Partielo | Créer ta fiche de révision en ligne rapidement
Post-Bac
2

Architecture Gothique

Les débuts de l’art gothique (1130-1190) :

1130 : Continuité du style roman avec des nouveauté volonté d’élévation et de luminosité

Abbaye de Saint-Denis

Basilique Saint-Denis

Suger (régent du royaume sous Louis VII), site où saint Denis aurait été inhumé

Site financé par Dagobert : apparition du Christ sur le lieu de construction

Tous les rois capétiens ont leur sépulture à l’intérieur de l’abbaye : nécropole royale

Suger : Démarche pour moderniser son abbaye --> permet la continuité de l’activité liturgique

1er édifice : charpenté et bas

2ème édifice : travaux ininterrompus : abbaye assez riche = pilier de la dynastie capétienne --> volonté d’en faire un lieu privilégié des souverains, conservation du trésor royal

Nef et chevet élevés

Façade occidentale restaurée : flèche et tympan des portails disparus

2 tribunes qui encadrent les travées principales

Façade monumentale + contreforts et traitement différent de l’horizontal (décalage entre les registres)Monumentalité nouvelle, comparaison avec les westwerk ou les façades harmoniquesOgive avec supports articulés

Généralisation de la voûte d’ogive : s’inspire des expériences parisiennes précédentes

Programme sculpté autour du jugement dernier : Porte du ciel / portails forment un portique (temple de Salomon) / massif carolingien (symbole du pouvoir temporel de Suger)

Importance dans le paysage architectural de l’époque

Chœur : modernité de l’architecture --> acte de naissance du gothique

1140-1144 : architecture qui reflète la réflexion de Suger : un édifice neutre pour une lumière qui baigne tout l’édifice

Nouveau chœur = abside qui épouse les contours de la crypte et s’ouvre en chapelles rayonnantesArticulation en déambulatoire : sainte chapelle liée par leurs contrefortsDe l’extérieur > une ondulation créée par la succession de chapelles

Maîtres d’œuvres : illusion d’un double déambulatoire > déambulatoire ouvert sur les chapelles et chapelles matérialisées par des colonnes et dos des parois

Généralisation du voûtement d’ogive > permet de l’adapter à des formes irrégulières

Saint-Martin-des-Champs

Église Saint-Martin-des-Champs, Paris


- Financé par la royauté

- 1145 : volonté de reconstruire un nouveau chœur > nouvel évêque

- Succession de baies rappelle Saint-Denis

- Périmètre du chœur ondulé et ouvert

- Présence de chapelles rayonnantes sans parois entre les chapelles (moins de symétrie qu’à Saint-Denis)

- Chevet lumineux > double déambulatoire + utilisation d’ogives à inspiration romane

- Ogive pas généralisée

Saint-germain-des-Près

Abbaye Saint-Germain-des-Près


- Lieu important pour la dynastie des premiers Capétiens

-Chevet -> original pour son élévation : ajourée par les baies doubles et élévation triple avec les grandes arcades, sert d'inspiration pour la restitution de Saint-Denis

- Point commun entre les chantiers -> pile cylindrique, niveau de coursière et chapelle rayonnante sans parois

- Triple élévation qui devient la règle par la suite (étagement sans tribune)

- Arc en plein-cintre et brisés

- Présence de contreforts visible à l’extérieur -> rythme l’élévation et supporte le chevet

Saint-Remi de Reims

basilique Saint-Remi

- Chapelles rayonnantes à plan circulaire + déambulatoire + chapelle d’axe plus importante que les autres- Édifice à chapelle échelonnée au XIe siècle- Lié au baptême de Clovis par Saint-Rémi- Nouveau chœur au XIIe siècle > circulation facile et pénétration de la lumière- Pierre de Selle : abbés de Saint-Remi lancent le chantier de reconstruction du chœur (chevet achevé en 1203)

- Modernisation : reprise de la nef > charpente remplacée par des voûtes d’ogives + conservation du clair-étage

- Transformation de la façade sur la ville percée de nombreuses fenêtres > schémas de Saint-Denis

