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Post-Bac
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CHAPITRE 10 : Économie et société du monde romain

Histoire économique

- L’économie en Antiquité a deux difficultés majeures : ils ne conçoivent pas l’économie comme un objet d’étude. Le terme économie ne s’applique qu’à l’échelle du foyer.

- Oikos : Maison, foyer

- L’économie est une économie domestique du patrimoine. C’est la rareté des donnés statistiques et le manque de fiabilité

- Deux visions défendues avec une vision des modernistes et primitivistes : Rostovtseff (histoire économique et sociale du monde romain, 1926). Il y a une diffusion du modèle capitaliste venant de l’Italie et de l’orient. C’est une rupture importante avec le début du principat.

- Finley, Ancient economy,1973 : les caractéristiques de productions sont archaïques.

- L’archéologie propose des idées plus nuancées : satisfaction des besoins essentielles et expansion économique. On peut estimer que c’est une économie duale partagée entre une sphère monétisée et d’auto-suffisance.


I. L’essor économique du monde romain au Ier siècle de notre ère


A. Croissance démographique et extension des terres cultivées.


- Il est difficile d’évaluer la population (pas très fiable). Pourtant, les Res Gestae dirigés par Auguste, en 28 av JC : Auguste affirme d’avoir recensé 4 630 000 de citoyens. Puis, en 14 avant J.-C, 4 937 000 citoyens sont recensés. Ainsi, il y a 900 000 milles personnes de plus entre 28 et 14. Cependant, les Res gastae correspond au nombre de citoyens romains et Ovide en évalue 4 100 900. Sous l’empire de Claude, Thacyte dit qu’il y a 6 000 000 de citoyens.

- Il faut faire des estimations pour ajouter les femmes, enfants, esclaves, pérégrins. Il y a donc environ 50 à 70 millions d’habitants. Par ailleurs, il n'y a pas de recensements particuliers en Gaules, Syrie, Hispanie.


- Le pouvoir impérial a deux préoccupations majeures : le ravitaillement de Rome et de l’armée et celui-ci a pris conscience d’avoir rompu avec la tendance des gouverneurs a présuré les habitants romains (Suétone).Tibère ne veut pas augmenter les impôts, Auguste s'attache à connaitre le cadastre provincial et le nombre de gens libres vivant hors d'Italie. Il développa un impôt par tête (tributum capitits) et un impôt sur les propriétés (tributum soli qui sont perçu auprès de tous les propriétaires de biens immobiliers). Auguste a permis de retirer les dettes de certaines provinces afin de retrouver une bonne gestion financière.

  • Il y a une bonne gestion et une paix impériale : croissance profitable à tous (papyrus). Une bonne production après les guerres civiles. Les provinciaux sont moins exploitées et sont devenus les acteurs de l’économie romaine. Ce climat de prospérité est perceptible dans les tombes et maisons romaines (biens). Les impôts paraissent avoir été supportables dans toutes les régiond déjà exploitées par les romains. Il est vrai que le système était plus clément aux riches qu'aux pauvres. En revanche, dans les pays récemment conquis et où le tribut était jusque là inconnu, ils provoquèrent de nombreuses révoltes.

- En Egypte, Auguste a encouragé la remise en culture des terres pour le ravitaillement des terres : rétablir les digues et les canaux pour maximiser les rendements. Auguste encourage la mis en culture du Fayoum (l’ouest du Nil : double durant la période Augustéenne). Cette extension s’observe ailleurs mais elle n’est pas aussi transcendante. Mais, les conditions sanitaires restent inchangées : des accouchements mortels

  • Il y a des droits de douane aux frontières provinciales (2 pour 100 ad valorem). Les citoyens romains, en plus d'une taxe sur l'affranchissements d'esclaves, eurent à payer une taxe de 5 pour 100 sur les gros héritages en ligne indirecte, destiner à alimenter le trésor militaire. La fortune d'Auguste pouvait s'enrichir par des legs, le butin des conquêtes et aussi des offrandes des villes, par exemple des couronnes d'or lors des triomphes.


B) Un essor de productions ?


- Domaine méditerranéen : relief accidenté avec des vallées, des plaines et des montagnes avec un climat doux en hiver et chaud et sec en été.

  • Trilogie : céréale (plaine), vigne et olivier (pente du relief) puis du bétail

- Agriculture spéculative :

  • Production du vin et de l’huile : ravitailler les soldats. Ces derniers se nourrissent de nourriture méditerranéenne
  • Diffusion de goût romain : salaison et pêche puis développement du garum (chaire de poisson fermentée)
  • - La population vit dans une relative opulence. Le seuil de subsistance est de 200kg par an par habitant. Le régime alimentaire est riche en calorie et une bonne santé pour les romains. La taille des romains est supérieur aux européens du XIX.
  • Les productions artisanales connaissent un essor : la sigillée (céramique) = vaisselle fine produite. Celle-ci est exportée en Europe occidentale. Possédé un objet romain prouve un ascension juridique.

- Epoque Augustéenne : création d’ateliers locaux pour fabriquer de la sigillée. A Lyon, une grande production à grande échelle « Gaufresenque ». On peut citer l'essor de la métallurgie et et le soufflage de verre qui se répand à l’époque Augustéenne.


