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Post-Bac
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Bilan du Kinésithérapeute

BDK

Le Bilan du Kinésithérapeute


Le bilan du kinésithérapeute indispensable dans le parcours de soin du patient. Cela permet au kinésithérapeute d'évaluer la condition physique du patient et de déterminer le plan de traitement et d’action pour individualiser au mieux et prodiguer le traitement le plus efficace.


Le déroulement du Bilan du Kinésithérapeute

A retenir :

Anamnèse

Bilan de la Douleur

Bilan Morphostatique/Bilan Morphodynamique

Bilan Articulaire

Bilan Musculaire

Bilan Fonctionnel

I) Anamnèse


L’anamnèse consiste en l'entretien avec le patient pour recueillir des informations sur son état de santé, son historique médical, ses symptômes, ses antécédents médicaux, son cadre de vie, sa situation familiale et les raisons de la consultation.


Le kinésithérapeute pose des questions pour mieux comprendre la douleur, sa localisation, son intensité, et son évolution. Cela permet dans un premier temps d’orienter le diagnostique.


2) Bilan Morphostatique


Le bilan morphostatique consiste en l’évaluation posturale réalisée par le kinésithérapeute pour observer et analyser l'alignement corporel du patient (tel qu’il se présente) en position statique (immobile). L’objectif est de détecter des déséquilibres, des asymétries et des anomalies qui pourraient causer des douleurs ou des troubles fonctionnels.


Bilan Morphostatique (plan frontal)



  • Varus/Valgus des pieds : Observer si les pieds sont inclinés vers l'intérieur (varus) ou vers l'extérieur (valgus), ce qui peut affecter la mécanique du bas du corps.


  • Orientation du tendon d’Achille : Examiner la position du tendon d’Achille par rapport aux autres structures du pied pour détecter des anomalies.


  • Trophicité des gastrocnémiens : Vérifier la tonicité et le volume musculaire des mollets (gastrocnémiens), afin de repérer une éventuelle atrophie ou une hypertonie.


  • Comparaison de la hauteur du creux poplité : Observer et comparer la hauteur des creux poplités (derrière les genoux) des deux jambes pour détecter des asymétries.


  • Trophicité des ischio-jambiers : Examiner l’état musculaire des ischio-jambiers (à l’arrière des cuisses) pour évaluer leur tonicité et leur volume.


  • Comparaison de la hauteur du pli fessier : Vérifier l’alignement et la symétrie des plis fessiers pour détecter des déviations du bassin.


  • Hauteur des EIPS : Comparer la hauteur des crêtes iliaques, en s'assurant qu'elles sont symétriques et bien alignées.


  • Présence de gibbosités : Examiner le dos pour détecter d’éventuelles gibbosités, qui sont des bosses liées à une scoliose.


  • Espace thoraco-brachial : Analyser l’espace entre le thorax et les bras pour évaluer la posture du haut du corps et identifier des anomalies dans l'alignement de la colonne vertébrale et des épaules.


  • Orientation de la paume des mains : Observer si les paumes des mains sont tournées vers l’avant, l’arrière ou sur les côtés, ce qui peut donner des indices sur la posture générale et la position des épaules.


  • Inclinaison des bras : Vérifier l'angle des bras par rapport au corps (leur inclinaison) pour détecter des compensations posturales au niveau des épaules ou des coudes.


  • Flessum/Recurrvatum du coude : Examiner l'angle du coude pour voir si le patient présente une flexion excessive (flessum) ou une extension anormale (recurrvatum) de l'articulation du coude.


  • Hauteur de l'angle inférieur des scapulas : Observer l’alignement des omoplates, en particulier la hauteur de l'angle inférieur des scapulas, pour repérer des déséquilibres ou des irrégularités qui pourraient indiquer des problèmes posturaux ou musculaires.


Bilan Morphostatique de face (plan frontal)


  • Hallux valgus : Examiner la déviation du gros orteil vers l'extérieur (hallux valgus), un signe de déséquilibre postural qui peut entraîner des douleurs et affecter la mécanique du pied.


