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Lycée
Terminale

ART

Philosophie analytique

Définitions

Sens large / Classique de l'oeuvre d'art
L'art se définit comme artifice, comme production humaine et en se sens se distingue des production naturelle. L'art a longtemps été synonyme de savoir faire et technique avant de devenir une chère autonome. La notion d'oeuvre d'art possède une histoire. 3 période. / Elle peut se définir comme qu'elle que chose qui est produit par l'homme et qui sollicite une perception esthétique c'est à dire désintéresser. Naît un plaisir face à l'oeuvre qui relève ni de l'utile ni de l'agréable, c'est ni une simple sensation plaisante ni la satisfaction d'un besoin. C'est un plaisir esthétique soit de mixte entre plaisir sensible et intellectuel. Nos sens sont sollicité et nous invite a interpréter ou comprend le sens de l'oeuvre ou du moins les émotions qu'elle nous faire ressentir.
Préhistoire au XVIII
On constate une intrication entre religion art et social. L'oeuvre d'art est au servis d'autre chose que de elle même, glorifier le pouvoir, exprimer l'identité d'une peuple ou honoré les dieux. Il ne s'agit pas ici d'exprimer la singularité de l'artiste qui reste anonyme. L'imitation n'est pas dévaloriser et le geste artistique s'inscrit dans une tradition. On distingue pas artiste / artisans.
Milieu XVIII au XX
C'est l'oeuvre d'art classique, celle qui correspond d'avantage aux attentes habituelle qu'on a face à une oeuvre. L'art est autonome par rapport au autres sphère de la société. L'oeuvre est elle même sa propre fin. Elle vise la beauté sans se préoccuper de satisfaire les exigences religieuse, politique ou sociale. La recherche de la perfection formelle est portée a son comble. L'artiste est censé maitriser le processus de création. Il est sacralisé et se distingue par son originalité. L'imitation est dévalorisé et par son génie il doit faire rupture avec le passé. Se durcit l'opposition entre technique et art, on distingue l'artiste de l'artisan par sa capacité de création et du fait que l'oeuvre d'art n'est pas produite a des fin purement utilitaire.
A partir du XX
Spectateur de + en + dégoûté face à certaines oeuvre, surgit la question peut on encore parler d'art ? Les limites sont toujours repoussées plus loin Remise en question de l'idéal de perfection formelle difficile définir art par la beauté. Remise en question savoir faire de l'artiste READY MADE Tout type de matériaux. Remise en question de l'intemporalité.
Prend acte de l'évolution de la pratique
Considérer un objet comme oeuvre d'art c'est se rapporter à lui comme à un système particulier de symbole. cela signifie que l'objet pour fonctionner comme oeuvre d'art doit renvoyer à autre chose qu'à lui même. L'oeuvre d'art s'inscrit dans un réseau. Réalité -------oeuvre -------spectateur -artiste.

Evolution de l'art au XX peut sembler détruire la notion d'oeuvre d'art comme produit accompli duc savoir faire. GOODMAN tire la conclusion qu'il faut cesser de demander qu'est l'oeuvre d'art et Introduit une nouvelle question Quand peut on dire qu'un object fonctionne comme oeuvre d'art.

À retenir :

L'art nous éloigne t-elle de réalité ?

Le Plan /


I ART / REALITE


a ) L'art ne serait qu'une pâle copie du réel


PLATON PART DE L'IDEE QUE L'ART EST UN COPIE DU REEL ET CHERCHE A MONTRER QUE CETTE IMITATION et qu'elle nous isole aux apparence et nous avons pas accès au véritable essence des choses.

Si on peint une chaise on a nul besoin de connaitre ses objets. Il REPRODUIT LES ASPECT SENSIBLE. L'ART S'EN TEINT AU APPARENCE.

CONSEQUENCE 1 : EXEMPLE DU LIT

Le peintre ne représente qu'un lit en particulier et non l'essence du lit. Celui qui cherche à connaitre l'objet ne se contente pas de voir une multitude de lit mais cherche l'essence des différents lits.