C) Une première économie-monde ?


- Auguste a mis en place un nouveau système monétaire : la livre de métal (327 grammes). Constitution monétaire : As de cuivre, sesterce de laiton, Aureus, Denier d’Argent (en 19 av JC). Ce qui veut dire que 1 aureus = 25 deniers= 100 sesterces = 4000 as

- Les monnaies étaient tapées par les cités (auparavant). Mis en place d’une monnaie impériale sous Auguste.

- Aureos : transaction en longue distance par les plus riches et les catégories sociales particulières comme les soldats (façon prestigieuse de récompenser les soldats). Les Sesterces étaient la monnaie courante.

- L’empereur supervise les émissions d’or et d’argent et le sénat se charge des émissions de bronze.

- Type (image) et légende (inscription)

- Le pouvoir romain est incapable de produire une monnaie suffisante sur toute la domination romaine.

- La méditerranée est fermée le 11 novembre et mars : pas de navigation possible. Pour s’orienter en pleine mer : les étoiles et le soleil. Il prenait 2 à 3 jours de navigation de Carthage à Ostie. De nombreuses routes à vocation militaire jouant un rôle dans le commerce. Ainsi, on peut noter l'essor du commerce méditerranéen: route commerciale traversée par les grecs ou phéniciens. L’espace romain est ouvert et propice aux échanges.

  • Unification romaine qui favorise le décloisonnements de l’espace et vers le port de l’Europe
  • Changement d’échelle dans ce décloisonnement du monde : première mondialisation à cette époque du premier siècle de notre ère. Cela profite l’Italie et profite aux provinces : Le vin en Gaule et l’huile en Espagne
  • Flux des produits venant des provinces vers l’Italie après la mort d’Auguste. D'un autre coté, l’état s’occupe du ravitaillement de blé
  • L'empire était connu pour son blé, la salaison, la céramique, le vin et l'huile
  • A rome, il y a un vestige des échanges économiques : Colline du Testaccio qui est l’équivalent de la colline aux oiseaux (déchets de 50 000 amphores venus de Bétique).


II. Une société foncièrement inégalitaire et strictement hiérarchisée

A. Une société dominée par l’ordre sénatorial


- Liberté individuelle, possession de la citoyenneté romaine, recensement, exercice des fonctions, sexe âge : ces critères définissent la place de la citoyenneté romaine

- L’ordre sénatorial est le 1er ordre de la société augustéenne. Au départ, il y avait seulement l’ordre équestre. Auguste transforme l’état de tête en état de droit : ordre sénatorial dès les premiers années du pouvoir personnel. Les guerres civiles augmentent le nombre de sénateurs.

  • Rome comptait 1000 membres en 29 av JC. Pour Auguste les sénateurs ne répondent pas aux critères de Dignitas. Il revient à 600 avec leur famille et les descendants de 3 générations.

- L’ordre sénatorial devient un ordre héréditaire avec une fortune de 1 000 000 de sesterces et des membres de la famille questeurs

- Pour être sénateur, il faut être italien. Cette ordre contient 1 000 personnes avec un signe distinctif laticlave (toge avec bande pourpre). Ces personnes ont les premières places au théâtre.

- Les critères pour préserver le titre :

  • Il ne faut pas épouser un esclave ni un affranchi
  • Le sénateur ne peut exercer le commerce ; artisanat et la prostitution
  • Le sénateur ne peut pas être un gladiateur
  • Le profit est indigne pour les sénateurs. De fait, il est mal vu de devenir riche.

 - Cet ordre n’est pas uniforme, de fait la hiérarchie est déterminée par la fortune (dépasse d’un million de sesterces). Des familles anciennes ont été financer par Auguste pour maintenir leur rôle dans l’ordre sénatorial : Quintus Hortensius.

- Il y a une opposition entre les patriciens (consulat venant du sénat royal) et plébéiens. Cette distinction n’a plus de sens. Mais, les patriciens ont toujours une réalité juridique (charge religieuse). Auguste obtient un privilège. Il peut créer de nouvelles familles patriciennes : par son pouvoir de tribun de la plèbe. Ceux qui appartiennent à la nobilitas : un ensemble des familles dont les ancêtres ont pratiqué de haute magistrature : préteur… Les sénateurs de l’époque impériale font un cursus Honorum. Mais ces charges sont vidés de tout contenu et de tout pouvoir. Édilité ou encore la Préture deviennent des charges vides. Les charges sénatoriales sont des charges d’administration sous le contrôle de l’empereur (constructiviste de route, gouvernement de grandes provinces impériales et préfecture de la ville). Ainsi, Auguste accentue ce caractère hiérarchique et feignit de la restaurer dans sa pureté. Les sénateurs (environ 600) se virent reconnaître de nombreux privilèges (souvent des anciens) et notamment, ils reçurent la plupart des charges nouvelles créées par le prince de Rome, dans les provinces ou à la tête des légions.


