Etude quantitative :
- approche extensive (ne peut s'apprécier que de l'extérieur)
- forte structuration (dès le départ):
- questionnaire standardisé
- questions imposées au répondant
- nombre important d'enquêtés
Outil privilégié : le questionnaire administré, auto-administré
Visée "descriptive et/ou explicative"
Mesurer, comparer, expliquer…
Matériau collecté :
- chiffres, codes…
- textes courts
Approche utilisée en SHS pour établir des (i)régularités dans des comportements, attitudes, opinions, les décrire, voire les expliquer.
Les éléments qui la caractérisent :
- nécessité d'un large échantillon
- des instruments de mesure (ex : le questionnaire)
- des données
- des calculs statistiques (moyenne, médiane, quartile, taux de corrélation)
Ceci pour décrire, représenter, comparer et mettre en relation des variables
Une donnée est structurée autour d'un triplet :
- le concept ou l'entité qui se caractérise par la combinaison :
- d'un objet
- et d'un attribut
- le domaine des possibles : un ensemble de valeurs possibles
- la valeur
L'approche quantitative permet, par des chiffres :
- de mesurer et de décrire un fait, un phénomène, une action
- d'expliquer les "ressorts" d'un fait, d'un phénomène, d'une action
Ceci au sein d'une population statistique étudiée
Collecter et produire des données :
- exploitation de bases de données existantes
- observations directes
- enquêtes par questionnaire (administré ou auto-administré)
Selon le mode de collecte, le matériau collecté est de "nature" varié (chiffres, mots, textes longs ou courts, codes alphanumériques…)
Ce matériau peut être composé de données qualitatives et de données quantitatives
Les indicateurs de valeur ajoutée des lycées :
une batterie d'indicateurs pour évaluer l'action de chaque lycée en terme de :
- réussite au baccalauréat des élèves
- d'accompagnement tout au long de la scolarité au lycée
Cet outil permet de collecter auprès d’individus, des informations sur :
- des situations sociales, des caractéristiques socio-démographiques,
- des pratiques éducatives, culturelles, sportives,
- des opinions, des attitudes, des connaissances, etc…
Les données recueillies permettent de vérifier/confronter des hypothèses
issues d’une problématique de recherche
Avantages :
- permet de collecter assez facilement des informations très variées sur un nombre important d'individus, de façon méthodique
- les mêmes questions sont posées pour chaque individu répondant
- production de données individuelles standardisées
- comparaison possible des réponses entre les individus
- révélation de relations entre les réponses : corrélation, causalité
Limites :
- le questionnement est directif
- les réponses sont déclaratives
- les questions peuvent se révéler suggestives et influencer le répondant : questions chargées
- les réponses peuvent être biaisées par des phénomènes de désirabilité sociale, de valorisation de soi
Les questions portent sur :
- des faits
- des opinions
- des anticipations
- des connaissances
- une identité socio-démographique
Les modalités de questionnement :
- les questions ouvertes
- les questions fermées (réponses uniques ou multiples)
Les réponses sont numériques (chiffres), prédéfinies, codées (alphanumériques)
Les questions ouvertes ou fermées vont avoir des conséquences sur le traitement quantitatif des réponses
En SHS, les données collectées portent sur des caractères sociaux (âges, sexe, profession, diplômes, opinions…)
Age, taille = variables quantitatives
Sexe, diplôme, opinion = variables qualitatives
Résultats sous forme de graphiques (diagrammes en bâtons, histogramme, boites à moustaches
Paramètres statistiques :
- moyenne
- médiane
- mode
- quartile
- indicateur de corrélation
Données qualitatives et quantification :
- Tri à plat des mots du corpus des textes (dénombrement, nuage de mots)
- Regroupement des mots qui tendent à être présents dans les mêmes textes (classification, typologie)
- Etude de la proximité et des relations entre les mots dans un corpus de textes (graphes de similitudes)
- Mise en évidence de "communautés" dans les graphes : repérage des groupes : les mots fortement cooccurrents se trouvent au sein d'un même groupe (=communauté)
Données relationnelles et quantification :
En plus des données individuelles, on peut collecter et exploiter quantitativement des données sur les « interactions », des données « relationnelles ». C’est à dire des données sur les relations sociales entre les individus.
La quantification porte sur les « relations » entre des individus
C’est une approche en opposition avec la pratique habituelle des sciences
sociales qui réduit les comportements au niveau de l’individu et de ses
attributs sociaux démographiques
→ l’ idée : les relations et les interactions sociales comptent autant
(voire plus) que les attributs sociaux individuels
On quantifie l'intensité de la relation sociale selon une échelle d'intensité numérique.