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Lycée
Première

Ana.lin. Acte II, Scène 5 "On ne badine pas avec l'amour"

Français

Introduction

Au XIXe siècle, le théâtre romantique explore les passions et les conflits intérieurs des personnages face aux exigences sociales. Alfred de Musset, auteur majeur de ce courant, écrit On ne badine pas avec l’amour en 1834, une pièce qui interroge les illusions et les souffrances liées au sentiment amoureux. Dans l’acte 2, scène 5, Camille explique à Perdican pourquoi elle refuse le mariage et choisit le couvent. Nous verrons comment elle révèle ses véritables motivations, son mépris pour la médiocrité du monde et son aspiration à un amour absolu. Dans une première partie, nous étudierons la confrontation entre Camille et Perdican, où Camille défend son choix. Puis, dans une seconde partie, nous analyserons l’explication de ses raisons profondes et de sa détermination.

Analyse

1er Partie : Confrontation, Camille défend son entrée au couvent

– Stichomythie = Échanges rapides entre Camille et Perdican, dispute vive, tension dramatique

– Absence de dialogue = Questions sans réponse, communication impossible

– Moquerie Perdican "Ai-je dit non ?" = Ironie, refus d’écouter

– Négations répétées = Rejet du dialogue

– Opposition avec répétition de "mais" = Affrontement

– Refus mutuel = Rejet réciproque, pas de compromis

– "Ma chère sœur" = Perdican tente de ne pas être violent, affection

– "Ces douces années" = Souvenir du passé volonté de l'attendrir

– "Crois-moi" = Perdican cherche à convaincre sincèrement

– Camille = Reste ferme malgré la tendresse

– "Je veux" répété = Volonté claire, personnelle

– Futur "il les exclura" = Certitude de Camille

– Crucifix montré = Provocation, elle exhibe son "amant"

– Impératif "ne souriez pas" = Camille autoritaire

– Amour céleste éternel opposé à la vie terrestre éphémère

– "Faire des serments..." = Critique des promesses humaines

– "Tant que" = Bonheur terrestre qui a une fin et qui s'arrête

– Futur "lorsque vous serez seul" = Certitude, amour fugitif

– "Retourner à la vie" = Retour décevant à la vie terrestre monotone

– Perdican vexe Camille c'est pourquoi elle l'accuse.

– Vision naïve de l'amour chez Perdican : pour lui jeunesse = amour ce qui énerve Camille


2ème Partie : Explication de ses vrais raisons

– Question rhétorique = Implique Perdican et lecteur

– "Genoux usés" =Péjoratif, critique méprisante

– "Vos maîtresses" = Nombre indéfinis et indifférencié, montre mépris de Camille

– "N'en savez plus le nom" = Perte, oubli

– "Vous faites votre métier" = Tous les hommes dans le même lot

– "Métier" = Répétition, usure

– Ironie "vous souriez quand..." = Mauvaise réaction selon Camille

– Champ lexical prédation "chasser", "attirer" = Amour est un cycle, on remplace

– Comparaison larmes a eau de sources, eau de source constant, signifie que Perdican pleure souvent mais pas longtemps

– Métaphore voyageur = Perdican va d’un amour à l’autre, sans attache

– "Le premier pays venu" = Amour errant, sans réel conviction

– Comparaison de son amour a une pièce de monnaie =son amour est un objet sans valeur

– "Ce n’est même pas..." = Perdican encore moins précieux

– Camille rejette l’amour terrestre, jugé dérisoire

– "Que tu es belle" = Didascalie interne

– Preuve que Camille n'es pas froide ou introvertie mais animé quand il s'agit de critiquer le monde.


Conclusion

Au début du passage, Camille met de côté la raison officielle de son entrée au couvent pour révéler peu à peu ses véritables motivations. Elle refuse la médiocrité de ce monde et le contraste profond entre l’amour idéal qu’elle espère et la dure réalité. Ce décalage, que Musset désigne comme le « mal du siècle », illustre son combat intérieur entre idéal et désillusion.

