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Ana.lin. Ac III Sc 8 "On ne badine pas avec l'amour"

Introduction

"Il y a au monde une chose sainte et sublime, c’est l’union de deux de ces êtres." Le propos de Perdican, personnage principal de l'œuvre de Musset "On ne badine pas avec l'amour", publiée en 1834, laisse penser à un bonheur possible pour les deux amants qui n'ont cessé d'être en conflit tout au long de la pièce en essayant de rendre l'autre jaloux. Avec la scène finale de la pièce, on se demande si on peut impunément badiner avec l'amour. Comment ce dénouement confirme-t-il le proverbe qui sert de titre à la pièce : "On ne badine pas avec l'amour" ? Il convient donc d'analyser la manière dont l'auteur a montré que l'amour entre les deux amants est possible, puis de voir les conséquences de leurs actes : la mort de Rosette.

Analyse

1er Partie : (Tout ce passe bien) Amour possible

  • Répétition "nous nous aimons" = union des amants
  • "aimons" au présent étendu = avant, mtn, après
  • "aimons" pronominal = réciprocité
  • Formulation simple = amour évident, irrésistible
  • Mouvements explicites "bras, cœur" = langage corporel théâtral
  • "Embrasse" = écho à la 1re scène (refus Camille)
  • Abondance de questions = regret + interrogation existentielle
  • Questions rhétoriques = regret, incompréhension
  • "Vaines paroles" = Perdican condamne ses mots passés
  • "Misérable" = critique de leurs comportements irréfléchis
  • Songe = imaginaire sans prendre compte de réalité
  • Poursuite en méditation = changement de ton
  • "Le bonheur...jouet" = métaphore
  • Vie = abîme, océan (lieu avec tempête, naufrage...)= vie dûr
  • Référence religieuse (psaumes) = vie = lieu de souffrance
  • Bonheur = chose rare, divine
  • Remercie Dieu pour lui avoir donner bonheur
  • "Tu l'avais tiré" = plus-que-parfait = bonheur révolu
  • "Enfant gâté" = Perdican a gâché ce qu’il avait reçu
  • De "joyau" à "jouet" = dégradation d’un amour précieux
  • "Le vert...insensés" = sentier de la vie
  • Prédestination de leur rencontre
  • "Vert", "pente douce" = positif comme si vie = longue marche tranquille
  • "Les rochers" = allégorie des obstacles (bavardages, vanité)
  • "Jette des rochers" = fatalité supérieure
  • Homme impuissant face à ses défauts
  • Anaphore "il a bien fallu" = poids du destin
  • Camille ~> confiance supérieure à Perdican
  • Plus d’opposition amour Dieu / Perdican → espoir du bonheur

2ème Partie : Conséquences de leurs actes : mort de Rosette

  • Deux événements en parallèle séparé par point-virgule = basculement brutal
  • Surprise accentuée par rapidité des échanges
  • Question rhétorique de Perdican accentue cet effet, connait réponse : répond directe
  • Camille use impératif = active ~> révélateur de son comportement
  • Vrai attachement de Camille à Rosette = "ma sœur", "ma pauvre"
  • "Pauvre" = pitié et empathie de Camille
  • Perdican coupable + ref à Shakespeare "main pleine de sang"
  • Camille sort→ Perdican monologue = fait prière sincère
  • Supplication = dernier recours face au malheur
  • Impératifs + négation + exclamation = insistance
  • Sursaut de rejet de la mort
  • Décalage intentions / conséquences
  • "Enfants, jeux, pur" = légèreté de leurs intentions
  • "Vie, mort, tuer" = gravité tragique
  • Contraste entre innocence / fatalité
  • Monologue = dévoile le tragique
  • Derniers efforts pour lutter = inutile
  • Promesse au futur ind. (=certitude) + "je" = affirmation forte
  • Optimisme Perdican = raisonnement naïf, trop tard
  • "Encore" = on arrive dans les derniers instants
  • Pas de "deus ex machina" = Dieu ne fera rien
  • Exclamation "eh bien !" ~> dernière question = optimisme
  • Camille ~> réponses rapides= brute + direct
  • "Morte" sans euphémisme = froideur, réalité
  • Mort = fin d’un amour impossible
  • Fin = mort / séparation / perte du bonheur

Conclusion

Il ne faut pas badiner avec l'amour. Le dénouement de cette pièce montre que les jeux du cœur et de la parole peuvent s'avérer très dangereux, comme le jeu de Perdican et Camille qui a abouti aux malheurs. La pièce, censée illustrer un proverbe, fait beaucoup plus que cela; elle ancre une nouvelle forme tragique.