CONSEQUENCE 2 : Le tableau n'a que deux dimension et nous donne a voir qu'un aspect de l'objet. Si on peint un lit ma représentation ne sera que l'expression d'un point de vue. En se sens l'artiste est encore plus éloigné du réel que l'artisan.


PLATON DISTINGUE TROIS DEGRE DE REALITE

L'essence/ l'idée du lit ordre intelligible, le lit de l'artisan qui est une imitation de l'essence et enfin l'image du lit qui est l'imitation de l'imitation. Représente ainsi sur trois aspect le lit en s'éloignant progressivement de la réalité essentielle.

L'art est donc illusion au sens ou il nous fait croire qu'il peint la réalité alors qu'il nous donne qu'une simple image. En se sens l'art nous éloigne de la réalité car elle nous donne pas accès au monde des Idées.


b ) L'art n'est pas une simple copie du réel


HEGEL nous montre qu'on ne peut pas comprendre la nature de l'art si on la réduit à n'être qu'une simple copie du réel.

4 ARGUMENT se dégagent pour critiquer l'idée selon laquelle l'art ne serait qu'une copie du REEL


  • Quel serait l'intérêt d'un tel redoublement du monde = reproduction superflue et inutile
  • L'admiration que susciterait de telle oeuvre ne serait que éphémère . On pourrait s'étonner du trompe l'oeil mais il nous touche pas véritablement.
  • L'artiste ne serait qu'un habile artisan doue d'une savoir faire illusoire. Son travaille se résumerait à une technique, serait un exécutant. Nier la nature profonde de l'art comme création.
  • L'imitateur accomplirait des efforts inutile, car le résultats auxquels il pourrait aboutir resteraient toujours inférieure à ce que nous offre la nature. L'original serait toujours supérieure a la copie.

Pas confondre imitation et stricte copie


c ) Liberté et imaginaire


Le monde st un espace ou peut se déployer l'imaginaire de l'artiste. L'art est en se sens le lieu de notre liberté. L'art nous permet de réaliser le désir de voir les choses sous un autre angle. One redemande pas à l'art d'être vrai et de tenir un discours conforme avec la réalité comme l'exige un livre d'histoire. L'artiste crée un univers qui peut se distinguer de la réalité qui a ses propre lois et qui peuvent dopasse les lois naturelle. Alice au pays des merveilles.


d ) L'art comme refuge : monde de souffrance et séduction des apparences


L'idée de détourner évoque également une conduite de fuite. L'artiste finirait-il par nous faire préférer le monde irréel ? Cette fuite concerne aussi bien l'artiste que le spectateur. Mais si il y a refuge il nous faut comprendre se besoin. La réalité est un lieu possible de frustration, on est confronté à l'interdit mais aussi à l'impossible. Imaginaire ce lieu ou on peut laisser mes désire se déployer. L'oeuvre d'art pourrait être se lieu de fuite.

Le danger serait qu'à se retourner ainsi de la réalité, on cherche ni à s'adapter ni à la transformer, ni à la connaitre. S'opposerait l'homme objectif qui chercher à appréhender les choses comme elles sont et l'artiste qui se vit comme puissance d'illusion.


e ) Nous réapprendre à voir


Afin de mieux comprend le regard de l'artiste porte sur le monde, nous allons analyser la manière plus quotidienne que nous avons de nous rapporter au réel.


1 ) Notre vison quotidienne du réel


VISION PRATIQUE DU REEL : Dans l'expérience quotidienne, nous sommes engagés dans l'action. On utilise l'objet mais on le regarde pas pour lui même. On se préoccupe seulement de son aspect fonctionnel. On est indifférent a ce qui nous est pas utile ou se qui n'est pas producteur de sensation agréable.

HABITUDES : Si l'on est trop familier, on croit connaitre on perd le sens de l'étonnement. Chemin qu'on fait au quotidien.

