pays ou des groupes sociaux. L’alphabétisation des filles, et par exemple un de ses enjeux d’émancipation. Comment la production et la diffusion ainsi que la production des connaissances, sont-elles devenues des enjeux primordiaux?


1) Diffusion des savoirs

A) La production de savoir dans un mode cloisonné.


La connaissance a toujours été un facteur, clé de chaque civilisation et de chaque génération. Au Moyen Âge, les savants étudient la culture grecque, il s’agit d’un temps de redécouverte, des anciens écrits et des anciens textes grecs. Des textes grecs ont été retrouvés, ou des traductions arabe avec des nouvelles connaissances ajoutées par les savants arabes. 


En Chine, cela passe par les écrits de Confucius (textes très anciens). Il s’agit donc de la transmission d’une culture ancienne. On apprend ses cultures dans les universités, comme à la Sorbonne, à Oxford, à Cambridge,… néanmoins, seules les populations les plus aisés vont à l’université.


Au Moyen Âge, il y a peu d’échanges de connaissances entre les civilisations. Les échanges ont lieu lors des guerres et des conquêtes ou grâce aux marchands, comme les avancées techniques du gouvernail et de la boussole.


La grande révolution de la connaissance et l’invention de l’imprimerie en 1454, plus de livres sont disponibles, et donc beaucoup moins cher. Érasme permet et encourage la transmission de connaissances grâce au mouvement, nommer "l'humanisme'', il s’agit de la république des lettres.


B) Vers la mondialisation des connaissances.


Après l’humanisme, on commence à rechercher des connaissances, notamment en sciences médicales : pas du savoir propre mais plus de la théorie, nous pouvons noter des améliorations sur l’anatomie et sur l’astrologie. 

De grands savants comme Léonard de Vinci, Copernic et Galilée participent à ces recherches.  Avec ses nouveaux savants, on développe une démarche d’observation, d’analyse, puis on vérifie à grande échelle, et ensuite on théorise ou déduit. 

Il s’agit d’une démarche scientifique, reprise par Descartes dans un Livre en 1635.  


Au XVIIIe siècle, il faut rassembler toutes les connaissances et en donner l’accès : création de l’encyclopédie (1751 à 1772) par Diderot et d’Alembert.

Ses idées se diffusent dans toute l’Europe, les populations ont besoin à l’accès des connaissances, cela va s’accélérer au XIXe siècle. On se spécialise alors dans les connaissances, et on les classe en différentes catégories.


Au XVIIe siècle, la maîtrise des connaissances permet d’être puissant, notamment due à l’industrialisation, ce qui rend les pays d'Europe de l’Ouest puissants. Les entreprises privées sont aussi des acteurs du savoir.


2) Accéder à la connaissance : l'alphabétisation des femmes dans le monde depuis le 19ème siècle.

A) L'alphabétisation des femmes du 16ème siècle au 19ème siècle. p412


La femme reste foyer et se coupe de ses enfants, elles n’ont pas besoin de connaissances qui ne utiliserons pas : c’est ce que certains hommes disent encore aujourd’hui. Le taux d’alphabétisation des femmes est très faible et 20 % des Européens savent lire (dont une majorité d’hommes). Les rares femmes qui lisent sont riches ou religieuses. Les Ursulines et les Visitandines apprennent aux autres femmes à lire et à écrire.


En 1789 : en France du Nord : 44 % des femmes qui signent les actes de mariage savent lire; et 71 % des hommes. en France du Sud : seulement 12 % des femmes et 22 % pour les hommes.


La France du Nord est beaucoup plus urbanisée.


Au XIXe siècle alphabétisation des femmes progresse. 


En 1850 : la loi Falloux, mais en place l’obligation de créer des écoles de filles, de les communes de plus de 800 habitants. 


En 1867 : cela passe de 800 à 500 habitants, mais les enseignements sont différenciés, séparation des cours entre garçons et filles.


De 1880 à 1882 : la loi Jules ferry rend l’école publique gratuite, laïque et obligatoire jusqu’à l’âge de 13 ans. L’enseignement est républicain.


Le taux d’alphabétisation augmente et les inégalités hommes et femmes diminuent.


B) Les enjeux de l'alphabétisation des femmes dans le monde d'aujourd'hui.


De nos jours, au compte environ sept cents millions d’illettrés dans le monde dont deux tiers sont des femmes.  (surtout en Afrique subsaharienne). Il y a un lien entre le niveau de développement et l’analphabétisme féminin. 


L’Unicef essaye d’intervenir pour lutter contre, mais c’est fasse des obstacles :

  • la culture : les femmes doivent être au foyer et s’occuper des enfants.
  • Réseaux incomplets d’écoles (milieu ruraux) et un nombre limité d’enseignants. 
  • Préjugés est interdit, religieux.


L’alphabétisation des femmes améliore le niveau de développement ; en effet, il y a une meilleure insertion pour travailler, donc plus d’autonomie et un recul du taux de pauvreté, ainsi qu’une accélération de la transition démographique. De plus, les femmes sont mieux informées sur les méthodes de contraception et un meilleur accès aux soins.