B) La redéfinition de l’ordre équestre

- Cet ordre devient le second ordre, celui -ci contient un groupe social nombreux. Pour en faire partie, il faut principalement de être de naissance libre ; justifier une fortune de 400 000 sesterces, répondre à la condition de dignitas et avoir une certaine une fortune liée à la terre. Désormais, le prince (Auguste) décide de l’accès à l’ordre. Au départ, l'accès était dédié aux censeurs.

- Il faut une décision impériale pour faire intégrer l’individu dans l’ordre Sénatorial. De fait, Auguste a renouvelé cet ordre, en y introduisant des notables de cités italiennes. Puis, Auguste restaure un vieil usage républicain : la Transvectio equitum. Un défilé annuel des chevaliers qui ont moins de 35 ans. Il y avait un prestige et privilège honorifique. Ce défilé était une mise en scène dans un espace public, chaque 15 juillet.

  • Privilège et signe des ordres équestres : Afin de rappeler leur place dans la société

- Une toge Angusticlave : Celle-ci est étroite,

-Le port de l’anneau d’or

- Une place réservée dans les lieux de spectacles (derrière les sénateurs).

  • Lorsque les chevaliers effectuent une carrière militaire (militia). La plupart retournait à leur activité. D’autres étaient des fonctionnaires, avec une fonction financière (procurateurs dans les provinces du princes). Ils exercent dans des préfectures (prétoire, Égypte, L’annone.)

-Les chevaliers (dix mille à vingt mille?), à une place inférieure, entrèrent dans le nouveau système de gouvernement, organisé à partir du prince, et ils eurent également des postes réservés (plus d'une trentaine de préfectures ou procuratèles).


C) Les ordres des décurions.


- Un ordre des décurions : l’«ordo ». C'est un conseillé municipal muni d’une cité romaine. Celui-ci rassemble tous les notables provinciaux. Son niveau de fortune dépend des cités, de son aisance financière. Pour exemplifier, le conseillé municipal de Carthage a une fortune de 100 000 sesterces assurés de responsabilités


D) Les ingénus, un groupe social très hétérogène :


  • C'est tout d'abord, une catégorie sociale large contenant des riches et des pauvres. Les citoyens romains ont un privilège juridique fiscal. Ainsi, l’annone privilège des citoyens habitants à Rome.
  • La population peut être urbaine ou rurale : cette population connaît une urbanisation forte. C’est-à-dire 15 % d’urbain au sein de l’Empire et 30% en Italie centrale. Les très grandes villes dans l’antiquité sont Athènes et l’Orient (Alexandrie). L'urbanisation conditionne la vie des habitants grâce aux théâtres, cirques et thermes. La société favorise la vie rurale mais célèbre le cadre des vies riches.
  • Il n'y a pas de classe moyenne dans la société romaine. En effet, l'historiographie évoque le mode de vie des riches (consommation des riches) et la précarité des plus pauvres. D'après Paul Veyne, il existe une plèbe moyenne  : des petits propriétaires, marchands, commerçants.


E. Les esclaves et les affranchis : une société parallèle ?


  • L'esclave est un individu privé de liberté et appartient à un maître. Il est une personne et un objet de propriété (car il se vend et s'achete). Comparaison a du bétail. Le marché aux esclaves est approvisionné par des prisonniers grecs (par exemple lors de la guerre des gaules :des Germains ont été vendus)
  • - Lors d'une naissance (mariage entre esclaves),
  • - Il y a aussi, les enfants non-reconnus récupérés par un marchand d’esclave.
  • - être esclave peut-être une des dettes d’un homme libre tentant de se libérer (vendre un à un ses enfants).

C'est une catégorie de population avec très peu de source, par exemple ces personnes sont oubliés peu après leur mort. Il y a rarement une inscription d’esclave sur la période impériale. Si c'est le cas, le maître a pu donner une inscription car l’esclave jouait avec son fils. La plupart du temps, l'esclave est enterré dans des fosses communes. Il y a différents types d'esclaves :

  • Ceux qui travaillent dans les mines, carrières.
  • Ceux qui travaillent dans les champs : loger dans des casernes « Ergastule ».
  • Ceux qui vivent chez leurs maitres ont une condition de vie plus ou moins satisfaisante (ces esclaves sont nourrices ou les pédagogues).


- Les affranchis furent l'objet d'attentions spéciales qui soulignaient leur condition inférieure à celle des citoyens. Les affranchis peuvent être relâchés grâce à un acte public et privé. De fait, un affranchi prend le statut de son ancien maitre. Fin de l’accroissement du nombre d’affranchissements. «Obseqium » respect du fils à un père. C'est-à-dire que les affranchissements par testament furent limités car ils étaient trop nombreux et dévaluaient la qualité de citoyen. Ils créaient une catégorie d'affranchis qui ne pouvaient accéder à la cité romaine.

Cependant, l’affranchi reste une partie de la Familia. L'affranchi qui est un Mercule Serville est celui qui n’a pas l’étoffe, car il n'a pas accès aux ordres politiques, il y une forme de dignitas (bas social). Les Affranchis impériaux ont fortune élevée, parfois plusieurs millions de sesterces.