- Reconstruction du chevet : composition témoigne de plusieurs projets parisiens- Élévation quadripartite : grandes arcades, tribune (diffusion indirecte de la lumière), triforium (aveugle), clair-étage- Chapelles ont leur propre voûtement qui s’adapte aux irrégularités- Largement percées- Élévation quadripartite : grandes arcades, tribune (diffusion indirecte de la lumière), triforium (aveugle), clair-étage

- Importance des abbayes dans la mise en place de l’architecture gothique

- Consacré en 1049

- Bombardé pendant la 1ère GM

- Reprise de l’édifice à ses deux extrémités

- Élévation triple à l’extérieur > clair-étages en triplé de baies > possible grâce aux arcs-boutants massifs avec une culée

Saint-Étienne de Sens, 1130-1550

Cathédrale Saint-Étienne de Sens


-             Archevêque de Sens – Primat des Gaules et de Germanie -> en concurrence avec l’archevêque de Lyon

-             Commanditaire: Henri Sanglier, archevêque de Sens (1122-1142), communication avec Suger

-             Reprise des baies pour augmenter l’éclairage direct

-             Chapelle d’axe de forme quadrangulaire et autre chapelle rayonnante circulaire

-             Voutement d’ogive : différence de voutement pour bas-côté et nef > ogive en différente partie pour supporter différente élévation

-             Pas de chapelle > pas la même articulation des supports > circulation continue et lumière à travers les baies

-             Reconstruction complète de l’édifice

-             Une des sources d’inspiration de Saint-Germain-des-Prés : triple élévation

-             Influence forte > idée d’avoir la fin des tribunes remplacée par des espaces de circulation

-             Arcs-boutants présents dès le début pour permettre de supporter l’édifice

Cathédrale Notre-Dame-de-Paris, 1163

Cathédrale Notre-Dame de Paris


- Capitale du royaume capétien

- Louis VII et Philippe-Auguste > contrôlent la commune

- Groupe épiscopal : devient un seul pôle religieux

- Rénovation

- Naissance d’un nouveau style parisien : s’inspire d’édifices antérieurs

- Pour surpasser les autres édifices

- Ogive de plus en plus mince (15 cm)

- Édifice majeur de l’époque jusqu’au XIVe siècle

- Plan sans chapelles rayonnantes

- Nef flanquée de doubles bas-côtés

- Transept non-débordant

- Silhouette extérieure rythmée de contreforts

- Voûtement sexpartite

- Un édifice qui fait la synthèse de la création architecturale française de son époque

- Chapelle baignée de lumière > ouverte par des fenêtres

- Support multiplié par deux dans le déambulatoire > double déambulatoire

Collégiale Notre-Dame de Mantes la Jolie, 1150

Collégiale Notre-Dame de Mantes la Jolie

- Commanditaire: Louis VI et VII > financement

- Reconstruit au milieu du XIIe siècle

- Changement de parti > construction d’une plateforme

- Reconstruit en plusieurs étapes

- Nef flanquée de collatéraux, pas de transept, chœur sans chapelle (ajouté ultérieurement avec un large déambulatoire)

- Notre-Dame de Paris > impact sur la conception des parties hautes > clair-étage > maçonnerie très épaisse > reçoit le couvrement prévu

- Amincissement des parois murales > surface très ajourée en partie haute > changement de parti > mise en place d’arcs-boutants

- Volonté de reprendre l’élévation de Notre-Dame

- Permet de gagner en hauteur pour une plus grande pénétration de la lumière

- Arcs-boutants ceinturent l’ensemble de l’édifice à l’extérieur

- Tribune ajourée par des roses au chœur > grande rose de l’élévation de Notre-Dame

- Originalité > Voutement des tribunes > berceaux brisés > renforce la structure > diffusion de la lumière et stabilité importante

- Datation > 1150 mais changement de parti dans les années 1170 pour les parties hautes > prise en compte des innovations de Notre-Dame

Cathédrale Notre-Dame de Laon, 1160

Cathédrale Notre-Dame de Laon

- Plan atypique → chevet plat

- Chevet développé en profondeur (80 chanoines)

- 1160-80 → d'abord un édifice commencé par le transept puis l'abside

- Détruire pour construire → chevet plat

- Nef → élévation quadruple → 24m de hauteur

- Architecture complexe → nombre de niveaux mais pas audacieuse pour sa hauteur

- Morceau de bravoure → façade plastique → grand porche en saillie

Post-Bac
2

Architecture Gothique

Les débuts de l’art gothique (1130-1190) :