CLICHES, STEREOTYPE : Il s'agir des vison route faites. On manque les ambiguïtés, les nuances, la profondeur du réel.

L'art va rendre visible ce qui est rendu invisible par notre vision appauvrissante du réel.


2 ) Vision désintéressé du réel


Point de départ de notre réflexion : on n'est pas face à l'objet mais face à une représentation. L'oeuvre d'art a certes un aspect matériel mais elle ne se prête pas à la manipulation, elle s'offre à la contemplation.


HEGEL ESTHETIQUE

THESE : Le texte de HEGEL oppose en ce sens notre perception utilitaire et la suspension des intérêts matériel propre à la contemplation esthétique. L'oeuvre d'art nous détourne non de la réalité mais de notre perception quotidienne de la réalité.

L'art rend au objet leur liberté au sens ou il sont libérés de leur usage. On ne les identifie plus a leur identité. Ce que je vois ne m'apparait plus comme un simple objet manipulable, je peux m'intéresser à la texture, à sa forme, à sa singularité, sa couleur. Ainsi l'apparence n'est ici ce qui nous interdit l'accès à l'essence des choses (comme cher PLATON ) elle est au contraire apparition. Cela force notre regard à aller au delà du premier regard.

La seconde partie du texte oppose deux attitudes afin de spécifier le rapport que l'on a à une oeuvre d'art : l'individu engagé dans l'action et le spectateur extérieur à ce qui est entrain de se faire. L'un ne voit pas il fait. L'autre regarde mais ses attaches vont venir brouiller sa perception de la réalité.

Elle introduit alors une seconde distinction l'un spectateur de la vie réelle, l'autre contemplateur d'une oeuvre.


3 ) Art comme style


Le style désigne la "façon particulière de traiter la matière et les forces en vue de la réalisation d'une oeuvre d'art"


En se sens que PROUST fait de l'oeuvre d'art un prisme à travers lequel nous pouvons voir le monde selon le regard de l'artiste. Il dépeint à la fois ce qui est devant lui et qu'il voit en lui. C'est par le style que l'artiste peut montrer l'épaisseur de la réalité en évoquant le jeu d'association sue sa subjectivité élabore autour de la perception d'un élément du monde. La réalité est faite d'impressions singulières de souvenirs qui s'associent à la perception de l'objet : "une heure n'est pas une heure. C'est un vase rempli de parfums, de sons, de projets, de climat" PROUST.

La métaphore a alors un rôle essentiel à jouer : elle crée des associations inédites et est la marque des rapports singuliers que nous tissons avec le monde.


O. WILDE prolonge cette réflexion en montrant à quel point l'art fait en quelque sorte advenir la réalité en modifiant le regard que nous portions sur elle : Défend la thèse : ce n'est pas l'art qui imite la nature mais la nature qui imite l'art dans la mesure ou notre vision de la nature est prédéterminée par une représentation culturelle.

L'art est ce qui fait exister la réalité en nous la rendant sensible, révélant sa beauté.

Le style est ce qui donne relief au monde.


4 ) L'imaginaire ne s'oppose pas radicalement au réel


Notre réflexion sur l'art nous conduit à penser l'imaginaire non comme ce qui s'oppose radicalement au réel mais comme ce qui est sollicité par le réel. Travail de FRANCIS BACON montre l'entremêlement entre imaginaire et réel, les peinture heurtent notre perception habituelle. Ainsi l'imaginaire est bien plus qu'écran qui occulte, fait voir autrement.


CONCLUSION

L'art est inscrit dans un paradoxe qu'il semble nous éloigner de la réalité mais c'est afin de nous rapprocher d'une réalité plus profonde. L'art s'oppose à la science. L'art est dans la singularité d'un style. Il nous apprend à voir ce que la science, nous désapprend à voir.