  • Pour ne pas inemployée la richesse de certains, on favorisa leur regroupement en petits collèges (les Augustales) qui honoraient l'empereur et pouvaient exercer leur générosité envers leurs concitoyens. Cependant, ce système social si hiérarchisé comportait aussi des obligations, assez mineures, liées aux privilèges :
  • Les sénateurs ne peuvent épouser des affranchies
  • Auguste insista sur les critères de compétence, de service public et de moralité. Par exemple, les chevaliers furent insepctés en une parade militaire restaurée et les plus vieux invités à céder leur place à des plus jeunes. Les deux ordres furent incités à remplir leur obligations militaires.

III. Les relations sociales : parenté, amitié et clientèle



- Rapports verticaux qui structurent une relation clientèle et la famille


A. La maison : l’un des cadres de la vie sociale



- La Maison autour d’un atrium, la pièce principale contient un bassin central, puis le laraire. Le Tablinum  est la pièce de réception du dominus (maitre de maison), il reçoit ainsi ses clients. La maison contient des pièces de vie et de réception : Cubicula, puis la Tricilnia : Salle à manger. L' Insulae est immeuble. Celui-ci incarne la hiérarchie (haut catégorie sociale).



B) La famille romaine


- Familia contient des esclaves, affranchis et descendants. Le chef de famille est le Pater potestas.

  • Les femmes : Une jeune fille est mariée très tôt : la jeune fille est vue comme une éternelle mineure (elle est dépendante du père, mari et fils). En autres, les femmes sont exclues de la vie public, mais elles peuvent assurer une prêtrise : Vestale. Principalement, les femmes gèrent le foyer et la vie domestique. Grâce aux guerres civiles et le principat, les femmes romaines s'émancipent. Les femmes sont reconnues par le droit durant le principat tel que le droit d’hériter. L'avènement du principat atténue la différence entre les hommes et les femmes (au départ droit de vote). Sous l’empire, l’armée est professionnelle et ils ne votent plus dans les comices. Ainsi, les femmes ont le droit d’aller aux théâtres ou encore aux cirques, donc le principat amène un certain pouvoir aux femmes.
  • Le mariage est institution dédiée à la procréation, à la venue de nouveaux citoyens. Pour se faire, la femme incarne la continuité gentilis = sang. Il est important de préserver les femmes d’une tentation charnelle.
  • Cependant, il y a une forte dissociation entre mariage et vie sexuelle pour les hommes. La vie sexuelle avant le mariage est connu chez les romains. Ces derniers ne sont donc pas pressés de se marier. Il y a deux types de mariage : Sine manu (lien de la femme avec sa famille d’origine. Celle-ci a une dote. Si sa dote est mis de coté, elle retrouve cette dote) et cum manu (mariage solennel, la femme passe chez la famille de l’époux, elle est dépendante de lui, ce système est moins utilisé avant la fin de l’empire). L'âge minimum du mariage est de 12 chez les filles et 14 chez les garçons. En moyenne, les filles de 12 à 16 ans épousent des hommes de 25 ans. Ce modèle ne concerne pas toute la population (1/3 des plébéiens)
  • Il y a aussi des unions précaires ce qui provoquent des enfants illégitimes chez les affranchis et esclaves.
  • Une politique sous l’époque d’Auguste se met en place pour moraliser et retrouver un aspect traditionnel, car ce dernier ce préoccupe d’un déclin démographique : Loi Julia (leges iuliae : encourage procréation et mariage). Auguste bannit l’adultère et le divorce, jusqu’à dénoncer les voisins. Les maris devaient répudier leurs femmes si tromperie ou proxénétisme. Des lois empècherent les célibataires ou les hommes mariés sans enfants de disposer librement de leurs biens. D'autres lois favorisèrent les pères et mères de trois enfants. Les légionnaires étaient recrutés parmi les seuls citoyens romains.
  • La pratique de l’avortement existe et la contraception aussi. Cependant beaucoup de mortalité et la contraception peut être un rite religion et un sacrifice. Lors d'n accouchement, l’enfant reçoit un nom après 8 ou 9 jours. Le père peut exposer le nouveau né ou le mettre a mort s'il doute sur sa parentalité. Si le père n'a pas assez de ressources pour éduquer des filles : les petites filles sont mis à la rue. L’enfant de 7 ans fait parti de la vie de l’enfance. Après, il appartient à la vie publique. L’enfant porte la toge clair avec une bande courte et une bulla (amulette protectrice). A partir de 15/17 ans, l’enfant ne porte plus l’amulette et la toge de l’homme mur.


C) Les relations d’amitié et de clientèle


- Distinction entre ami et client : niveau social ou un niveau inférieur/supérieur. L’ami appartient à une classe sociale similaire.A contrario, le client connait un fossé social qui sépare le patron et le client, c'est don une relation réciproque asymétrique. Le client peut être une collectivité. Le client reçoit du patron, une sportule : matérialiser la puissance du patron (en nature = moyen de subsistance et se transforme en argent et à la fin de l’époque républicaine). Le système de don/contre-don est effectué : le client doit des services à son patron. Plus on s’approche de l’Amiticia, plus on s’approche des lieux privés plus, ils sont des amis intimes (progression hiérarchique de la maison).