  • Arche antérieure du pied : Observer l'élévation et l'intégrité de l'arche plantaire antérieure. Un affaissement de l'arcade peut indiquer une perte de soutien du pied, souvent associé à un pied plat.


  • Orientation des pieds : Vérifier si les pieds sont bien parallèles ou s’ils sont tournés vers l’intérieur (pronation) ou l’extérieur (supination), ce qui peut influencer la posture générale du patient.


  • Tendons extenseurs des orteils : Observer la tension dans les tendons extenseurs des orteils. Une danse des tendons(mouvement visible des tendons) peut indiquer des dysfonctionnements musculaires ou des compensations posturales.


  • Équilibre au niveau de la base de sustentation : Analyser la répartition du poids sur la base de sustentation (les pieds). Une base instable ou asymétrique peut être la cause de douleurs ou de troubles posturaux.


  • Hauteur et orientation des matelas : Vérifier la hauteur du matelas par rapport au sol, ainsi que son orientation, pour s’assurer que le patient n’est pas dans une position déséquilibrée qui pourrait nuire à son confort et à sa posture.


  • Épaisseur des tendons quadricipital et patellaire : Observer l’épaisseur des tendons du quadriceps et du tendon patellaire. Une atrophie de ces tendons peut signaler une faiblesse musculaire, alors qu'une hypertonicité pourrait indiquer un surmenage.


  • TTA (Tubérosité Tibiale Antérieure) : Vérifier l'alignement du TTA, c’est-à-dire la position de la tubérosité tibiale antérieure. Une TTA trop externe, interne, ou trop saillante peut affecter la mécanique du genou et entraîner des douleurs ou des déséquilibres.


  • Trophicité des quadriceps : Analyser la tonicité et l'épaisseur des quadriceps. Des quadriceps atrophiés peuvent signifier une faiblesse musculaire, tandis qu'une hypertonicité pourrait être le signe d'un déséquilibre ou d'une surcharge.


  • Hauteur des EIAS : Comparer la hauteur des crêtes iliaques pour observer une éventuelle asymétrie du bassin. Cela peut aider à détecter des déviations pelviennes ou des troubles musculo-squelettiques.


  • Alignement des crêtes iliaques : Mettre les mains sur les crêtes iliaques (les bords supérieurs des hanches) pour comparer leur hauteur et repérer des déséquilibres pelviens. L’asymétrie peut indiquer un problème d’alignement ou de posture.


  • Alignement de l'ombilic et du processus xiphoïde : Observer si l’ombilic (nombril) et le processus xiphoïde (partie inférieure du sternum) sont alignés. Cela permet de vérifier la posture du tronc et l’équilibre général du corps.


  • Orientation des clavicules : Examiner l'orientation des clavicules pour repérer des déséquilibres dans la position des épaules. Une différence d’orientation des clavicules peut indiquer une rotation scapulaire ou un déséquilibre musculaire.


  • Alignement des tétons (pour les hommes) : Observer l'alignement des tétons par rapport à l'axe médian du corps pour détecter des asymétries posturales qui pourraient signifier des compensations posturales ou des déséquilibres au niveau de la ceinture scapulaire.


  • Alignement de la tête : Vérifier l’alignement de la tête, qui doit être centrée par rapport à la colonne vertébrale. Une tête inclinée ou inclinée vers l'avant peut indiquer une mauvaise posture ou une surcharge musculaire au niveau du cou.


Bilan Morphostatique de profil (plan sagittal)


  • Pied plus en avant qu’un autre : Observer si l’un des pieds est placé plus en avant par rapport à l’autre. Cela peut être un signe de déséquilibre postural au niveau du bassin ou des membres inférieurs, comme une compensation pour une asymétrie du bassin ou une dysfonction de la chaîne cinétique.


  • Flessum ou recurvatum de genoux :


  • Flessum de genou : Vérifier si le genou présente une flexion excessive de l'articulation, ce qui pourrait indiquer une limitation de l’extension du genou ou une mauvaise posture.


  • Recurvatum de genou : Observer si le genou est en hyperextension, c'est-à-dire que l'articulation du genou est trop étendue en arrière, ce qui peut être lié à une hyperlaxité ligamentaire ou à des compensations posturales.


