Fiche 1. De la logique entrepreneuriale à la logique managériale

A. La logique entrepreneuriale

La logique entrepreneuriale repose sur la volonté de créer une activité génératrice de valeur économique et sociale.Les caractéristiques principales de l’entrepreneur sont :

• Esprit d’initiative et volonté d’entreprendre.
• Implication personnelle, tant morale que financière.
• Leadership naturel et ténacité.
• Capacité d’innovation et prise de risques.

B. La création d’entreprise

La création d’une entreprise passe par cinq étapes clés :

1. Idée innovante pour exploiter une opportunité de marché.
2. Étude de faisabilité technique, financière et commerciale.
3. Rédaction d’un Business Plan détaillant la stratégie, les moyens et le prévisionnel financier.
4. Démarches administratives et légales nécessaires.
5. Lancement de l’activité.

C. La logique managériale

Contrairement à la logique entrepreneuriale, la logique managériale se concentre sur l’optimisation des ressources allouées à court et moyen terme. Les missions principales du manager :

• Fixer des objectifs stratégiques.
• Organiser, diriger et coordonner les tâches.
• Gérer les ressources humaines (embauche, motivation).
• Vérifier les résultats et mettre en place des actions correctrices.

La logique managériale est essentielle pour assurer la continuité et la performance de l’entreprise. Elle complète la logique entrepreneuriale, notamment dans les environnements incertains.

Fiche 2. Parties prenantes et finalité économique, sociale et sociétale

A. Les parties prenantes de l’entreprise

Selon R.E. Freeman, les parties prenantes sont les individus ou groupes pouvant influencer ou être influencés par l’entreprise. Elles sont divisées en deux catégories :

1. Parties prenantes primaires (lien contractuel direct) : propriétaires, salariés, clients, fournisseurs.
2. Parties prenantes secondaires (pas de lien contractuel direct) : médias, ONG, collectivités, pouvoirs publics.

B. Les finalités de l’entreprise

L’entreprise poursuit trois types de finalité :

1. Économique : créer de la valeur, générer des profits pour assurer sa pérennité.
2. Sociale : offrir de bonnes conditions de travail, former et motiver les salariés.
3. Sociétale : contribuer à la société, intégrer les principes du développement durable.

Pour Peter Drucker, la finalité première est sociale et la satisfaction des clients prime sur le profit, qui est une conséquence.

C. La performance

La performance globale inclut plusieurs dimensions :

1. Économique et financière : résultat net, rentabilité, chiffre d’affaires.
2. Commerciale : part de marché.
3. Sociale : bilan social, satisfaction des employés.
4. Sociétale : empreinte écologique, RSE.

La performance est mesurée par l’efficacité (atteinte des objectifs) et l’efficience (atteinte avec les ressources optimales).