Ana.lin. Ac III Sc 8 "On ne badine pas avec l'amour"

Introduction

"Il y a au monde une chose sainte et sublime, c’est l’union de deux de ces êtres." Le propos de Perdican, personnage principal de l'œuvre de Musset "On ne badine pas avec l'amour", publiée en 1834, laisse penser à un bonheur possible pour les deux amants qui n'ont cessé d'être en conflit tout au long de la pièce en essayant de rendre l'autre jaloux. Avec la scène finale de la pièce, on se demande si on peut impunément badiner avec l'amour. Comment ce dénouement confirme-t-il le proverbe qui sert de titre à la pièce : "On ne badine pas avec l'amour" ? Il convient donc d'analyser la manière dont l'auteur a montré que l'amour entre les deux amants est possible, puis de voir les conséquences de leurs actes : la mort de Rosette.

Analyse

1er Partie : (Tout ce passe bien) Amour possible

  • Répétition "nous nous aimons" = union des amants
  • "aimons" au présent étendu = avant, mtn, après
  • "aimons" pronominal = réciprocité
  • Formulation simple = amour évident, irrésistible
  • Mouvements explicites "bras, cœur" = langage corporel théâtral
  • "Embrasse" = écho à la 1re scène (refus Camille)
  • Abondance de questions = regret + interrogation existentielle
  • Questions rhétoriques = regret, incompréhension
  • "Vaines paroles" = Perdican condamne ses mots passés
  • "Misérable" = critique de leurs comportements irréfléchis
  • Songe = imaginaire sans prendre compte de réalité
  • Poursuite en méditation = changement de ton
  • "Le bonheur...jouet" = métaphore
  • Vie = abîme, océan (lieu avec tempête, naufrage...)= vie dûr
  • Référence religieuse (psaumes) = vie = lieu de souffrance
  • Bonheur = chose rare, divine
  • Remercie Dieu pour lui avoir donner bonheur
  • "Tu l'avais tiré" = plus-que-parfait = bonheur révolu
  • "Enfant gâté" = Perdican a gâché ce qu’il avait reçu
  • De "joyau" à "jouet" = dégradation d’un amour précieux
  • "Le vert...insensés" = sentier de la vie
  • Prédestination de leur rencontre
  • "Vert", "pente douce" = positif comme si vie = longue marche tranquille
  • "Les rochers" = allégorie des obstacles (bavardages, vanité)
  • "Jette des rochers" = fatalité supérieure
  • Homme impuissant face à ses défauts
  • Anaphore "il a bien fallu" = poids du destin
  • Camille ~> confiance supérieure à Perdican
  • Plus d’opposition amour Dieu / Perdican → espoir du bonheur

2ème Partie : Conséquences de leurs actes : mort de Rosette

  • Deux événements en parallèle séparé par point-virgule = basculement brutal
  • Surprise accentuée par rapidité des échanges
  • Question rhétorique de Perdican accentue cet effet, connait réponse : répond directe
  • Camille use impératif = active ~> révélateur de son comportement
  • Vrai attachement de Camille à Rosette = "ma sœur", "ma pauvre"
  • "Pauvre" = pitié et empathie de Camille
  • Perdican coupable + ref à Shakespeare "main pleine de sang"
  • Camille sort→ Perdican monologue = fait prière sincère
  • Supplication = dernier recours face au malheur
  • Impératifs + négation + exclamation = insistance
  • Sursaut de rejet de la mort
  • Décalage intentions / conséquences
  • "Enfants, jeux, pur" = légèreté de leurs intentions
  • "Vie, mort, tuer" = gravité tragique
  • Contraste entre innocence / fatalité
  • Monologue = dévoile le tragique
  • Derniers efforts pour lutter = inutile
  • Promesse au futur ind. (=certitude) + "je" = affirmation forte
  • Optimisme Perdican = raisonnement naïf, trop tard
  • "Encore" = on arrive dans les derniers instants
  • Pas de "deus ex machina" = Dieu ne fera rien
  • Exclamation "eh bien !" ~> dernière question = optimisme
  • Camille ~> réponses rapides= brute + direct
  • "Morte" sans euphémisme = froideur, réalité
  • Mort = fin d’un amour impossible
  • Fin = mort / séparation / perte du bonheur

Conclusion

Il ne faut pas badiner avec l'amour. Le dénouement de cette pièce montre que les jeux du cœur et de la parole peuvent s'avérer très dangereux, comme le jeu de Perdican et Camille qui a abouti aux malheurs. La pièce, censée illustrer un proverbe, fait beaucoup plus que cela; elle ancre une nouvelle forme tragique.

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