  • Antéversion / Rétroversion / Antépulsion (hyperlordose / flexion du genou) :


  • Antéversion du bassin : Le bassin est basculé vers l’avant, ce qui provoque une hyperlordose lombaire(excessive courbure lombaire) et une flexion des genoux pour compenser.


  • Rétroversion du bassin : Le bassin est basculé vers l’arrière, ce qui peut réduire la lordose lombaire et augmenter la tension au niveau des muscles fessiers et ischio-jambiers.


  • Antépulsion du tronc : Le tronc peut se pencher en avant si l'antéversion du bassin est marquée. Cette position est souvent associée à des déséquilibres musculaires et à une posture voûtée.


  • Hyperlordose : Vérifier si la courbure lombaire est exagérée, ce qui pourrait entraîner des douleurs lombaires ou des tensions musculaires dans la région.


  • Flexion du genou : Un genou fléchi de manière excessive peut être observé dans une posture compensatoire, particulièrement en cas d’antéversion du bassin.


  • Alignement tragus - acromion - grand trochanter - malléole fibulaire : Vérifier que ces points sont alignés verticalement dans une position idéale de profil :


  • Tragus : Partie de l'oreille.


  • Acromion : Partie la plus haute de l'omoplate.


  • Grand trochanter : Partie de la hanche.


  • Malléole fibulaire : Partie inférieure de la jambe, du côté du péroné (fibula).


  • Un bon alignement de ces points indique une posture équilibrée, tandis que des déviations peuvent suggérer des déséquilibres posturaux, tels qu’une bascule du bassin ou une inclinaison du tronc.


  • Alignement des courbures du rachis :


  • Cervicale : Vérifier la lordose cervicale (courbure vers l’avant du cou). Si la courbure est trop marquée ou trop plate, cela peut être le signe de tensions musculaires ou de mauvaises postures.


  • Thoracique : Vérifier la cyphose thoracique (courbure vers l’arrière du dos). Une cyphose exagérée peut entraîner une posture voûtée et des douleurs dans le haut du dos.


  • Lombaire : La lordose lombaire doit être présente, mais pas excessive. Une hyperlordose peut provoquer des douleurs lombaires, tandis qu’une hypolordose (perte de courbure lombaire) peut entraîner une posture plus droite et une surcharge musculaire.


  • Position de la tête :


  • Tête en avant : Si la tête est projetée en avant par rapport au tronc (ce qu'on appelle parfois "tête en forward head"), cela peut indiquer une mauvaise posture du cou et un déséquilibre musculaire, souvent lié à une hypertonicité des muscles cervicaux antérieurs et à un affaiblissement des muscles cervicaux postérieurs.


  • Tête en arrière : Si la tête est projetée en arrière, cela peut être associé à une compensation posturale ou à des tensions musculaires dans la région cervicale et occipitale. Cela peut également affecter l’équilibre et la respiration.

Bilan Cutané Trophique et Vasculaire


Ce bilan consiste à évaluer l'état de la peau, des tissus et des vaisseaux sanguins afin de repérer des signes de mauvaise circulation ou de troubles trophiques. Il est particulièrement important chez les patients souffrant de pathologies chroniques, comme le diabète, ou chez ceux qui ont des antécédents de chirurgie.


  • Bilan cutané : Le kinésithérapeute examine la peau pour vérifier la présence d’irritations, l’élasticité de la peau, escarre, d’ulcères, de rougeurs, de brûlures ou d'autres lésions cutanées. La qualité de la peau, sa température, et sa sensibilité peuvent donner des indices sur l’état de santé global.


  • Bilan trophique : Cela concerne l'état des tissus sous-cutanés (muscles, tendons) et leur nutrition. Il permet de repérer des signes d’atrophie musculaire, d’œdème, ou de tension anormale.


  • Bilan vasculaire : Vérification de la circulation sanguine (par exemple, la couleur et la température de la peau, la présence de varices, de gonflements ou d’ampoules qui pourraient être causées par un mauvais retour veineux).