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CHAPITRE 10 : Économie et société du monde romain

Histoire économique

- L’économie en Antiquité a deux difficultés majeures : ils ne conçoivent pas l’économie comme un objet d’étude. Le terme économie ne s’applique qu’à l’échelle du foyer.

- Oikos : Maison, foyer

- L’économie est une économie domestique du patrimoine. C’est la rareté des donnés statistiques et le manque de fiabilité

- Deux visions défendues avec une vision des modernistes et primitivistes : Rostovtseff (histoire économique et sociale du monde romain, 1926). Il y a une diffusion du modèle capitaliste venant de l’Italie et de l’orient. C’est une rupture importante avec le début du principat.

- Finley, Ancient economy,1973 : les caractéristiques de productions sont archaïques.

- L’archéologie propose des idées plus nuancées : satisfaction des besoins essentielles et expansion économique. On peut estimer que c’est une économie duale partagée entre une sphère monétisée et d’auto-suffisance.


I. L’essor économique du monde romain au Ier siècle de notre ère


A. Croissance démographique et extension des terres cultivées.


- Il est difficile d’évaluer la population (pas très fiable). Pourtant, les Res Gestae dirigés par Auguste, en 28 av JC : Auguste affirme d’avoir recensé 4 630 000 de citoyens. Puis, en 14 avant J.-C, 4 937 000 citoyens sont recensés. Ainsi, il y a 900 000 milles personnes de plus entre 28 et 14. Cependant, les Res gastae correspond au nombre de citoyens romains et Ovide en évalue 4 100 900. Sous l’empire de Claude, Thacyte dit qu’il y a 6 000 000 de citoyens.

- Il faut faire des estimations pour ajouter les femmes, enfants, esclaves, pérégrins. Il y a donc environ 50 à 70 millions d’habitants. Par ailleurs, il n'y a pas de recensements particuliers en Gaules, Syrie, Hispanie.


- Le pouvoir impérial a deux préoccupations majeures : le ravitaillement de Rome et de l’armée et celui-ci a pris conscience d’avoir rompu avec la tendance des gouverneurs a présuré les habitants romains (Suétone).Tibère ne veut pas augmenter les impôts, Auguste s'attache à connaitre le cadastre provincial et le nombre de gens libres vivant hors d'Italie. Il développa un impôt par tête (tributum capitits) et un impôt sur les propriétés (tributum soli qui sont perçu auprès de tous les propriétaires de biens immobiliers). Auguste a permis de retirer les dettes de certaines provinces afin de retrouver une bonne gestion financière.

  • Il y a une bonne gestion et une paix impériale : croissance profitable à tous (papyrus). Une bonne production après les guerres civiles. Les provinciaux sont moins exploitées et sont devenus les acteurs de l’économie romaine. Ce climat de prospérité est perceptible dans les tombes et maisons romaines (biens). Les impôts paraissent avoir été supportables dans toutes les régiond déjà exploitées par les romains. Il est vrai que le système était plus clément aux riches qu'aux pauvres. En revanche, dans les pays récemment conquis et où le tribut était jusque là inconnu, ils provoquèrent de nombreuses révoltes.

- En Egypte, Auguste a encouragé la remise en culture des terres pour le ravitaillement des terres : rétablir les digues et les canaux pour maximiser les rendements. Auguste encourage la mis en culture du Fayoum (l’ouest du Nil : double durant la période Augustéenne). Cette extension s’observe ailleurs mais elle n’est pas aussi transcendante. Mais, les conditions sanitaires restent inchangées : des accouchements mortels

  • Il y a des droits de douane aux frontières provinciales (2 pour 100 ad valorem). Les citoyens romains, en plus d'une taxe sur l'affranchissements d'esclaves, eurent à payer une taxe de 5 pour 100 sur les gros héritages en ligne indirecte, destiner à alimenter le trésor militaire. La fortune d'Auguste pouvait s'enrichir par des legs, le butin des conquêtes et aussi des offrandes des villes, par exemple des couronnes d'or lors des triomphes.


B) Un essor de productions ?


- Domaine méditerranéen : relief accidenté avec des vallées, des plaines et des montagnes avec un climat doux en hiver et chaud et sec en été.

  • Trilogie : céréale (plaine), vigne et olivier (pente du relief) puis du bétail

- Agriculture spéculative :

  • Production du vin et de l’huile : ravitailler les soldats. Ces derniers se nourrissent de nourriture méditerranéenne
  • Diffusion de goût romain : salaison et pêche puis développement du garum (chaire de poisson fermentée)
  • - La population vit dans une relative opulence. Le seuil de subsistance est de 200kg par an par habitant. Le régime alimentaire est riche en calorie et une bonne santé pour les romains. La taille des romains est supérieur aux européens du XIX.
  • Les productions artisanales connaissent un essor : la sigillée (céramique) = vaisselle fine produite. Celle-ci est exportée en Europe occidentale. Possédé un objet romain prouve un ascension juridique.

- Epoque Augustéenne : création d’ateliers locaux pour fabriquer de la sigillée. A Lyon, une grande production à grande échelle « Gaufresenque ». On peut citer l'essor de la métallurgie et et le soufflage de verre qui se répand à l’époque Augustéenne.