II LE TRAVAIL DE L'ARTISTE : Y-A-T'IL DES REGLES EN ART ?

comparaison artiste / artisan







Lycée
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ART

Philosophie analytique

Définitions

Sens large / Classique de l'oeuvre d'art
L'art se définit comme artifice, comme production humaine et en se sens se distingue des production naturelle. L'art a longtemps été synonyme de savoir faire et technique avant de devenir une chère autonome. La notion d'oeuvre d'art possède une histoire. 3 période. / Elle peut se définir comme qu'elle que chose qui est produit par l'homme et qui sollicite une perception esthétique c'est à dire désintéresser. Naît un plaisir face à l'oeuvre qui relève ni de l'utile ni de l'agréable, c'est ni une simple sensation plaisante ni la satisfaction d'un besoin. C'est un plaisir esthétique soit de mixte entre plaisir sensible et intellectuel. Nos sens sont sollicité et nous invite a interpréter ou comprend le sens de l'oeuvre ou du moins les émotions qu'elle nous faire ressentir.
Préhistoire au XVIII
On constate une intrication entre religion art et social. L'oeuvre d'art est au servis d'autre chose que de elle même, glorifier le pouvoir, exprimer l'identité d'une peuple ou honoré les dieux. Il ne s'agit pas ici d'exprimer la singularité de l'artiste qui reste anonyme. L'imitation n'est pas dévaloriser et le geste artistique s'inscrit dans une tradition. On distingue pas artiste / artisans.
Milieu XVIII au XX
C'est l'oeuvre d'art classique, celle qui correspond d'avantage aux attentes habituelle qu'on a face à une oeuvre. L'art est autonome par rapport au autres sphère de la société. L'oeuvre est elle même sa propre fin. Elle vise la beauté sans se préoccuper de satisfaire les exigences religieuse, politique ou sociale. La recherche de la perfection formelle est portée a son comble. L'artiste est censé maitriser le processus de création. Il est sacralisé et se distingue par son originalité. L'imitation est dévalorisé et par son génie il doit faire rupture avec le passé. Se durcit l'opposition entre technique et art, on distingue l'artiste de l'artisan par sa capacité de création et du fait que l'oeuvre d'art n'est pas produite a des fin purement utilitaire.
A partir du XX
Spectateur de + en + dégoûté face à certaines oeuvre, surgit la question peut on encore parler d'art ? Les limites sont toujours repoussées plus loin Remise en question de l'idéal de perfection formelle difficile définir art par la beauté. Remise en question savoir faire de l'artiste READY MADE Tout type de matériaux. Remise en question de l'intemporalité.
Prend acte de l'évolution de la pratique
Considérer un objet comme oeuvre d'art c'est se rapporter à lui comme à un système particulier de symbole. cela signifie que l'objet pour fonctionner comme oeuvre d'art doit renvoyer à autre chose qu'à lui même. L'oeuvre d'art s'inscrit dans un réseau. Réalité -------oeuvre -------spectateur -artiste.

Evolution de l'art au XX peut sembler détruire la notion d'oeuvre d'art comme produit accompli duc savoir faire. GOODMAN tire la conclusion qu'il faut cesser de demander qu'est l'oeuvre d'art et Introduit une nouvelle question Quand peut on dire qu'un object fonctionne comme oeuvre d'art.

À retenir :

L'art nous éloigne t-elle de réalité ?

Le Plan /


I ART / REALITE


a ) L'art ne serait qu'une pâle copie du réel


PLATON PART DE L'IDEE QUE L'ART EST UN COPIE DU REEL ET CHERCHE A MONTRER QUE CETTE IMITATION et qu'elle nous isole aux apparence et nous avons pas accès au véritable essence des choses.

Si on peint une chaise on a nul besoin de connaitre ses objets. Il REPRODUIT LES ASPECT SENSIBLE. L'ART S'EN TEINT AU APPARENCE.

CONSEQUENCE 1 : EXEMPLE DU LIT

Le peintre ne représente qu'un lit en particulier et non l'essence du lit. Celui qui cherche à connaitre l'objet ne se contente pas de voir une multitude de lit mais cherche l'essence des différents lits.