Si le patient à de la fièvre ou infection d’une cicatrice (renvoyez directement chez son spécialiste ou médecin traitant) 🚩

Syndrôme complexe régional douloureux

A retenir :

Deux phases à retenir :


  • phase chaude


  • phase froide (peau luisante, marbrée, hyper-pilosité)

A retenir :


Il existe deux types d’œdèmes :


L'œdème lymphatique résulte d'une obstruction ou d'un dysfonctionnement du système lymphatique, empêchant le drainage normal de la lymphe, ce qui provoque un gonflement, généralement unilatéral, des membres.


(Pincer le deuxième orteil sec et déformable)


L'œdème veineux, quant à lui, survient lorsque les veines ne parviennent pas à renvoyer efficacement le sang vers le cœur, souvent en raison de varices ou d'insuffisance veineuse chronique, entraînant une accumulation de liquide dans les jambes, surtout en fin de journée. Les deux types d’œdèmes nécessitent des traitements différents, notamment des soins de compression et des mesures pour améliorer la circulation.


(prendre le godet)


Bilan articulaire


Bilan qualitatif :


  • Limitation de la mobilité :
  • Symétrique : Limitation dans les deux directions (ex : Flexion/Extension), souvent liée à une pathologie osseuse ou une raideur capsulo-ligamentaire.
  • Asymétrique : Limitation dans une seule direction, causée par une pathologie musculaire, capsulo-ligamentaire ou osseuse.


  • Douleur : Spontanée, mécanique ou inflammatoire, peut être due à une mise en tension des ligaments ou de la capsule.


  • Qualité du mouvement : On observe la fluidité, les ressauts (ruptures du rythme), les bruits articulaires(croustille, clac, ploc), et les volumes (ex : œdème, hydarthrose, hémarthrose).


  • Mobilités pathologiques : Recherche de mouvements excessifs ou anormaux (ex : bâillement, glissement), pouvant indiquer une hyperlaxité ou une instabilité articulaire.


Bilan quantitatif :


Mesure de la mobilité : Utilisation du goniomètre pour mesurer les angles de flexion, extension, abduction, adduction, et rotations. Le mètre ruban est utilisé pour des mesures linéaires comme la distance talon-fesse.

Les mesures sont exprimées en degrés (°) ou centimètres (cm) et doivent être fiables et reproductibles.


Transcription des résultats : Les résultats peuvent être notés sous forme de modèles à 6 chiffres (ex : F/E/ABD/ADD/RL/RM) ou à 3 chiffres selon le système de Bruner (flexion/neutre/extension).


Bilan Musculaire


Partie qualitative :


  • Volume : L'évaluation du volume musculaire, en lien avec l'état trophique, se fait par observation subjective ou périmétrie pour objectiver les mesures.


  • Tonicité : L'appréciation de la tonicité se base sur la rénitence du muscle lors de pressions répétées, et peut indiquer si le muscle est tonique, hypotonique ou hypertonique.


  • Contractilité : On détermine si le muscle est contractile ou non, en identifiant des signes de sidération musculaire ou de problèmes de commande nerveuse.


Partie quantitative :


  • Force : La force musculaire est évaluée par des tests comme l'échelle MRC (0 à 5), le Break-Test, ou l'utilisation de dynamomètres et de la charge maximale (1RM).


  • Endurance : Mesure de la fatigabilité par des efforts statiques ou dynamiques, souvent à l'aide d'un chronomètre ou du nombre de répétitions.


  • Extensibilité : L’évaluation de l'extensibilité se fait par centimétrie ou goniométrie pour observer la rétraction musculaire, en particulier pour les mouvements actifs ou passifs.


  • Puissance : En lien avec la performance sportive, on peut utiliser des outils spécifiques pour analyser la puissance musculaire.


A retenir :


Pour le bilan musculaire toujours partir d’un repère osseux.