C) Une première économie-monde ?


- Auguste a mis en place un nouveau système monétaire : la livre de métal (327 grammes). Constitution monétaire : As de cuivre, sesterce de laiton, Aureus, Denier d’Argent (en 19 av JC). Ce qui veut dire que 1 aureus = 25 deniers= 100 sesterces = 4000 as

- Les monnaies étaient tapées par les cités (auparavant). Mis en place d’une monnaie impériale sous Auguste.

- Aureos : transaction en longue distance par les plus riches et les catégories sociales particulières comme les soldats (façon prestigieuse de récompenser les soldats). Les Sesterces étaient la monnaie courante.

- L’empereur supervise les émissions d’or et d’argent et le sénat se charge des émissions de bronze.

- Type (image) et légende (inscription)

- Le pouvoir romain est incapable de produire une monnaie suffisante sur toute la domination romaine.

- La méditerranée est fermée le 11 novembre et mars : pas de navigation possible. Pour s’orienter en pleine mer : les étoiles et le soleil. Il prenait 2 à 3 jours de navigation de Carthage à Ostie. De nombreuses routes à vocation militaire jouant un rôle dans le commerce. Ainsi, on peut noter l'essor du commerce méditerranéen: route commerciale traversée par les grecs ou phéniciens. L’espace romain est ouvert et propice aux échanges.

  • Unification romaine qui favorise le décloisonnements de l’espace et vers le port de l’Europe
  • Changement d’échelle dans ce décloisonnement du monde : première mondialisation à cette époque du premier siècle de notre ère. Cela profite l’Italie et profite aux provinces : Le vin en Gaule et l’huile en Espagne
  • Flux des produits venant des provinces vers l’Italie après la mort d’Auguste. D'un autre coté, l’état s’occupe du ravitaillement de blé
  • L'empire était connu pour son blé, la salaison, la céramique, le vin et l'huile
  • A rome, il y a un vestige des échanges économiques : Colline du Testaccio qui est l’équivalent de la colline aux oiseaux (déchets de 50 000 amphores venus de Bétique).


II. Une société foncièrement inégalitaire et strictement hiérarchisée

A. Une société dominée par l’ordre sénatorial


- Liberté individuelle, possession de la citoyenneté romaine, recensement, exercice des fonctions, sexe âge : ces critères définissent la place de la citoyenneté romaine

- L’ordre sénatorial est le 1er ordre de la société augustéenne. Au départ, il y avait seulement l’ordre équestre. Auguste transforme l’état de tête en état de droit : ordre sénatorial dès les premiers années du pouvoir personnel. Les guerres civiles augmentent le nombre de sénateurs.

  • Rome comptait 1000 membres en 29 av JC. Pour Auguste les sénateurs ne répondent pas aux critères de Dignitas. Il revient à 600 avec leur famille et les descendants de 3 générations.

- L’ordre sénatorial devient un ordre héréditaire avec une fortune de 1 000 000 de sesterces et des membres de la famille questeurs

- Pour être sénateur, il faut être italien. Cette ordre contient 1 000 personnes avec un signe distinctif laticlave (toge avec bande pourpre). Ces personnes ont les premières places au théâtre.

- Les critères pour préserver le titre :

  • Il ne faut pas épouser un esclave ni un affranchi
  • Le sénateur ne peut exercer le commerce ; artisanat et la prostitution
  • Le sénateur ne peut pas être un gladiateur
  • Le profit est indigne pour les sénateurs. De fait, il est mal vu de devenir riche.

 - Cet ordre n’est pas uniforme, de fait la hiérarchie est déterminée par la fortune (dépasse d’un million de sesterces). Des familles anciennes ont été financer par Auguste pour maintenir leur rôle dans l’ordre sénatorial : Quintus Hortensius.

- Il y a une opposition entre les patriciens (consulat venant du sénat royal) et plébéiens. Cette distinction n’a plus de sens. Mais, les patriciens ont toujours une réalité juridique (charge religieuse). Auguste obtient un privilège. Il peut créer de nouvelles familles patriciennes : par son pouvoir de tribun de la plèbe. Ceux qui appartiennent à la nobilitas : un ensemble des familles dont les ancêtres ont pratiqué de haute magistrature : préteur… Les sénateurs de l’époque impériale font un cursus Honorum. Mais ces charges sont vidés de tout contenu et de tout pouvoir. Édilité ou encore la Préture deviennent des charges vides. Les charges sénatoriales sont des charges d’administration sous le contrôle de l’empereur (constructiviste de route, gouvernement de grandes provinces impériales et préfecture de la ville). Ainsi, Auguste accentue ce caractère hiérarchique et feignit de la restaurer dans sa pureté. Les sénateurs (environ 600) se virent reconnaître de nombreux privilèges (souvent des anciens) et notamment, ils reçurent la plupart des charges nouvelles créées par le prince de Rome, dans les provinces ou à la tête des légions.


