- La mitose permet la duplication fidèle de l’ADN et la répartition identique du matériel génétique dans les cellules filles.
- Toutes les cellules d’un individu sont issues de mitoses successives à partir d’une cellule-œuf : elles forment un clone cellulaire.
Exemples de clones naturels : cellules sanguines, cellules de la peau, bactéries, végétaux, animaux (ex. : Dolly).
- Des mutations spontanées peuvent apparaître lors de la réplication de l’ADN.
- Ces mutations sont rares mais inévitables → accumulation dans certaines cellules → diversité génétique à l’intérieur d’un même individu.
- On parle de mosaïque de clones cellulaires.
Types de mutations :
- Somatiques : n’affectent que l’individu.
- Germinales : peuvent être transmises à la descendance.
Exemple : mutation du gène p53 → prédisposition à certains cancers si non réparée.
- Une cellule diploïde (2n) donne 4 cellules haploïdes (n) génétiquement différentes.
- Deux types de brassage génétique :
1. Brassage interchromosomique (anaphase I)
- Répartition aléatoire et indépendante des chromosomes homologues.
- Provoque une très grande diversité des gamètes (ex : 2²³ ≈ 8 millions de combinaisons chez l’humain).
2. Brassage intrachromosomique (prophase I)
- Crossing-over entre chromatides homologues → échange de portions d’ADN → recombinaisons génétiques.
- Permet d’obtenir des combinaisons d’allèles nouvelles.
Ces deux brassages produisent des gamètes uniques → diversité génétique.
- L’union de deux gamètes haploïdes (n) donne un zygote diploïde (2n).
- Chaque enfant hérite d’un mélange unique d’allèles parentaux.
En combinant 8 millions d’ovules et 8 millions de spermatozoïdes, on obtient 64 000 milliards de possibilités différentes (sans même compter le crossing-over !).
A. Anomalies du brassage interchromosomique
- Non-disjonction de chromosomes → anomalies du caryotype.
- Trisomie 21, syndrome de Klinefelter (XXY), syndrome de Turner (XO).
B. Anomalies du crossing-over
- Crossing-over inégal → duplications ou pertes de gènes.
- Source de familles multigéniques (ex : globines, opsines pour la vision des couleurs).
A. L’analyse généalogique
- Permet de déterminer les risques héréditaires d’une maladie génétique.
- Analyse de phénotypes dans une famille pour identifier des caractères dominants/récessifs ou liés au sexe (ex : daltonisme).
B. Bio-informatique et séquençage
- Accès direct au génotype grâce au séquençage de l’ADN.
- Utilisation de bases de données génétiques pour repérer des associations allèles/maladies.
- Soulève des questions éthiques (confidentialité, consentement…).