Par exemple, la patella et comparer avec le membre contro-latéral


Bilan fonctionnel


Évaluation de la capacité fonctionnelle de la patiente


Activité de précision couple de force (chaîne musculaire parallèle) et de finesse (chaîne musculaire série)


Post-Bac
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Bilan du Kinésithérapeute

BDK

Le Bilan du Kinésithérapeute


Le bilan du kinésithérapeute indispensable dans le parcours de soin du patient. Cela permet au kinésithérapeute d'évaluer la condition physique du patient et de déterminer le plan de traitement et d’action pour individualiser au mieux et prodiguer le traitement le plus efficace.


Le déroulement du Bilan du Kinésithérapeute

A retenir :

Anamnèse

Bilan de la Douleur

Bilan Morphostatique/Bilan Morphodynamique

Bilan Articulaire

Bilan Musculaire

Bilan Fonctionnel

I) Anamnèse


L’anamnèse consiste en l'entretien avec le patient pour recueillir des informations sur son état de santé, son historique médical, ses symptômes, ses antécédents médicaux, son cadre de vie, sa situation familiale et les raisons de la consultation.


Le kinésithérapeute pose des questions pour mieux comprendre la douleur, sa localisation, son intensité, et son évolution. Cela permet dans un premier temps d’orienter le diagnostique.


2) Bilan Morphostatique


Le bilan morphostatique consiste en l’évaluation posturale réalisée par le kinésithérapeute pour observer et analyser l'alignement corporel du patient (tel qu’il se présente) en position statique (immobile). L’objectif est de détecter des déséquilibres, des asymétries et des anomalies qui pourraient causer des douleurs ou des troubles fonctionnels.


Bilan Morphostatique (plan frontal)



  • Varus/Valgus des pieds : Observer si les pieds sont inclinés vers l'intérieur (varus) ou vers l'extérieur (valgus), ce qui peut affecter la mécanique du bas du corps.


  • Orientation du tendon d’Achille : Examiner la position du tendon d’Achille par rapport aux autres structures du pied pour détecter des anomalies.


  • Trophicité des gastrocnémiens : Vérifier la tonicité et le volume musculaire des mollets (gastrocnémiens), afin de repérer une éventuelle atrophie ou une hypertonie.


  • Comparaison de la hauteur du creux poplité : Observer et comparer la hauteur des creux poplités (derrière les genoux) des deux jambes pour détecter des asymétries.


  • Trophicité des ischio-jambiers : Examiner l’état musculaire des ischio-jambiers (à l’arrière des cuisses) pour évaluer leur tonicité et leur volume.


  • Comparaison de la hauteur du pli fessier : Vérifier l’alignement et la symétrie des plis fessiers pour détecter des déviations du bassin.


  • Hauteur des EIPS : Comparer la hauteur des crêtes iliaques, en s'assurant qu'elles sont symétriques et bien alignées.


  • Présence de gibbosités : Examiner le dos pour détecter d’éventuelles gibbosités, qui sont des bosses liées à une scoliose.


  • Espace thoraco-brachial : Analyser l’espace entre le thorax et les bras pour évaluer la posture du haut du corps et identifier des anomalies dans l'alignement de la colonne vertébrale et des épaules.


  • Orientation de la paume des mains : Observer si les paumes des mains sont tournées vers l’avant, l’arrière ou sur les côtés, ce qui peut donner des indices sur la posture générale et la position des épaules.


  • Inclinaison des bras : Vérifier l'angle des bras par rapport au corps (leur inclinaison) pour détecter des compensations posturales au niveau des épaules ou des coudes.


  • Flessum/Recurrvatum du coude : Examiner l'angle du coude pour voir si le patient présente une flexion excessive (flessum) ou une extension anormale (recurrvatum) de l'articulation du coude.


  • Hauteur de l'angle inférieur des scapulas : Observer l’alignement des omoplates, en particulier la hauteur de l'angle inférieur des scapulas, pour repérer des déséquilibres ou des irrégularités qui pourraient indiquer des problèmes posturaux ou musculaires.


Bilan Morphostatique de face (plan frontal)


  • Hallux valgus : Examiner la déviation du gros orteil vers l'extérieur (hallux valgus), un signe de déséquilibre postural qui peut entraîner des douleurs et affecter la mécanique du pied.