B) La redéfinition de l’ordre équestre

- Cet ordre devient le second ordre, celui -ci contient un groupe social nombreux. Pour en faire partie, il faut principalement de être de naissance libre ; justifier une fortune de 400 000 sesterces, répondre à la condition de dignitas et avoir une certaine une fortune liée à la terre. Désormais, le prince (Auguste) décide de l’accès à l’ordre. Au départ, l'accès était dédié aux censeurs.

- Il faut une décision impériale pour faire intégrer l’individu dans l’ordre Sénatorial. De fait, Auguste a renouvelé cet ordre, en y introduisant des notables de cités italiennes. Puis, Auguste restaure un vieil usage républicain : la Transvectio equitum. Un défilé annuel des chevaliers qui ont moins de 35 ans. Il y avait un prestige et privilège honorifique. Ce défilé était une mise en scène dans un espace public, chaque 15 juillet.

  • Privilège et signe des ordres équestres : Afin de rappeler leur place dans la société

- Une toge Angusticlave : Celle-ci est étroite,

-Le port de l’anneau d’or

- Une place réservée dans les lieux de spectacles (derrière les sénateurs).

  • Lorsque les chevaliers effectuent une carrière militaire (militia). La plupart retournait à leur activité. D’autres étaient des fonctionnaires, avec une fonction financière (procurateurs dans les provinces du princes). Ils exercent dans des préfectures (prétoire, Égypte, L’annone.)

-Les chevaliers (dix mille à vingt mille?), à une place inférieure, entrèrent dans le nouveau système de gouvernement, organisé à partir du prince, et ils eurent également des postes réservés (plus d'une trentaine de préfectures ou procuratèles).


C) Les ordres des décurions.


- Un ordre des décurions : l’«ordo ». C'est un conseillé municipal muni d’une cité romaine. Celui-ci rassemble tous les notables provinciaux. Son niveau de fortune dépend des cités, de son aisance financière. Pour exemplifier, le conseillé municipal de Carthage a une fortune de 100 000 sesterces assurés de responsabilités


D) Les ingénus, un groupe social très hétérogène :


  • C'est tout d'abord, une catégorie sociale large contenant des riches et des pauvres. Les citoyens romains ont un privilège juridique fiscal. Ainsi, l’annone privilège des citoyens habitants à Rome.
  • La population peut être urbaine ou rurale : cette population connaît une urbanisation forte. C’est-à-dire 15 % d’urbain au sein de l’Empire et 30% en Italie centrale. Les très grandes villes dans l’antiquité sont Athènes et l’Orient (Alexandrie). L'urbanisation conditionne la vie des habitants grâce aux théâtres, cirques et thermes. La société favorise la vie rurale mais célèbre le cadre des vies riches.
  • Il n'y a pas de classe moyenne dans la société romaine. En effet, l'historiographie évoque le mode de vie des riches (consommation des riches) et la précarité des plus pauvres. D'après Paul Veyne, il existe une plèbe moyenne  : des petits propriétaires, marchands, commerçants.


E. Les esclaves et les affranchis : une société parallèle ?


  • L'esclave est un individu privé de liberté et appartient à un maître. Il est une personne et un objet de propriété (car il se vend et s'achete). Comparaison a du bétail. Le marché aux esclaves est approvisionné par des prisonniers grecs (par exemple lors de la guerre des gaules :des Germains ont été vendus)
  • - Lors d'une naissance (mariage entre esclaves),
  • - Il y a aussi, les enfants non-reconnus récupérés par un marchand d’esclave.
  • - être esclave peut-être une des dettes d’un homme libre tentant de se libérer (vendre un à un ses enfants).

C'est une catégorie de population avec très peu de source, par exemple ces personnes sont oubliés peu après leur mort. Il y a rarement une inscription d’esclave sur la période impériale. Si c'est le cas, le maître a pu donner une inscription car l’esclave jouait avec son fils. La plupart du temps, l'esclave est enterré dans des fosses communes. Il y a différents types d'esclaves :

  • Ceux qui travaillent dans les mines, carrières.
  • Ceux qui travaillent dans les champs : loger dans des casernes « Ergastule ».
  • Ceux qui vivent chez leurs maitres ont une condition de vie plus ou moins satisfaisante (ces esclaves sont nourrices ou les pédagogues).


- Les affranchis furent l'objet d'attentions spéciales qui soulignaient leur condition inférieure à celle des citoyens. Les affranchis peuvent être relâchés grâce à un acte public et privé. De fait, un affranchi prend le statut de son ancien maitre. Fin de l’accroissement du nombre d’affranchissements. «Obseqium » respect du fils à un père. C'est-à-dire que les affranchissements par testament furent limités car ils étaient trop nombreux et dévaluaient la qualité de citoyen. Ils créaient une catégorie d'affranchis qui ne pouvaient accéder à la cité romaine.

Cependant, l’affranchi reste une partie de la Familia. L'affranchi qui est un Mercule Serville est celui qui n’a pas l’étoffe, car il n'a pas accès aux ordres politiques, il y une forme de dignitas (bas social). Les Affranchis impériaux ont fortune élevée, parfois plusieurs millions de sesterces.

