Définition
Cerveau
Le cerveau est un organe central du système nerveux, responsable de la coordination de la motricité volontaire et d'autres fonctions vitales.
Neurone
Cellule nerveuse responsable de la transmission des signaux électriques dans le cerveau et le système nerveux.
Cellules gliales
Cellules du système nerveux qui soutiennent et protègent les neurones. Elles comprennent les astrocytes, oligodendrocytes, et cellules de la microglie.
Motricité volontaire
Capacité du cerveau à contrôler et déclencher des mouvements conscients et intentionnels du corps.
Constitution du cerveau
Le cerveau est principalement constitué de neurones, essences de la communication électrique et chimique, mais aussi de cellules gliales qui sont beaucoup plus nombreuses que les neurones. Les cellules gliales incluent les astrocytes, qui contrôlent les flux de glucose à destination des neurones; les oligodendrocytes, qui forment la gaine de myéline autour des neurones; et les cellules de la microglie, qui jouent un rôle de macrophage. La myéline est essentielle pour une transmission rapide et efficace des impulsions nerveuses le long des axones.
Dysfonctionnements du système nerveux
Certaines pathologies affectent le système nerveux de manière significative, modifiant le comportement et la santé. Par exemple, la sclérose en plaques est une maladie auto-immune conduisant à la démyélinisation des axones du système nerveux central, ce qui entraîne divers symptômes invalidants.
La motricité volontaire
La motricité volontaire nécessite l'intervention du cerveau, et plus précisément du cortex, une couche superficielle du cerveau régionnalisée en aires spécialisées telles que les aires motrices. Les lésions dans ces zones, causées par des tumeurs ou des accidents vasculaires cérébraux (AVC), peuvent altérer la capacité à réaliser des mouvements volontaires. Les techniques d'imagerie comme l'IRM et l'IRMf sont essentielles pour localiser et comprendre ces fonctions cérébrales.
Voie de la motricité volontaire
La voie pyramidale est essentielle à la motricité volontaire. Elle débute dans le cortex moteur et descend le long de la moelle épinière, croisant à la base du bulbe rachidien. Dans la substance grise de la moelle, des neurones pyramidaux synapsent avec des motoneurones. Un dysfonctionnement ou lésion de cette voie peut résulter en paralysies, mais un réflexe myotatique centralisé dans la moelle épinière peut persister.
Intégration et sommation neuronale
Dans la substance grise, les neurones pyramidaux entrent en contact synaptique avec les dendrites des motoneurones. L'intégration des potentiels d'action (PA) reçus repose sur deux types de sommation: spatiale (PA de plusieurs sources arrivant simultanément) et temporelle (PA successifs rapides d'une même source présynaptique). Un motoneurone peut ainsi élaborer un nouveau message moteur transmis à une fibre musculaire unique. Le potentiel d'action résultant de cette intégration détermine la contraction musculaire.
Plasticité et adaptations cérébrales
Le cerveau démontre une plasticité significative, une capacité d'adaptation anatomique et fonctionnelle face aux expériences vécues. L'apprentissage et l'entraînement peuvent modifier la carte motrice du cortex moteur. La plasticité est cruciale pour l'apprentissage, mais aussi pour la récupération post-AVC, soutenant la réorganisation synaptique.
A retenir :
Le cerveau humain, avec ses neurones et cellules gliales, joue un rôle crucial dans la coordination des mouvements volontaires. Les dysfonctionnements du système nerveux central, comme ceux observés dans la sclérose en plaques, peuvent sévèrement affecter le contrôle moteur. La voie pyramidale est essentielle pour la transmission des signaux moteurs, et son intégrité est cruciale pour la fonctionnalité motrice. Enfin, la capacité de plasticité cérébrale offre des perspectives prometteuses de réhabilitation après des lésions. L'IRM et autres technologies d'imagerie neurale continuent de fournir des aperçus essentiels sur les fonctions et dysfonctions cérébrales.