La connaissance peut aussi être le fruit d’une coopération qui va permettre l’avancée des recherches.


3) Produire des connaissances : la radioactivité de 1896 aux années 1950. 

A) Le temps des pionniers et des premières applications.


1896 : Henri Becquerel découvre que l’uranium est une activité particulière qui passe à travers (sans détruire). C’est travaux seront repris par d’autres


1903 : Pierre et Marie Curie vont reprendre ces recherches et découvrent que le radium et le polonium sont plus radioactifs. Mais ils découvrent aussi qu’ils peuvent brûler des maladies (radiologie) = premières utilisation médicales, ils peuvent également soigner des maladies internes.

Développement de la radiothérapie et de la radiologie dans l’entre de guerre. 


Irène et Frédéric Joliot Curie reprendront les recherches de leurs parents. Ils découvriront que la radioactivité est artificielle, et commenceront à réfléchir pour produire de l’électricité en utilisant cette énergie. 


B) La bombe atomique : de la recherche scientifique à l’arme nucléaire.


Années 30 : recherche pour transformer cette énergie en armes. L’Allemagne est la plus intéressée.


1938 : Lise Meitner va réaliser la première fission. Ces travaux sont récupérés par Otto HAHN et il continue à chercher pour créer une arme.


Une course contre-la-montre lancée pour réaliser une arme entre les différentes puissances. Mobilisation de toutes les forces savantes.


Aux États-Unis, on regroupe tous les savants pour le projet Manhattan (1942) Sous la direction de Robert Oppenheimer, dont le but est d’aboutir à créer une arme atomique. Les savants se regroupent à Los Alamos dans le Nouveau Mexique.


16 juillet 1945: premier essai de la bombe nucléaire au désert du Nouveau-Mexique. 

Quelques semaines plus tard, les USA décident d’utiliser à la guerre.


6 août 1945 : Hiroshima « little boy » (uranium)

La ville est rasée en quelques secondes, la chaleur brûle la peau, évapore l’eau : rendant les interventions des pompiers, impossible. Effets sur le corps : radioactivité = cancers. 90 000 morts immédiats + ceux morts de la radiation. 


9 août 1945 : Nagasaki « fat boy » (plutonium) 

70 000 morts immédiats.


Projet Manhattan : coopération internationale scientifique.


France : 1960, acquisition de la bombe atomique.

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Chapitre 2 : Produire et diffuser des connaissances

Géopolitique

Dans les sociétés contemporaines, la diffusion et la production de connaissances sont des enjeux économiques et politiques. Donc son accès est un enjeu de développement pour des pays ou des groupes sociaux. L’alphabétisation des filles, et par exemple un de ses enjeux d’émancipation. Comment la production et la diffusion ainsi que la production des connaissances, sont-elles devenues des enjeux primordiaux?


1) Diffusion des savoirs

A) La production de savoir dans un mode cloisonné.


La connaissance a toujours été un facteur, clé de chaque civilisation et de chaque génération. Au Moyen Âge, les savants étudient la culture grecque, il s’agit d’un temps de redécouverte, des anciens écrits et des anciens textes grecs. Des textes grecs ont été retrouvés, ou des traductions arabe avec des nouvelles connaissances ajoutées par les savants arabes. 


En Chine, cela passe par les écrits de Confucius (textes très anciens). Il s’agit donc de la transmission d’une culture ancienne. On apprend ses cultures dans les universités, comme à la Sorbonne, à Oxford, à Cambridge,… néanmoins, seules les populations les plus aisés vont à l’université.


Au Moyen Âge, il y a peu d’échanges de connaissances entre les civilisations. Les échanges ont lieu lors des guerres et des conquêtes ou grâce aux marchands, comme les avancées techniques du gouvernail et de la boussole.


La grande révolution de la connaissance et l’invention de l’imprimerie en 1454, plus de livres sont disponibles, et donc beaucoup moins cher. Érasme permet et encourage la transmission de connaissances grâce au mouvement, nommer "l'humanisme'', il s’agit de la république des lettres.


B) Vers la mondialisation des connaissances.


Après l’humanisme, on commence à rechercher des connaissances, notamment en sciences médicales : pas du savoir propre mais plus de la théorie, nous pouvons noter des améliorations sur l’anatomie et sur l’astrologie. 

De grands savants comme Léonard de Vinci, Copernic et Galilée participent à ces recherches.  Avec ses nouveaux savants, on développe une démarche d’observation, d’analyse, puis on vérifie à grande échelle, et ensuite on théorise ou déduit. 

Il s’agit d’une démarche scientifique, reprise par Descartes dans un Livre en 1635.  


Au XVIIIe siècle, il faut rassembler toutes les connaissances et en donner l’accès : création de l’encyclopédie (1751 à 1772) par Diderot et d’Alembert.

Ses idées se diffusent dans toute l’Europe, les populations ont besoin à l’accès des connaissances, cela va s’accélérer au XIXe siècle. On se spécialise alors dans les connaissances, et on les classe en différentes catégories.