  • Pour ne pas inemployée la richesse de certains, on favorisa leur regroupement en petits collèges (les Augustales) qui honoraient l'empereur et pouvaient exercer leur générosité envers leurs concitoyens. Cependant, ce système social si hiérarchisé comportait aussi des obligations, assez mineures, liées aux privilèges :
  • Les sénateurs ne peuvent épouser des affranchies
  • Auguste insista sur les critères de compétence, de service public et de moralité. Par exemple, les chevaliers furent insepctés en une parade militaire restaurée et les plus vieux invités à céder leur place à des plus jeunes. Les deux ordres furent incités à remplir leur obligations militaires.

III. Les relations sociales : parenté, amitié et clientèle



- Rapports verticaux qui structurent une relation clientèle et la famille


A. La maison : l’un des cadres de la vie sociale



- La Maison autour d’un atrium, la pièce principale contient un bassin central, puis le laraire. Le Tablinum  est la pièce de réception du dominus (maitre de maison), il reçoit ainsi ses clients. La maison contient des pièces de vie et de réception : Cubicula, puis la Tricilnia : Salle à manger. L' Insulae est immeuble. Celui-ci incarne la hiérarchie (haut catégorie sociale).



B) La famille romaine


- Familia contient des esclaves, affranchis et descendants. Le chef de famille est le Pater potestas.

  • Les femmes : Une jeune fille est mariée très tôt : la jeune fille est vue comme une éternelle mineure (elle est dépendante du père, mari et fils). En autres, les femmes sont exclues de la vie public, mais elles peuvent assurer une prêtrise : Vestale. Principalement, les femmes gèrent le foyer et la vie domestique. Grâce aux guerres civiles et le principat, les femmes romaines s'émancipent. Les femmes sont reconnues par le droit durant le principat tel que le droit d’hériter. L'avènement du principat atténue la différence entre les hommes et les femmes (au départ droit de vote). Sous l’empire, l’armée est professionnelle et ils ne votent plus dans les comices. Ainsi, les femmes ont le droit d’aller aux théâtres ou encore aux cirques, donc le principat amène un certain pouvoir aux femmes.
  • Le mariage est institution dédiée à la procréation, à la venue de nouveaux citoyens. Pour se faire, la femme incarne la continuité gentilis = sang. Il est important de préserver les femmes d’une tentation charnelle.
  • Cependant, il y a une forte dissociation entre mariage et vie sexuelle pour les hommes. La vie sexuelle avant le mariage est connu chez les romains. Ces derniers ne sont donc pas pressés de se marier. Il y a deux types de mariage : Sine manu (lien de la femme avec sa famille d’origine. Celle-ci a une dote. Si sa dote est mis de coté, elle retrouve cette dote) et cum manu (mariage solennel, la femme passe chez la famille de l’époux, elle est dépendante de lui, ce système est moins utilisé avant la fin de l’empire). L'âge minimum du mariage est de 12 chez les filles et 14 chez les garçons. En moyenne, les filles de 12 à 16 ans épousent des hommes de 25 ans. Ce modèle ne concerne pas toute la population (1/3 des plébéiens)
  • Il y a aussi des unions précaires ce qui provoquent des enfants illégitimes chez les affranchis et esclaves.
  • Une politique sous l’époque d’Auguste se met en place pour moraliser et retrouver un aspect traditionnel, car ce dernier ce préoccupe d’un déclin démographique : Loi Julia (leges iuliae : encourage procréation et mariage). Auguste bannit l’adultère et le divorce, jusqu’à dénoncer les voisins. Les maris devaient répudier leurs femmes si tromperie ou proxénétisme. Des lois empècherent les célibataires ou les hommes mariés sans enfants de disposer librement de leurs biens. D'autres lois favorisèrent les pères et mères de trois enfants. Les légionnaires étaient recrutés parmi les seuls citoyens romains.
  • La pratique de l’avortement existe et la contraception aussi. Cependant beaucoup de mortalité et la contraception peut être un rite religion et un sacrifice. Lors d'n accouchement, l’enfant reçoit un nom après 8 ou 9 jours. Le père peut exposer le nouveau né ou le mettre a mort s'il doute sur sa parentalité. Si le père n'a pas assez de ressources pour éduquer des filles : les petites filles sont mis à la rue. L’enfant de 7 ans fait parti de la vie de l’enfance. Après, il appartient à la vie publique. L’enfant porte la toge clair avec une bande courte et une bulla (amulette protectrice). A partir de 15/17 ans, l’enfant ne porte plus l’amulette et la toge de l’homme mur.


C) Les relations d’amitié et de clientèle


- Distinction entre ami et client : niveau social ou un niveau inférieur/supérieur. L’ami appartient à une classe sociale similaire.A contrario, le client connait un fossé social qui sépare le patron et le client, c'est don une relation réciproque asymétrique. Le client peut être une collectivité. Le client reçoit du patron, une sportule : matérialiser la puissance du patron (en nature = moyen de subsistance et se transforme en argent et à la fin de l’époque républicaine). Le système de don/contre-don est effectué : le client doit des services à son patron. Plus on s’approche de l’Amiticia, plus on s’approche des lieux privés plus, ils sont des amis intimes (progression hiérarchique de la maison).





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