1130 : Continuité du style roman avec des nouveauté volonté d’élévation et de luminosité

Abbaye de Saint-Denis

Basilique Saint-Denis

Suger (régent du royaume sous Louis VII), site où saint Denis aurait été inhumé

Site financé par Dagobert : apparition du Christ sur le lieu de construction

Tous les rois capétiens ont leur sépulture à l’intérieur de l’abbaye : nécropole royale

Suger : Démarche pour moderniser son abbaye --> permet la continuité de l’activité liturgique

1er édifice : charpenté et bas

2ème édifice : travaux ininterrompus : abbaye assez riche = pilier de la dynastie capétienne --> volonté d’en faire un lieu privilégié des souverains, conservation du trésor royal

Nef et chevet élevés

Façade occidentale restaurée : flèche et tympan des portails disparus

2 tribunes qui encadrent les travées principales

Façade monumentale + contreforts et traitement différent de l’horizontal (décalage entre les registres)Monumentalité nouvelle, comparaison avec les westwerk ou les façades harmoniquesOgive avec supports articulés

Généralisation de la voûte d’ogive : s’inspire des expériences parisiennes précédentes

Programme sculpté autour du jugement dernier : Porte du ciel / portails forment un portique (temple de Salomon) / massif carolingien (symbole du pouvoir temporel de Suger)

Importance dans le paysage architectural de l’époque

Chœur : modernité de l’architecture --> acte de naissance du gothique

1140-1144 : architecture qui reflète la réflexion de Suger : un édifice neutre pour une lumière qui baigne tout l’édifice

Nouveau chœur = abside qui épouse les contours de la crypte et s’ouvre en chapelles rayonnantesArticulation en déambulatoire : sainte chapelle liée par leurs contrefortsDe l’extérieur > une ondulation créée par la succession de chapelles

Maîtres d’œuvres : illusion d’un double déambulatoire > déambulatoire ouvert sur les chapelles et chapelles matérialisées par des colonnes et dos des parois

Généralisation du voûtement d’ogive > permet de l’adapter à des formes irrégulières

Saint-Martin-des-Champs

Église Saint-Martin-des-Champs, Paris


- Financé par la royauté

- 1145 : volonté de reconstruire un nouveau chœur > nouvel évêque

- Succession de baies rappelle Saint-Denis

- Périmètre du chœur ondulé et ouvert

- Présence de chapelles rayonnantes sans parois entre les chapelles (moins de symétrie qu’à Saint-Denis)

- Chevet lumineux > double déambulatoire + utilisation d’ogives à inspiration romane

- Ogive pas généralisée

Saint-germain-des-Près

Abbaye Saint-Germain-des-Près


- Lieu important pour la dynastie des premiers Capétiens

-Chevet -> original pour son élévation : ajourée par les baies doubles et élévation triple avec les grandes arcades, sert d'inspiration pour la restitution de Saint-Denis

- Point commun entre les chantiers -> pile cylindrique, niveau de coursière et chapelle rayonnante sans parois

- Triple élévation qui devient la règle par la suite (étagement sans tribune)

- Arc en plein-cintre et brisés

- Présence de contreforts visible à l’extérieur -> rythme l’élévation et supporte le chevet

Saint-Remi de Reims

basilique Saint-Remi

- Chapelles rayonnantes à plan circulaire + déambulatoire + chapelle d’axe plus importante que les autres- Édifice à chapelle échelonnée au XIe siècle- Lié au baptême de Clovis par Saint-Rémi- Nouveau chœur au XIIe siècle > circulation facile et pénétration de la lumière- Pierre de Selle : abbés de Saint-Remi lancent le chantier de reconstruction du chœur (chevet achevé en 1203)

- Modernisation : reprise de la nef > charpente remplacée par des voûtes d’ogives + conservation du clair-étage

- Transformation de la façade sur la ville percée de nombreuses fenêtres > schémas de Saint-Denis

- Reconstruction du chevet : composition témoigne de plusieurs projets parisiens- Élévation quadripartite : grandes arcades, tribune (diffusion indirecte de la lumière), triforium (aveugle), clair-étage- Chapelles ont leur propre voûtement qui s’adapte aux irrégularités- Largement percées- Élévation quadripartite : grandes arcades, tribune (diffusion indirecte de la lumière), triforium (aveugle), clair-étage

