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Altruisme et comportements d'aide

Définition

Aide
Acte destiné à bénéficier à une autre personne (Dovidio & Penner, 2004).
Altruisme
Agir sans rechercher de bénéfice personnel (Batson, 1998).

Facteurs influençant l'aide

1. Facteurs situationnels

La présence d'autres témoins, également connu sous le nom d'effet témoin (Latané & Darley, 1969), influence significativement l'aide. Dans certaines situations, plus il y a de témoins, moins il y a de chances qu'une personne apporte son aide. La visibilité de l'acte d'aide joue également un rôle crucial, tel que souligné par Bereczkei et al. en 2010. Enfin, la perception de responsabilité, un concept introduit par Darley & Batson en 1973, est essentielle : une personne se sentira plus ou moins responsable d'intervenir en fonction des circonstances.

2. Facteurs personnels

Les facteurs personnels influencent également l'altruisme. L'empathie, selon Batson (1981), est un facteur clé, car une forte capacité à ressentir les émotions d'autrui peut inciter une personne à s'engager dans un comportement d'aide. De plus, le sentiment de compétence (Cramer et al., 1971) et l'humeur générale de l'individu (Isen, Horn & Rosenhan, 1973) peuvent fortement impacter la décision d'aider quelqu'un.

3. Facteurs normatifs et culturels

Les normes sociales et morales sont des éléments prépondérants dans les comportements altruistes. Des normes telles que la réciprocité et la responsabilité sociale incitent à l'aide. Par ailleurs, il existe des différences culturelles notables, les cultures collectivistes et individualistes n'accordant pas la même importance aux comportements d'aide.

Études de cas

L'expérience tragique de Kitty Genovese (1964), où 38 témoins n'ont pas intervenu lors de son meurtre, a mis en évidence l'effet témoin : plus il y a de témoins, moins il est probable que l'un d'eux intervienne. Cette situation est un exemple concret de la façon dont les facteurs situationnels peuvent inhiber l'aide.
Dans l'expérience de Latané & Darley (1971) qui cherchait à étudier cette dynamique, les résultats ont montré que 85% des individus interviennent lorsqu'ils sont seuls, contre seulement 31% lorsqu'un groupe de six est présent.

A retenir :

L'altruisme et les comportements d'aide sont des résultats d'une interaction complexe entre des facteurs situationnels, personnels et culturels. Les études de cas illustrent l'impact considérable que peut avoir la présence d'autrui sur nos décisions d'agir ou non. Comprendre ces mécanismes est essentiel pour promouvoir un environnement social où l'entraide et la compassion sont valorisées et encouragées.

Altruisme et comportements d'aide

Définition

Aide
Acte destiné à bénéficier à une autre personne (Dovidio & Penner, 2004).
Altruisme
Agir sans rechercher de bénéfice personnel (Batson, 1998).

Facteurs influençant l'aide

1. Facteurs situationnels

La présence d'autres témoins, également connu sous le nom d'effet témoin (Latané & Darley, 1969), influence significativement l'aide. Dans certaines situations, plus il y a de témoins, moins il y a de chances qu'une personne apporte son aide. La visibilité de l'acte d'aide joue également un rôle crucial, tel que souligné par Bereczkei et al. en 2010. Enfin, la perception de responsabilité, un concept introduit par Darley & Batson en 1973, est essentielle : une personne se sentira plus ou moins responsable d'intervenir en fonction des circonstances.

2. Facteurs personnels

Les facteurs personnels influencent également l'altruisme. L'empathie, selon Batson (1981), est un facteur clé, car une forte capacité à ressentir les émotions d'autrui peut inciter une personne à s'engager dans un comportement d'aide. De plus, le sentiment de compétence (Cramer et al., 1971) et l'humeur générale de l'individu (Isen, Horn & Rosenhan, 1973) peuvent fortement impacter la décision d'aider quelqu'un.

3. Facteurs normatifs et culturels

Les normes sociales et morales sont des éléments prépondérants dans les comportements altruistes. Des normes telles que la réciprocité et la responsabilité sociale incitent à l'aide. Par ailleurs, il existe des différences culturelles notables, les cultures collectivistes et individualistes n'accordant pas la même importance aux comportements d'aide.

Études de cas

L'expérience tragique de Kitty Genovese (1964), où 38 témoins n'ont pas intervenu lors de son meurtre, a mis en évidence l'effet témoin : plus il y a de témoins, moins il est probable que l'un d'eux intervienne. Cette situation est un exemple concret de la façon dont les facteurs situationnels peuvent inhiber l'aide.
Dans l'expérience de Latané & Darley (1971) qui cherchait à étudier cette dynamique, les résultats ont montré que 85% des individus interviennent lorsqu'ils sont seuls, contre seulement 31% lorsqu'un groupe de six est présent.

A retenir :

L'altruisme et les comportements d'aide sont des résultats d'une interaction complexe entre des facteurs situationnels, personnels et culturels. Les études de cas illustrent l'impact considérable que peut avoir la présence d'autrui sur nos décisions d'agir ou non. Comprendre ces mécanismes est essentiel pour promouvoir un environnement social où l'entraide et la compassion sont valorisées et encouragées.
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