  • Arche antérieure du pied : Observer l'élévation et l'intégrité de l'arche plantaire antérieure. Un affaissement de l'arcade peut indiquer une perte de soutien du pied, souvent associé à un pied plat.


  • Orientation des pieds : Vérifier si les pieds sont bien parallèles ou s’ils sont tournés vers l’intérieur (pronation) ou l’extérieur (supination), ce qui peut influencer la posture générale du patient.


  • Tendons extenseurs des orteils : Observer la tension dans les tendons extenseurs des orteils. Une danse des tendons(mouvement visible des tendons) peut indiquer des dysfonctionnements musculaires ou des compensations posturales.


  • Équilibre au niveau de la base de sustentation : Analyser la répartition du poids sur la base de sustentation (les pieds). Une base instable ou asymétrique peut être la cause de douleurs ou de troubles posturaux.


  • Hauteur et orientation des matelas : Vérifier la hauteur du matelas par rapport au sol, ainsi que son orientation, pour s’assurer que le patient n’est pas dans une position déséquilibrée qui pourrait nuire à son confort et à sa posture.


  • Épaisseur des tendons quadricipital et patellaire : Observer l’épaisseur des tendons du quadriceps et du tendon patellaire. Une atrophie de ces tendons peut signaler une faiblesse musculaire, alors qu'une hypertonicité pourrait indiquer un surmenage.


  • TTA (Tubérosité Tibiale Antérieure) : Vérifier l'alignement du TTA, c’est-à-dire la position de la tubérosité tibiale antérieure. Une TTA trop externe, interne, ou trop saillante peut affecter la mécanique du genou et entraîner des douleurs ou des déséquilibres.


  • Trophicité des quadriceps : Analyser la tonicité et l'épaisseur des quadriceps. Des quadriceps atrophiés peuvent signifier une faiblesse musculaire, tandis qu'une hypertonicité pourrait être le signe d'un déséquilibre ou d'une surcharge.


  • Hauteur des EIAS : Comparer la hauteur des crêtes iliaques pour observer une éventuelle asymétrie du bassin. Cela peut aider à détecter des déviations pelviennes ou des troubles musculo-squelettiques.


  • Alignement des crêtes iliaques : Mettre les mains sur les crêtes iliaques (les bords supérieurs des hanches) pour comparer leur hauteur et repérer des déséquilibres pelviens. L’asymétrie peut indiquer un problème d’alignement ou de posture.


  • Alignement de l'ombilic et du processus xiphoïde : Observer si l’ombilic (nombril) et le processus xiphoïde (partie inférieure du sternum) sont alignés. Cela permet de vérifier la posture du tronc et l’équilibre général du corps.


  • Orientation des clavicules : Examiner l'orientation des clavicules pour repérer des déséquilibres dans la position des épaules. Une différence d’orientation des clavicules peut indiquer une rotation scapulaire ou un déséquilibre musculaire.


  • Alignement des tétons (pour les hommes) : Observer l'alignement des tétons par rapport à l'axe médian du corps pour détecter des asymétries posturales qui pourraient signifier des compensations posturales ou des déséquilibres au niveau de la ceinture scapulaire.


  • Alignement de la tête : Vérifier l’alignement de la tête, qui doit être centrée par rapport à la colonne vertébrale. Une tête inclinée ou inclinée vers l'avant peut indiquer une mauvaise posture ou une surcharge musculaire au niveau du cou.


Bilan Morphostatique de profil (plan sagittal)


  • Pied plus en avant qu’un autre : Observer si l’un des pieds est placé plus en avant par rapport à l’autre. Cela peut être un signe de déséquilibre postural au niveau du bassin ou des membres inférieurs, comme une compensation pour une asymétrie du bassin ou une dysfonction de la chaîne cinétique.


  • Flessum ou recurvatum de genoux :


  • Flessum de genou : Vérifier si le genou présente une flexion excessive de l'articulation, ce qui pourrait indiquer une limitation de l’extension du genou ou une mauvaise posture.


  • Recurvatum de genou : Observer si le genou est en hyperextension, c'est-à-dire que l'articulation du genou est trop étendue en arrière, ce qui peut être lié à une hyperlaxité ligamentaire ou à des compensations posturales.