- Importance des abbayes dans la mise en place de l’architecture gothique

- Consacré en 1049

- Bombardé pendant la 1ère GM

- Reprise de l’édifice à ses deux extrémités

- Élévation triple à l’extérieur > clair-étages en triplé de baies > possible grâce aux arcs-boutants massifs avec une culée

Saint-Étienne de Sens, 1130-1550

Cathédrale Saint-Étienne de Sens


-             Archevêque de Sens – Primat des Gaules et de Germanie -> en concurrence avec l’archevêque de Lyon

-             Commanditaire: Henri Sanglier, archevêque de Sens (1122-1142), communication avec Suger

-             Reprise des baies pour augmenter l’éclairage direct

-             Chapelle d’axe de forme quadrangulaire et autre chapelle rayonnante circulaire

-             Voutement d’ogive : différence de voutement pour bas-côté et nef > ogive en différente partie pour supporter différente élévation

-             Pas de chapelle > pas la même articulation des supports > circulation continue et lumière à travers les baies

-             Reconstruction complète de l’édifice

-             Une des sources d’inspiration de Saint-Germain-des-Prés : triple élévation

-             Influence forte > idée d’avoir la fin des tribunes remplacée par des espaces de circulation

-             Arcs-boutants présents dès le début pour permettre de supporter l’édifice

Cathédrale Notre-Dame-de-Paris, 1163

Cathédrale Notre-Dame de Paris


- Capitale du royaume capétien

- Louis VII et Philippe-Auguste > contrôlent la commune

- Groupe épiscopal : devient un seul pôle religieux

- Rénovation

- Naissance d’un nouveau style parisien : s’inspire d’édifices antérieurs

- Pour surpasser les autres édifices

- Ogive de plus en plus mince (15 cm)

- Édifice majeur de l’époque jusqu’au XIVe siècle

- Plan sans chapelles rayonnantes

- Nef flanquée de doubles bas-côtés

- Transept non-débordant

- Silhouette extérieure rythmée de contreforts

- Voûtement sexpartite

- Un édifice qui fait la synthèse de la création architecturale française de son époque

- Chapelle baignée de lumière > ouverte par des fenêtres

- Support multiplié par deux dans le déambulatoire > double déambulatoire

Collégiale Notre-Dame de Mantes la Jolie, 1150

Collégiale Notre-Dame de Mantes la Jolie

- Commanditaire: Louis VI et VII > financement

- Reconstruit au milieu du XIIe siècle

- Changement de parti > construction d’une plateforme

- Reconstruit en plusieurs étapes

- Nef flanquée de collatéraux, pas de transept, chœur sans chapelle (ajouté ultérieurement avec un large déambulatoire)

- Notre-Dame de Paris > impact sur la conception des parties hautes > clair-étage > maçonnerie très épaisse > reçoit le couvrement prévu

- Amincissement des parois murales > surface très ajourée en partie haute > changement de parti > mise en place d’arcs-boutants

- Volonté de reprendre l’élévation de Notre-Dame

- Permet de gagner en hauteur pour une plus grande pénétration de la lumière

- Arcs-boutants ceinturent l’ensemble de l’édifice à l’extérieur

- Tribune ajourée par des roses au chœur > grande rose de l’élévation de Notre-Dame

- Originalité > Voutement des tribunes > berceaux brisés > renforce la structure > diffusion de la lumière et stabilité importante

- Datation > 1150 mais changement de parti dans les années 1170 pour les parties hautes > prise en compte des innovations de Notre-Dame

Cathédrale Notre-Dame de Laon, 1160

Cathédrale Notre-Dame de Laon

- Plan atypique → chevet plat

- Chevet développé en profondeur (80 chanoines)

- 1160-80 → d'abord un édifice commencé par le transept puis l'abside

- Détruire pour construire → chevet plat

- Nef → élévation quadruple → 24m de hauteur

- Architecture complexe → nombre de niveaux mais pas audacieuse pour sa hauteur

- Morceau de bravoure → façade plastique → grand porche en saillie

Retour

Actions

Actions