Candide, jeune homme innocent et naïf, vit dans le château du baron de Thunder-ten-Tronckh en Westphalie. Il est instruit par le philosophe Pangloss, qui lui enseigne l'optimisme leibnizien, où tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. Cependant, suite à une série de malheurs, dont son expulsion du château, Candide voyage à travers le monde, affrontant de nombreux défis qui mettent à l'épreuve cet optimisme. Chaque étape de son voyage révèle les horreurs de la guerre, de la misère humaine et de l'injustice, remettant en question les enseignements de Pangloss.

Outre Candide, le protagoniste, d'autres personnages jouent un rôle crucial dans le développement de l'histoire. Pangloss, le précepteur de Candide, incarne l'optimisme aveugle. Cunégonde, l'amour de Candide, traverse également de nombreuses épreuves. Martin, un compagnon de voyage cynique de Candide, représente le pessimisme. Chacun de ces personnages contribue à illustrer les thèmes centraux de l'œuvre.

Voltaire utilise Candide pour critiquer la société de son temps, en pointant du doigt la corruption, la guerre, et l'hypocrisie religieuse. Il remet également en question le dogme de l'optimisme, particulièrement en réponse à la philosophie de Leibniz, qui affirmait que notre monde était le meilleur possible. À travers les aventures de Candide, Voltaire démontre que cet optimisme est absurde face à la souffrance et l'inhumanité présentes dans le monde.

Candide est riche en symboles et en métaphores. Le jardin, par exemple, symbolise le retour aux valeurs simples et pragmatiques, loin des spéculations philosophiques abstraites. La fin de l'œuvre, où Candide conclut qu'il faut 'cultiver notre jardin', suggère que le bonheur réside dans le travail et les relations humaines authentiques, plutôt que dans des idéologies utopiques.