  • Antéversion / Rétroversion / Antépulsion (hyperlordose / flexion du genou) :


  • Antéversion du bassin : Le bassin est basculé vers l’avant, ce qui provoque une hyperlordose lombaire(excessive courbure lombaire) et une flexion des genoux pour compenser.


  • Rétroversion du bassin : Le bassin est basculé vers l’arrière, ce qui peut réduire la lordose lombaire et augmenter la tension au niveau des muscles fessiers et ischio-jambiers.


  • Antépulsion du tronc : Le tronc peut se pencher en avant si l'antéversion du bassin est marquée. Cette position est souvent associée à des déséquilibres musculaires et à une posture voûtée.


  • Hyperlordose : Vérifier si la courbure lombaire est exagérée, ce qui pourrait entraîner des douleurs lombaires ou des tensions musculaires dans la région.


  • Flexion du genou : Un genou fléchi de manière excessive peut être observé dans une posture compensatoire, particulièrement en cas d’antéversion du bassin.


  • Alignement tragus - acromion - grand trochanter - malléole fibulaire : Vérifier que ces points sont alignés verticalement dans une position idéale de profil :


  • Tragus : Partie de l'oreille.


  • Acromion : Partie la plus haute de l'omoplate.


  • Grand trochanter : Partie de la hanche.


  • Malléole fibulaire : Partie inférieure de la jambe, du côté du péroné (fibula).


  • Un bon alignement de ces points indique une posture équilibrée, tandis que des déviations peuvent suggérer des déséquilibres posturaux, tels qu’une bascule du bassin ou une inclinaison du tronc.


  • Alignement des courbures du rachis :


  • Cervicale : Vérifier la lordose cervicale (courbure vers l’avant du cou). Si la courbure est trop marquée ou trop plate, cela peut être le signe de tensions musculaires ou de mauvaises postures.


  • Thoracique : Vérifier la cyphose thoracique (courbure vers l’arrière du dos). Une cyphose exagérée peut entraîner une posture voûtée et des douleurs dans le haut du dos.


  • Lombaire : La lordose lombaire doit être présente, mais pas excessive. Une hyperlordose peut provoquer des douleurs lombaires, tandis qu’une hypolordose (perte de courbure lombaire) peut entraîner une posture plus droite et une surcharge musculaire.


  • Position de la tête :


  • Tête en avant : Si la tête est projetée en avant par rapport au tronc (ce qu'on appelle parfois "tête en forward head"), cela peut indiquer une mauvaise posture du cou et un déséquilibre musculaire, souvent lié à une hypertonicité des muscles cervicaux antérieurs et à un affaiblissement des muscles cervicaux postérieurs.


  • Tête en arrière : Si la tête est projetée en arrière, cela peut être associé à une compensation posturale ou à des tensions musculaires dans la région cervicale et occipitale. Cela peut également affecter l’équilibre et la respiration.

Bilan Cutané Trophique et Vasculaire


Ce bilan consiste à évaluer l'état de la peau, des tissus et des vaisseaux sanguins afin de repérer des signes de mauvaise circulation ou de troubles trophiques. Il est particulièrement important chez les patients souffrant de pathologies chroniques, comme le diabète, ou chez ceux qui ont des antécédents de chirurgie.


  • Bilan cutané : Le kinésithérapeute examine la peau pour vérifier la présence d’irritations, l’élasticité de la peau, escarre, d’ulcères, de rougeurs, de brûlures ou d'autres lésions cutanées. La qualité de la peau, sa température, et sa sensibilité peuvent donner des indices sur l’état de santé global.


  • Bilan trophique : Cela concerne l'état des tissus sous-cutanés (muscles, tendons) et leur nutrition. Il permet de repérer des signes d’atrophie musculaire, d’œdème, ou de tension anormale.


  • Bilan vasculaire : Vérification de la circulation sanguine (par exemple, la couleur et la température de la peau, la présence de varices, de gonflements ou d’ampoules qui pourraient être causées par un mauvais retour veineux).