Lycée
Première

Ana.lin. Acte II, Scène 5 "On ne badine pas avec l'amour"

Français

Introduction

Au XIXe siècle, le théâtre romantique explore les passions et les conflits intérieurs des personnages face aux exigences sociales. Alfred de Musset, auteur majeur de ce courant, écrit On ne badine pas avec l’amour en 1834, une pièce qui interroge les illusions et les souffrances liées au sentiment amoureux. Dans l’acte 2, scène 5, Camille explique à Perdican pourquoi elle refuse le mariage et choisit le couvent. Nous verrons comment elle révèle ses véritables motivations, son mépris pour la médiocrité du monde et son aspiration à un amour absolu. Dans une première partie, nous étudierons la confrontation entre Camille et Perdican, où Camille défend son choix. Puis, dans une seconde partie, nous analyserons l’explication de ses raisons profondes et de sa détermination.

Analyse

1er Partie : Confrontation, Camille défend son entrée au couvent

– Stichomythie = Échanges rapides entre Camille et Perdican, dispute vive, tension dramatique

– Absence de dialogue = Questions sans réponse, communication impossible

– Moquerie Perdican "Ai-je dit non ?" = Ironie, refus d’écouter

– Négations répétées = Rejet du dialogue

– Opposition avec répétition de "mais" = Affrontement

– Refus mutuel = Rejet réciproque, pas de compromis

– "Ma chère sœur" = Perdican tente de ne pas être violent, affection

– "Ces douces années" = Souvenir du passé volonté de l'attendrir

– "Crois-moi" = Perdican cherche à convaincre sincèrement

– Camille = Reste ferme malgré la tendresse

– "Je veux" répété = Volonté claire, personnelle

– Futur "il les exclura" = Certitude de Camille

– Crucifix montré = Provocation, elle exhibe son "amant"

– Impératif "ne souriez pas" = Camille autoritaire

– Amour céleste éternel opposé à la vie terrestre éphémère

– "Faire des serments..." = Critique des promesses humaines

– "Tant que" = Bonheur terrestre qui a une fin et qui s'arrête

– Futur "lorsque vous serez seul" = Certitude, amour fugitif

– "Retourner à la vie" = Retour décevant à la vie terrestre monotone

– Perdican vexe Camille c'est pourquoi elle l'accuse.

– Vision naïve de l'amour chez Perdican : pour lui jeunesse = amour ce qui énerve Camille


2ème Partie : Explication de ses vrais raisons

– Question rhétorique = Implique Perdican et lecteur

– "Genoux usés" =Péjoratif, critique méprisante

– "Vos maîtresses" = Nombre indéfinis et indifférencié, montre mépris de Camille

– "N'en savez plus le nom" = Perte, oubli

– "Vous faites votre métier" = Tous les hommes dans le même lot

– "Métier" = Répétition, usure

– Ironie "vous souriez quand..." = Mauvaise réaction selon Camille

– Champ lexical prédation "chasser", "attirer" = Amour est un cycle, on remplace

– Comparaison larmes a eau de sources, eau de source constant, signifie que Perdican pleure souvent mais pas longtemps

– Métaphore voyageur = Perdican va d’un amour à l’autre, sans attache

– "Le premier pays venu" = Amour errant, sans réel conviction

– Comparaison de son amour a une pièce de monnaie =son amour est un objet sans valeur

– "Ce n’est même pas..." = Perdican encore moins précieux

– Camille rejette l’amour terrestre, jugé dérisoire

– "Que tu es belle" = Didascalie interne

– Preuve que Camille n'es pas froide ou introvertie mais animé quand il s'agit de critiquer le monde.


Conclusion

Au début du passage, Camille met de côté la raison officielle de son entrée au couvent pour révéler peu à peu ses véritables motivations. Elle refuse la médiocrité de ce monde et le contraste profond entre l’amour idéal qu’elle espère et la dure réalité. Ce décalage, que Musset désigne comme le « mal du siècle », illustre son combat intérieur entre idéal et désillusion.

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