CONSEQUENCE 2 : Le tableau n'a que deux dimension et nous donne a voir qu'un aspect de l'objet. Si on peint un lit ma représentation ne sera que l'expression d'un point de vue. En se sens l'artiste est encore plus éloigné du réel que l'artisan.


PLATON DISTINGUE TROIS DEGRE DE REALITE

L'essence/ l'idée du lit ordre intelligible, le lit de l'artisan qui est une imitation de l'essence et enfin l'image du lit qui est l'imitation de l'imitation. Représente ainsi sur trois aspect le lit en s'éloignant progressivement de la réalité essentielle.

L'art est donc illusion au sens ou il nous fait croire qu'il peint la réalité alors qu'il nous donne qu'une simple image. En se sens l'art nous éloigne de la réalité car elle nous donne pas accès au monde des Idées.


b ) L'art n'est pas une simple copie du réel


HEGEL nous montre qu'on ne peut pas comprendre la nature de l'art si on la réduit à n'être qu'une simple copie du réel.

4 ARGUMENT se dégagent pour critiquer l'idée selon laquelle l'art ne serait qu'une copie du REEL


  • Quel serait l'intérêt d'un tel redoublement du monde = reproduction superflue et inutile
  • L'admiration que susciterait de telle oeuvre ne serait que éphémère . On pourrait s'étonner du trompe l'oeil mais il nous touche pas véritablement.
  • L'artiste ne serait qu'un habile artisan doue d'une savoir faire illusoire. Son travaille se résumerait à une technique, serait un exécutant. Nier la nature profonde de l'art comme création.
  • L'imitateur accomplirait des efforts inutile, car le résultats auxquels il pourrait aboutir resteraient toujours inférieure à ce que nous offre la nature. L'original serait toujours supérieure a la copie.

Pas confondre imitation et stricte copie


c ) Liberté et imaginaire


Le monde st un espace ou peut se déployer l'imaginaire de l'artiste. L'art est en se sens le lieu de notre liberté. L'art nous permet de réaliser le désir de voir les choses sous un autre angle. One redemande pas à l'art d'être vrai et de tenir un discours conforme avec la réalité comme l'exige un livre d'histoire. L'artiste crée un univers qui peut se distinguer de la réalité qui a ses propre lois et qui peuvent dopasse les lois naturelle. Alice au pays des merveilles.


d ) L'art comme refuge : monde de souffrance et séduction des apparences


L'idée de détourner évoque également une conduite de fuite. L'artiste finirait-il par nous faire préférer le monde irréel ? Cette fuite concerne aussi bien l'artiste que le spectateur. Mais si il y a refuge il nous faut comprendre se besoin. La réalité est un lieu possible de frustration, on est confronté à l'interdit mais aussi à l'impossible. Imaginaire ce lieu ou on peut laisser mes désire se déployer. L'oeuvre d'art pourrait être se lieu de fuite.

Le danger serait qu'à se retourner ainsi de la réalité, on cherche ni à s'adapter ni à la transformer, ni à la connaitre. S'opposerait l'homme objectif qui chercher à appréhender les choses comme elles sont et l'artiste qui se vit comme puissance d'illusion.


e ) Nous réapprendre à voir


Afin de mieux comprend le regard de l'artiste porte sur le monde, nous allons analyser la manière plus quotidienne que nous avons de nous rapporter au réel.


1 ) Notre vison quotidienne du réel


VISION PRATIQUE DU REEL : Dans l'expérience quotidienne, nous sommes engagés dans l'action. On utilise l'objet mais on le regarde pas pour lui même. On se préoccupe seulement de son aspect fonctionnel. On est indifférent a ce qui nous est pas utile ou se qui n'est pas producteur de sensation agréable.

HABITUDES : Si l'on est trop familier, on croit connaitre on perd le sens de l'étonnement. Chemin qu'on fait au quotidien.

