Approche libérale :

• Intervention minimale de l’État (« État gendarme »).
• Adam Smith : « Main invisible » assure l’efficacité du marché.
• Concurrence garante de l’équilibre économique.

Approche interventionniste :

• État doit corriger les défaillances du marché.
• Développé par Keynes après la crise des années 1930.
• Fonction régalienne + politiques conjoncturelles et structurelles.

Premier théorème : Tout équilibre concurrentiel est un optimum de Pareto (situation où améliorer le bien-être d’un individu réduirait celui d’un autre).

Second théorème : Tout optimum de Pareto peut être atteint par un équilibre concurrentiel à condition que l’État puisse effectuer des transferts de ressources.

Économie positive : Étude des effets des choix publics (exogènes), sans les influencer.

Économie normative : Recommandations pour améliorer les politiques publiques.

Économie politique : Analyse des motivations et déterminants des politiques économiques.

1. Définir les règles du jeu économique (cadre juridique et institutionnel).
2. Prélever et dépenser via les décisions budgétaires (impôts, sécurité sociale).
3. Émettre et gérer la monnaie (choix du régime monétaire et de change).
4. Produire des biens et services publics (éducation, santé).
5. Résoudre des problèmes économiques et sociaux sous la responsabilité des ministères.
6. Négocier avec d’autres pays (commerce international, accords économiques).

Allocation des ressources :

• Corriger les défaillances de marché :
• Monopoles.
• Externalités (pollueur-payeur).
• Asymétries d’information.
• Marchés incomplets (ex : absence de crédit pour les jeunes).

Stabilisation macroéconomique :

• Réduire l’instabilité due aux chocs économiques.
• Utilisation de politiques budgétaires et monétaires contracycliques.

Redistribution des revenus :

• Corriger les inégalités économiques et assurer la justice sociale.

1. Croissance économique : augmentation durable du PIB.
2. Plein emploi : réduction du chômage.
3. Stabilité des prix : contrôle de l’inflation pour préserver le pouvoir d’achat.
4. Équilibre des comptes extérieurs : maintenir la balance des paiements.

Carré magique de Kaldor (1971) : Visualisation de l’atteinte simultanée de ces 4 objectifs.

Politique conjoncturelle (court terme) :

• Stabilisation économique en réponse à des chocs conjoncturels.
• Instruments :
• Politique budgétaire : dépenses publiques.
• Politique monétaire : taux d’intérêt, limitation du crédit.
• Politique fiscale : ajustement des impôts et taxes.

Politique structurelle (long terme) :

• Modification des structures économiques du pays (réforme du marché du travail, infrastructures).
• Thèmes : emploi, santé, fiscalité, politique industrielle.

Principe de cohérence de Tinbergen : Chaque objectif doit être associé à au moins un instrument indépendant.

Principe d’efficience de Mundell : Chaque instrument doit être affecté à l’objectif pour lequel il est le plus efficace.