Partielo | Créer ta fiche de révision en ligne rapidement
LICENCE LLCER
1ère année

BOUDDHISME

Sciences de la religion

Definition

Spiritualité sans dogmes
Point de doctrine établi ou regardé comme une vérité fondamentale, incontestable (dans une religion, une école philosophique)

Contresens courants :


- Le bouddhisme perçu comme « technique de bien-être » ; imaginé comme « spiritualité sans dogmes » & « religion rationnelle ».

- « Une religion ou une philosophie ? »

? façon générale : bouddhisme est abordé à partir logiques qui lui sont étrangères et faut en quelque sorte, déconstruire les attentes culturelles qui font qu’il est mal compris, même souvent de ceux qui s’en réclament.

Selon Roger-Pol Droit, découverte du bouddhisme, initialement très mal compris, qui aurait causé l’amère déception dont « l’oubli de l’Inde » au sens où il l’entend serait le fruit.

Premières approches du bouddhisme en Europe = évidemment le fait des missionnaires, notamment catholiques.

? mis longtemps à comprendre : des faits religieux observés dans diverses parties de l’Asie se rapportaient à une même religion dans ses différents aspects.

« bouddhisme » 1817 : Michel-Jean-François Ozeray

Le bouddhisme a beaucoup choqué les missionnaires chrétiens notamment par son aspect « nihiliste ».

En effet, bouddhisme n’est pas centralement un culte rendu à un ou plusieurs dieux et il paraît se proposer comme horizon une sorte de « sortie de la vie ».

A retenir :

Énoncés néo-bouddhistes typiques : pas de vérité, que des perceptions individuelles. Les concepts ne peuvent que nous fourvoyer, il faut arriver à un état sans pensée discursive grâce à la méditation. Tout est interdépendant, chaque parties de l’univers dépend de toutes les autres ; c’est pourquoi il faut aimer tous les êtres, car nous sommes des parties d’un même Tout. L’Éveil dont parle le bouddhisme, c’est de réaliser l’harmonie avec le Tout, voire de s’y fondre Toutes les religions sont également bonnes, il n’y a pas besoin de quitter sa religion pour devenir bouddhiste Le défaut des autres religions = leurs dogmes ou leur morale rigide. Le bouddhisme est au-delà de la morale, par-delà bien et mal mais il prône quand même la bienveillance universelle
Une religion « cool » où elle n’engagerait à rien de précis. Un des points-clefs de la vision commune du bouddhisme, c’est une « non-violence », qui, pour nos contemporains que la moindre contradiction irrite, impliquerait ce relativisme, cette absence de croyances bien fixées, cette tolérance universelle. Cette idée n’est pas tout à fait fausse, mais dans la réalité des faits, le bouddhisme s’est toujours et partout accommodé de la violence. exemple : les musulmans en Birmanie, le bouddhisme n’a en général pas rechigner à prier pour le bien de l’État, y compris pour la victoire en cas de guerre, notamment quand le chef de l’État était perçu comme un protecteur du bouddhisme. Les idées reçues sur le bouddhisme, pour la plupart, ne sont pas absolument fausses, mais les énoncés demandent à être replacés dans le contexte d’une compréhension plus juste des doctrines et pratiques dans leur contexte.
LICENCE LLCER
1ère année

BOUDDHISME

Sciences de la religion

Definition

Spiritualité sans dogmes
Point de doctrine établi ou regardé comme une vérité fondamentale, incontestable (dans une religion, une école philosophique)

Contresens courants :


- Le bouddhisme perçu comme « technique de bien-être » ; imaginé comme « spiritualité sans dogmes » & « religion rationnelle ».

- « Une religion ou une philosophie ? »

? façon générale : bouddhisme est abordé à partir logiques qui lui sont étrangères et faut en quelque sorte, déconstruire les attentes culturelles qui font qu’il est mal compris, même souvent de ceux qui s’en réclament.

Selon Roger-Pol Droit, découverte du bouddhisme, initialement très mal compris, qui aurait causé l’amère déception dont « l’oubli de l’Inde » au sens où il l’entend serait le fruit.

Premières approches du bouddhisme en Europe = évidemment le fait des missionnaires, notamment catholiques.

? mis longtemps à comprendre : des faits religieux observés dans diverses parties de l’Asie se rapportaient à une même religion dans ses différents aspects.

« bouddhisme » 1817 : Michel-Jean-François Ozeray

Le bouddhisme a beaucoup choqué les missionnaires chrétiens notamment par son aspect « nihiliste ».

En effet, bouddhisme n’est pas centralement un culte rendu à un ou plusieurs dieux et il paraît se proposer comme horizon une sorte de « sortie de la vie ».

A retenir :

Énoncés néo-bouddhistes typiques : pas de vérité, que des perceptions individuelles. Les concepts ne peuvent que nous fourvoyer, il faut arriver à un état sans pensée discursive grâce à la méditation. Tout est interdépendant, chaque parties de l’univers dépend de toutes les autres ; c’est pourquoi il faut aimer tous les êtres, car nous sommes des parties d’un même Tout. L’Éveil dont parle le bouddhisme, c’est de réaliser l’harmonie avec le Tout, voire de s’y fondre Toutes les religions sont également bonnes, il n’y a pas besoin de quitter sa religion pour devenir bouddhiste Le défaut des autres religions = leurs dogmes ou leur morale rigide. Le bouddhisme est au-delà de la morale, par-delà bien et mal mais il prône quand même la bienveillance universelle
Une religion « cool » où elle n’engagerait à rien de précis. Un des points-clefs de la vision commune du bouddhisme, c’est une « non-violence », qui, pour nos contemporains que la moindre contradiction irrite, impliquerait ce relativisme, cette absence de croyances bien fixées, cette tolérance universelle. Cette idée n’est pas tout à fait fausse, mais dans la réalité des faits, le bouddhisme s’est toujours et partout accommodé de la violence. exemple : les musulmans en Birmanie, le bouddhisme n’a en général pas rechigner à prier pour le bien de l’État, y compris pour la victoire en cas de guerre, notamment quand le chef de l’État était perçu comme un protecteur du bouddhisme. Les idées reçues sur le bouddhisme, pour la plupart, ne sont pas absolument fausses, mais les énoncés demandent à être replacés dans le contexte d’une compréhension plus juste des doctrines et pratiques dans leur contexte.
Retour

Actions

Actions