CLICHES, STEREOTYPE : Il s'agir des vison route faites. On manque les ambiguïtés, les nuances, la profondeur du réel.

L'art va rendre visible ce qui est rendu invisible par notre vision appauvrissante du réel.


2 ) Vision désintéressé du réel


Point de départ de notre réflexion : on n'est pas face à l'objet mais face à une représentation. L'oeuvre d'art a certes un aspect matériel mais elle ne se prête pas à la manipulation, elle s'offre à la contemplation.


HEGEL ESTHETIQUE

THESE : Le texte de HEGEL oppose en ce sens notre perception utilitaire et la suspension des intérêts matériel propre à la contemplation esthétique. L'oeuvre d'art nous détourne non de la réalité mais de notre perception quotidienne de la réalité.

L'art rend au objet leur liberté au sens ou il sont libérés de leur usage. On ne les identifie plus a leur identité. Ce que je vois ne m'apparait plus comme un simple objet manipulable, je peux m'intéresser à la texture, à sa forme, à sa singularité, sa couleur. Ainsi l'apparence n'est ici ce qui nous interdit l'accès à l'essence des choses (comme cher PLATON ) elle est au contraire apparition. Cela force notre regard à aller au delà du premier regard.

La seconde partie du texte oppose deux attitudes afin de spécifier le rapport que l'on a à une oeuvre d'art : l'individu engagé dans l'action et le spectateur extérieur à ce qui est entrain de se faire. L'un ne voit pas il fait. L'autre regarde mais ses attaches vont venir brouiller sa perception de la réalité.

Elle introduit alors une seconde distinction l'un spectateur de la vie réelle, l'autre contemplateur d'une oeuvre.


3 ) Art comme style


Le style désigne la "façon particulière de traiter la matière et les forces en vue de la réalisation d'une oeuvre d'art"


En se sens que PROUST fait de l'oeuvre d'art un prisme à travers lequel nous pouvons voir le monde selon le regard de l'artiste. Il dépeint à la fois ce qui est devant lui et qu'il voit en lui. C'est par le style que l'artiste peut montrer l'épaisseur de la réalité en évoquant le jeu d'association sue sa subjectivité élabore autour de la perception d'un élément du monde. La réalité est faite d'impressions singulières de souvenirs qui s'associent à la perception de l'objet : "une heure n'est pas une heure. C'est un vase rempli de parfums, de sons, de projets, de climat" PROUST.

La métaphore a alors un rôle essentiel à jouer : elle crée des associations inédites et est la marque des rapports singuliers que nous tissons avec le monde.


O. WILDE prolonge cette réflexion en montrant à quel point l'art fait en quelque sorte advenir la réalité en modifiant le regard que nous portions sur elle : Défend la thèse : ce n'est pas l'art qui imite la nature mais la nature qui imite l'art dans la mesure ou notre vision de la nature est prédéterminée par une représentation culturelle.

L'art est ce qui fait exister la réalité en nous la rendant sensible, révélant sa beauté.

Le style est ce qui donne relief au monde.


4 ) L'imaginaire ne s'oppose pas radicalement au réel


Notre réflexion sur l'art nous conduit à penser l'imaginaire non comme ce qui s'oppose radicalement au réel mais comme ce qui est sollicité par le réel. Travail de FRANCIS BACON montre l'entremêlement entre imaginaire et réel, les peinture heurtent notre perception habituelle. Ainsi l'imaginaire est bien plus qu'écran qui occulte, fait voir autrement.


CONCLUSION

L'art est inscrit dans un paradoxe qu'il semble nous éloigner de la réalité mais c'est afin de nous rapprocher d'une réalité plus profonde. L'art s'oppose à la science. L'art est dans la singularité d'un style. Il nous apprend à voir ce que la science, nous désapprend à voir.


II LE TRAVAIL DE L'ARTISTE : Y-A-T'IL DES REGLES EN ART ?

comparaison artiste / artisan







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