Au XVIIe siècle, la maîtrise des connaissances permet d’être puissant, notamment due à l’industrialisation, ce qui rend les pays d'Europe de l’Ouest puissants. Les entreprises privées sont aussi des acteurs du savoir.


2) Accéder à la connaissance : l'alphabétisation des femmes dans le monde depuis le 19ème siècle.

A) L'alphabétisation des femmes du 16ème siècle au 19ème siècle. p412


La femme reste foyer et se coupe de ses enfants, elles n’ont pas besoin de connaissances qui ne utiliserons pas : c’est ce que certains hommes disent encore aujourd’hui. Le taux d’alphabétisation des femmes est très faible et 20 % des Européens savent lire (dont une majorité d’hommes). Les rares femmes qui lisent sont riches ou religieuses. Les Ursulines et les Visitandines apprennent aux autres femmes à lire et à écrire.


En 1789 : en France du Nord : 44 % des femmes qui signent les actes de mariage savent lire; et 71 % des hommes. en France du Sud : seulement 12 % des femmes et 22 % pour les hommes.


La France du Nord est beaucoup plus urbanisée.


Au XIXe siècle alphabétisation des femmes progresse. 


En 1850 : la loi Falloux, mais en place l’obligation de créer des écoles de filles, de les communes de plus de 800 habitants. 


En 1867 : cela passe de 800 à 500 habitants, mais les enseignements sont différenciés, séparation des cours entre garçons et filles.


De 1880 à 1882 : la loi Jules ferry rend l’école publique gratuite, laïque et obligatoire jusqu’à l’âge de 13 ans. L’enseignement est républicain.


Le taux d’alphabétisation augmente et les inégalités hommes et femmes diminuent.


B) Les enjeux de l'alphabétisation des femmes dans le monde d'aujourd'hui.


De nos jours, au compte environ sept cents millions d’illettrés dans le monde dont deux tiers sont des femmes.  (surtout en Afrique subsaharienne). Il y a un lien entre le niveau de développement et l’analphabétisme féminin. 


L’Unicef essaye d’intervenir pour lutter contre, mais c’est fasse des obstacles :

  • la culture : les femmes doivent être au foyer et s’occuper des enfants.
  • Réseaux incomplets d’écoles (milieu ruraux) et un nombre limité d’enseignants. 
  • Préjugés est interdit, religieux.


L’alphabétisation des femmes améliore le niveau de développement ; en effet, il y a une meilleure insertion pour travailler, donc plus d’autonomie et un recul du taux de pauvreté, ainsi qu’une accélération de la transition démographique. De plus, les femmes sont mieux informées sur les méthodes de contraception et un meilleur accès aux soins.


La connaissance peut aussi être le fruit d’une coopération qui va permettre l’avancée des recherches.


3) Produire des connaissances : la radioactivité de 1896 aux années 1950. 

A) Le temps des pionniers et des premières applications.


1896 : Henri Becquerel découvre que l’uranium est une activité particulière qui passe à travers (sans détruire). C’est travaux seront repris par d’autres


1903 : Pierre et Marie Curie vont reprendre ces recherches et découvrent que le radium et le polonium sont plus radioactifs. Mais ils découvrent aussi qu’ils peuvent brûler des maladies (radiologie) = premières utilisation médicales, ils peuvent également soigner des maladies internes.

Développement de la radiothérapie et de la radiologie dans l’entre de guerre. 


Irène et Frédéric Joliot Curie reprendront les recherches de leurs parents. Ils découvriront que la radioactivité est artificielle, et commenceront à réfléchir pour produire de l’électricité en utilisant cette énergie. 


B) La bombe atomique : de la recherche scientifique à l’arme nucléaire.


Années 30 : recherche pour transformer cette énergie en armes. L’Allemagne est la plus intéressée.


1938 : Lise Meitner va réaliser la première fission. Ces travaux sont récupérés par Otto HAHN et il continue à chercher pour créer une arme.


Une course contre-la-montre lancée pour réaliser une arme entre les différentes puissances. Mobilisation de toutes les forces savantes.


Aux États-Unis, on regroupe tous les savants pour le projet Manhattan (1942) Sous la direction de Robert Oppenheimer, dont le but est d’aboutir à créer une arme atomique. Les savants se regroupent à Los Alamos dans le Nouveau Mexique.


16 juillet 1945: premier essai de la bombe nucléaire au désert du Nouveau-Mexique. 

Quelques semaines plus tard, les USA décident d’utiliser à la guerre.


6 août 1945 : Hiroshima « little boy » (uranium)

La ville est rasée en quelques secondes, la chaleur brûle la peau, évapore l’eau : rendant les interventions des pompiers, impossible. Effets sur le corps : radioactivité = cancers. 90 000 morts immédiats + ceux morts de la radiation. 


9 août 1945 : Nagasaki « fat boy » (plutonium) 

70 000 morts immédiats.


Projet Manhattan : coopération internationale scientifique.


France : 1960, acquisition de la bombe atomique.

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