- La surface de notre planète est découpée en un ensemble de plaques ayant comme épaisseur la lithosphère.
- Ces plaques se déplacent les unes par rapport aux autres : c’est la mobilité horizontale.
- La répartition des séismes permet d’identifier les frontières des plaques et témoignent de l’existence de forces qui cassent les roches. Ces forces sont dues à la mobilité des plaques.
- Les anomalies du flux géothermique permettent de mettre en évidence des contextes géodynamiques différents aux limites des plaques :
- zones de divergence au niveau des dorsales océaniques : remontée de l’asthénosphère (phénomène d’expansion océanique)
- zones de convergence au niveau des fosses océaniques (phénomène de subduction) et des chaînes de montagnes (phénomène de collision)
- zones de coulissage : peu nombreuses
- La composition minéralogique des magmas produits est différente selon le type de contexte géodynamique. Il en résulte la formation de roches magmatiques différentes qui sont des marqueurs géologiques de ces zones.
- De nombreux forages profonds réalisés dans les océans ont confirmé l’expansion océanique et la divergence des plaques au niveau des dorsales. La vitesse d’expansion est variable d’une dorsale à l’autre, allant 2 à 16 cm.an -1 .
- Les sédiments les plus profonds ont le même âge que les basaltes qu’ils recouvrent. Plus on s’éloigne de la dorsale, plus les sédiments sont épais, et plus les couches au contact du basalte sont vieilles.
- Les basaltes du fond des océans naissent à partir de magma qui sort à l’axe de la dorsale.
Dater un basalte équivaut donc à dater le moment de sa formation. Les anciens basaltes se retrouvent loin de l’axe car ils sont poussés progressivement par les nouvelles formations basaltiques.
- Il existe des alignements d’îles volcaniques à l’extrémité desquels se trouvent un volcan actif. Plus on s’éloigne du volcan actif, plus ils sont vieux.
- Ces volcans sont intraplaques et proviennent d’un panache de magma fixe qui perfore épisodiquement la plaque lithosphérique qui est en mouvement.
- Ce magma remonte du manteau profond (-2 900km), anormalement chaud : il s’agit d’un point chaud.
- La datation des îles volcaniques et la mesure des distances qui les séparent permettent de calculer la vitesse et la direction de déplacement de la plaque.