Les adultes vont lui transmettre la notion d’hygiène, qui est élémentaire en termes de santé et de vie en société. L’objectif est de lui donner le goût, le plaisir et les automatismes pour se laver.
I. La transmission du savoir-faire.
L'apprentissage : Les adultes consacrent du temps à l’hygiène des mains, en particulier après chaque passage aux toilettes, avant et après le repas ou le goûter, et après les activités (sorties, atelier peinture, pâte à modeler, etc.)
L'exemplarité : Le modèle de l’adulte est important aux yeux de l’enfant, et montrer à l’enfant les bons gestes l’aide à les acquérir.
Le plaisir : dès la naissance, les bains quotidiens permettent à l’enfant de se protéger des bactéries environnantes, mais surtout lui procurent un certain bien-être, un moment de détente et d’échanges avec l’adulte qui prend soin de lui. Ce moment de soin est associé à un moment de plaisir. Le plaisir (plaisir de jouer avec l’eau, de se sentir propre) va permettre à l’enfant d’acquérir de bonnes habitudes hygiéniques et de mettre en place progressivement des automatismes relatifs à l’hygiène.
II. Le rythme d'apprentissage.
Au fur et à mesure, l’enfant participe aux différents gestes (pédagogie active) et apprend par lui-même. Avant qu’il soit capable de se laver seul, il fera lui-même la toilette de certaines parties de son corps. L’adulte est présent pour l’accompagner dans cet apprentissage, il peut expliquer les différentes parties du corps. Au cours de ses apprentissages, il est important de féliciter l’enfant, de remarquer ses progrès et de ne pas le réprimander.
Avant 8 mois : le temps des soins est riche en communication non verbale : regard, sourire, rire ...
A partir de 9 - 10 mois : Il découvre le langage, répète des syllabes. Le fait de verbaliser ses gestes au moment des soins aide l’enfant à intégrer les mouvements liés aux gestes techniques de l’adulte qui prend soin de lui.
Vers 14 - 15 mois : L’enfant manifeste chaque jour un peu plus son désir de participer activement à la toilette de son corps. Il faut le laisser faire seul tout en veillant à sa sécurité. C’est l’âge de l’imitation des gestes de l’adulte et se brosser les dents constitue un nouveau jeu pour l’enfant.
A partir de 2 - 3 ans : de plus en plus participant, l’enfant est en mesure de comprendre « pourquoi » il est nécessaire de se laver régulièrement le corps et de se savonner fréquemment les mains.
Jusqu'à 5 - 6 ans : les soins corporels restent à l’initiative de l’adulte mais il faut laisser l'enfant prendre une part active à ces gestes.
III. La pudeur chez le jeune enfant.
Le sens de la pudeur évolue au fil des années du bébé au jeune enfant à l’adolescent. Cette pudeur est légitime et doit être respectée. L’attitude de l’enfant envers son propre corps, sa propre nudité et celle des autres varie selon l’âge. Ce changement suit généralement le développement physique, psychologique et émotionnel de l’enfant, qui acquiert au fil du temps la conscience et la connaissance de son propre corps.
De 0 à 2 ans : Pour les plus petits, être nu est un réel plaisir. L’enfant se sent libre, il est à l’aise (d’autant plus qu’il porte encore des couches). Une fois la marche acquise, le tout jeune enfant aimera se promener et courir nu, d’une part parce qu’il se sent bien ainsi, d’autre part parce qu’il a conscience d’attirer l’attention de ses parents ou de l’entourage attendri par ce spectacle.
De 2 à 4 ans : C’est vers l’âge de trois ans que la curiosité apparaît et que l’enfant prend conscience des différences entre les sexes. Il pose des questions sur le sexe de ses parents ou celui de ses frères et sœurs. Il commence à découvrir le sien et le plaisir lié à cette zone. Cette découverte ne doit pas être inhibée par l’entourage : une attitude trop sévère face à un enfant de 2 ou 3 ans qui se touche le sexe simplement pour voir ce que c’est, pourrait faire percevoir cet acte naturel avec un sentiment de culpabilité et d’angoisse chez l’enfant.
De 4 à 7 ans : C’est la période d’ouverture de l’enfant vers le monde des autres. C’est aussi le moment des confrontations, le moment où l’enfant impose sa propre personnalité et sa façon d’être. C’est à cet âge-là que naît généralement la pudeur. Le sentiment de pudeur a une forte connotation sociale, il est étroitement lié au besoin de cacher aux autres une partie de soi, de son corps ou de ses émotions, de peur de montrer et d’exhiber ses faiblesses.
Après 7 ans : À partir de l’âge de 7 ans, le sens de la pudeur est totalement développé. L’enfant sait parfaitement distinguer ce qu’il peut ou ne peut pas faire. L’adolescent : La pudeur chez l’adolescent est fréquente et s’explique par les modifications corporelles qu’il vit à cet âge. C’est une pudeur qui est plutôt associée à un mal-être du moment et qu’il convient de respecter sans se moquer et sans brusquer l’adolescent.
L’acquisition de la propreté
L’acquisition de la propreté passe par trois notions essentielles : l’apprentissage, l’exemplarité et le plaisir.
Le brossage des dents
Dès les toutes premières dents, il est recommandé d’habituer bébé à un brossage régulier.
La pudeur
Apprendre la pudeur à l’enfant, c’est poser clairement des droits, des interdits et les limites concernant le corps et l’intimité. Apprendre la pudeur, c’est apprendre à respecter son corps et celui de l’autre.