Si le patient à de la fièvre ou infection d’une cicatrice (renvoyez directement chez son spécialiste ou médecin traitant) 🚩

Syndrôme complexe régional douloureux

A retenir :

Deux phases à retenir :


  • phase chaude


  • phase froide (peau luisante, marbrée, hyper-pilosité)

A retenir :


Il existe deux types d’œdèmes :


L'œdème lymphatique résulte d'une obstruction ou d'un dysfonctionnement du système lymphatique, empêchant le drainage normal de la lymphe, ce qui provoque un gonflement, généralement unilatéral, des membres.


(Pincer le deuxième orteil sec et déformable)


L'œdème veineux, quant à lui, survient lorsque les veines ne parviennent pas à renvoyer efficacement le sang vers le cœur, souvent en raison de varices ou d'insuffisance veineuse chronique, entraînant une accumulation de liquide dans les jambes, surtout en fin de journée. Les deux types d’œdèmes nécessitent des traitements différents, notamment des soins de compression et des mesures pour améliorer la circulation.


(prendre le godet)


Bilan articulaire


Bilan qualitatif :


  • Limitation de la mobilité :
  • Symétrique : Limitation dans les deux directions (ex : Flexion/Extension), souvent liée à une pathologie osseuse ou une raideur capsulo-ligamentaire.
  • Asymétrique : Limitation dans une seule direction, causée par une pathologie musculaire, capsulo-ligamentaire ou osseuse.


  • Douleur : Spontanée, mécanique ou inflammatoire, peut être due à une mise en tension des ligaments ou de la capsule.


  • Qualité du mouvement : On observe la fluidité, les ressauts (ruptures du rythme), les bruits articulaires(croustille, clac, ploc), et les volumes (ex : œdème, hydarthrose, hémarthrose).


  • Mobilités pathologiques : Recherche de mouvements excessifs ou anormaux (ex : bâillement, glissement), pouvant indiquer une hyperlaxité ou une instabilité articulaire.


Bilan quantitatif :


Mesure de la mobilité : Utilisation du goniomètre pour mesurer les angles de flexion, extension, abduction, adduction, et rotations. Le mètre ruban est utilisé pour des mesures linéaires comme la distance talon-fesse.

Les mesures sont exprimées en degrés (°) ou centimètres (cm) et doivent être fiables et reproductibles.


Transcription des résultats : Les résultats peuvent être notés sous forme de modèles à 6 chiffres (ex : F/E/ABD/ADD/RL/RM) ou à 3 chiffres selon le système de Bruner (flexion/neutre/extension).


Bilan Musculaire


Partie qualitative :


  • Volume : L'évaluation du volume musculaire, en lien avec l'état trophique, se fait par observation subjective ou périmétrie pour objectiver les mesures.


  • Tonicité : L'appréciation de la tonicité se base sur la rénitence du muscle lors de pressions répétées, et peut indiquer si le muscle est tonique, hypotonique ou hypertonique.


  • Contractilité : On détermine si le muscle est contractile ou non, en identifiant des signes de sidération musculaire ou de problèmes de commande nerveuse.


Partie quantitative :


  • Force : La force musculaire est évaluée par des tests comme l'échelle MRC (0 à 5), le Break-Test, ou l'utilisation de dynamomètres et de la charge maximale (1RM).


  • Endurance : Mesure de la fatigabilité par des efforts statiques ou dynamiques, souvent à l'aide d'un chronomètre ou du nombre de répétitions.


  • Extensibilité : L’évaluation de l'extensibilité se fait par centimétrie ou goniométrie pour observer la rétraction musculaire, en particulier pour les mouvements actifs ou passifs.


  • Puissance : En lien avec la performance sportive, on peut utiliser des outils spécifiques pour analyser la puissance musculaire.


A retenir :


Pour le bilan musculaire toujours partir d’un repère osseux.

Par exemple, la patella et comparer avec le membre contro-latéral


Bilan fonctionnel


Évaluation de la capacité fonctionnelle de la patiente


Activité de précision couple de force (chaîne musculaire parallèle) et de finesse (chaîne musculaire série)


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