Les adultes vont lui transmettre la notion d’hygiène, qui est élémentaire en termes de santé et de vie en société. L’objectif est de lui donner le goût, le plaisir et les automatismes pour se laver.
I. La transmission du savoir-faire.
L'apprentissage : Les adultes consacrent du temps à l’hygiène des mains, en particulier après chaque passage aux toilettes, avant et après le repas ou le goûter, et après les activités (sorties, atelier peinture, pâte à modeler, etc.)
L'exemplarité : Le modèle de l’adulte est important aux yeux de l’enfant, et montrer à l’enfant les bons gestes l’aide à les acquérir.
Le plaisir : dès la naissance, les bains quotidiens permettent à l’enfant de se protéger des bactéries environnantes, mais surtout lui procurent un certain bien-être, un moment de détente et d’échanges avec l’adulte qui prend soin de lui. Ce moment de soin est associé à un moment de plaisir. Le plaisir (plaisir de jouer avec l’eau, de se sentir propre) va permettre à l’enfant d’acquérir de bonnes habitudes hygiéniques et de mettre en place progressivement des automatismes relatifs à l’hygiène.
II. Le rythme d'apprentissage.
Au fur et à mesure, l’enfant participe aux différents gestes (pédagogie active) et apprend par lui-même. Avant qu’il soit capable de se laver seul, il fera lui-même la toilette de certaines parties de son corps. L’adulte est présent pour l’accompagner dans cet apprentissage, il peut expliquer les différentes parties du corps. Au cours de ses apprentissages, il est important de féliciter l’enfant, de remarquer ses progrès et de ne pas le réprimander.
Avant 8 mois : le temps des soins est riche en communication non verbale : regard, sourire, rire ...
A partir de 9 - 10 mois : Il découvre le langage, répète des syllabes. Le fait de verbaliser ses gestes au moment des soins aide l’enfant à intégrer les mouvements liés aux gestes techniques de l’adulte qui prend soin de lui.
Vers 14 - 15 mois : L’enfant manifeste chaque jour un peu plus son désir de participer activement à la toilette de son corps. Il faut le laisser faire seul tout en veillant à sa sécurité. C’est l’âge de l’imitation des gestes de l’adulte et se brosser les dents constitue un nouveau jeu pour l’enfant.
A partir de 2 - 3 ans : de plus en plus participant, l’enfant est en mesure de comprendre « pourquoi » il est nécessaire de se laver régulièrement le corps et de se savonner fréquemment les mains.
Jusqu'à 5 - 6 ans : les soins corporels restent à l’initiative de l’adulte mais il faut laisser l'enfant prendre une part active à ces gestes.
III. La pudeur chez le jeune enfant.
Le sens de la pudeur évolue au fil des années du bébé au jeune enfant à l’adolescent. Cette pudeur est légitime et doit être respectée. L’attitude de l’enfant envers son propre corps, sa propre nudité et celle des autres varie selon l’âge. Ce changement suit généralement le développement physique, psychologique et émotionnel de l’enfant, qui acquiert au fil du temps la conscience et la connaissance de son propre corps.
De 0 à 2 ans : Pour les plus petits, être nu est un réel plaisir. L’enfant se sent libre, il est à l’aise (d’autant plus qu’il porte encore des couches). Une fois la marche acquise, le tout jeune enfant aimera se promener et courir nu, d’une part parce qu’il se sent bien ainsi, d’autre part parce qu’il a conscience d’attirer l’attention de ses parents ou de l’entourage attendri par ce spectacle.
De 2 à 4 ans : C’est vers l’âge de trois ans que la curiosité apparaît et que l’enfant prend conscience des différences entre les sexes. Il pose des questions sur le sexe de ses parents ou celui de ses frères et sœurs. Il commence à découvrir le sien et le plaisir lié à cette zone. Cette découverte ne doit pas être inhibée par l’entourage : une attitude trop sévère face à un enfant de 2 ou 3 ans qui se touche le sexe simplement pour voir ce que c’est, pourrait faire percevoir cet acte naturel avec un sentiment de culpabilité et d’angoisse chez l’enfant.
De 4 à 7 ans : C’est la période d’ouverture de l’enfant vers le monde des autres. C’est aussi le moment des confrontations, le moment où l’enfant impose sa propre personnalité et sa façon d’être. C’est à cet âge-là que naît généralement la pudeur. Le sentiment de pudeur a une forte connotation sociale, il est étroitement lié au besoin de cacher aux autres une partie de soi, de son corps ou de ses émotions, de peur de montrer et d’exhiber ses faiblesses.
Après 7 ans : À partir de l’âge de 7 ans, le sens de la pudeur est totalement développé. L’enfant sait parfaitement distinguer ce qu’il peut ou ne peut pas faire. L’adolescent : La pudeur chez l’adolescent est fréquente et s’explique par les modifications corporelles qu’il vit à cet âge. C’est une pudeur qui est plutôt associée à un mal-être du moment et qu’il convient de respecter sans se moquer et sans brusquer l’adolescent.
L’acquisition de la propreté
L’acquisition de la propreté passe par trois notions essentielles : l’apprentissage, l’exemplarité et le plaisir.
Le brossage des dents
Dès les toutes premières dents, il est recommandé d’habituer bébé à un brossage régulier.
La pudeur
Apprendre la pudeur à l’enfant, c’est poser clairement des droits, des interdits et les limites concernant le corps et l’intimité. Apprendre la pudeur, c’est apprendre à respecter son corps et celui de l’autre.