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Alimentation thérapeutique contrôlée en fibres

Les Fibres Alimentaires Végétales (FAV)

 Rôle des fibres : Réguler le transit, soulager les douleurs intestinales et adapter l’alimentation selon les pathologies.

Recommandation ANSES (2016) : 30 g/jour

Définition des fibres (ANSES) : Non digérées ni absorbées dans l’intestin grêle

Effets bénéfiques :

  • Augmentent le volume des selles & accélèrent le transit
  • Favorisent la fermentation colique
  • Réduisent la cholestérolémie & la glycémie


Types de Fibres & Leurs Effets

1 Fibres Insolubles

Cellulose, Lignine, Hémicellulose I

Effet "leste" : accélère le transit

Présentes dans : légumes, fruits, céréales complètes

Cellulose : Majoritaire dans légumes & fruits, gonfle avec l’eau

Lignine : Partie dure des végétaux, peu hydrophile, peut irriter la muqueuse intestinale

Hémicellulose I : Structure polysaccharidique, forte affinité pour l’eau


2 Fibres Solubles

Pectine, Gomme de guar, Mucilages, Alginates, Carraghénates Forment un gel avec l’eau, ralentissent le transit & l’absorption des nutriments

Présentes dans : fruits à pépins, baies, flans, crèmes dessert.

Pectines : Transformées en gel, ralentissent l’absorption intestinale. Hémicellulose S : Dégradée en grande partie dans le côlon. Gommes & Mucilages : Utilisées en industrie agroalimentaire. (produits allégés)

A retenir :

Fibres insolubles = Accélèrent le transit

Fibres solubles = Ralentissent le transit & modulent l’absorption

Objectif : 30 g/jour de fibres pour une bonne santé digestive. 

Autres constituants alimentaires influençant le transit

1 Le Lactose

Effet :

  • Favorise la flore colique acidophile
  • Accélère le transit
  • Mal digéré en cas de déficit en lactase ballonnements & diarrhées

Tolérance :

  • Jusqu’à 15-20 g/jour (~3 yaourts nature) sans trouble
  • Fromages et yaourts mieux tolérés que le lait


2 L’Amidon Résistant

Définition :

  • Difficile à digérer dans l’intestin grêle
  • Fermente dans le côlon effet similaire aux fibres insolubles

3 Formes :

  • Amidon cru : Banane verte, pomme de terre crue, farine de maïs
  • Amidon enfermé : Céréales complètes, légumes secs (haricots, lentilles)
  • Amidon rétrogradé : Aliments cuits puis refroidis (pâtes, pommes de terre en salade)


3 Fructo-oligosaccharides (FOS)

Rôle :

  • Prébiotiques favorisant les bifidobactéries
  • Améliorent le transit
  • Stimulant immunitaire & action antidiarrhéique


4 Raffinose, Stachyose & Verbascose

Sources : Champignons, salsifis, crosnes du Japon

Effet : Métabolisés en méthane & CO₂ flatulences

Solution : Blanchiment des légumes après trempage réduit les désagréments


5 Composés Soufrés

Sources : Choux, ail, oignon

Effet : Ballonnements, flatulences, douleurs intestinales

Conseil : À limiter en cas de sensibilité intestinale 

A retenir :

Lactose → Accélère le transit, tolérance variable

Amidon résistant → Effet fibre, digestion difficile

FOS → Prébiotiques bénéfiques

Raffinose & dérivés → Flatulences, à réduire par blanchiment

Composés soufrés → Irritants, à limiter en cas de troubles

Alimentation thérapeutique pauvre en fibres stricte

Définition et objectifs

L’alimentation thérapeutique pauvre en fibres stricte (anciennement "pauvre en résidus") limite l’apport de fibres à 10-14 g/jour pour réduire les déchets digestifs et minimiser le péristaltisme intestinal. Elle est prescrite pour une durée limitée, car elle peut être monotone et présenter un risque nutritionnel.


Indications

À visée diagnostique : préparation aux explorations digestives (coloscopie, entéro-IRM…).

À visée thérapeutique : en cas de sténoses intestinales symptomatiques.

À visée symptomatique : amélioration des symptômes digestifs (diarrhées, flatulences, douleurs).

⚠️ Non recommandée en cas de diverticulose colique, syndrome de l’intestin irritable, MICI, grêle court et réalimentation digestive.


Principes alimentaires

🔹 Éviter les légumes et fruits crus, les fibres irritantes et fermentescibles.

🔹 Privilégier les légumes cuits sans peau ni pépins (ex. carottes, courgettes en petite quantité).

🔹 Limiter les produits laitiers et excitants (café, alcool, épices).

🔹 Adapter les apports en fibres selon les habitudes et tolérances du patient.


Cette alimentation doit être réévaluée régulièrement pour éviter toute carence.

Alimentation Thérapeutique Pauvre en Fibres

1. Définition et Objectifs

L’alimentation thérapeutique pauvre en fibres limite l’apport en fibres entre 10 et 20 g/jour pour réduire les déchets digestifs et minimiser le péristaltisme intestinal. Elle est prescrite pour une durée limitée, car elle peut être monotone et présenter un risque nutritionnel.

Elle vise à :

✅ Réduire le volume des selles et des gaz.

✅ Préserver le confort digestif tout en limitant les restrictions alimentaires.

✅ Améliorer les apports alimentaires du patient.


2. Indications

À visée diagnostique : en préparation à des explorations digestives (coloscopie, entéro-IRM…).

À visée thérapeutique : en cas de sténoses intestinales symptomatiques, poussées de maladies inflammatoires intestinales (MICI, maladie de Crohn).

À visée symptomatique : en cas de diarrhées, flatulences excessives, douleurs digestives, transits accélérés ou douloureux.

Réalimentations postopératoires digestives.

⚠️ Non recommandée en cas de diverticulose colique, syndrome de l’intestin irritable, MICI en phase de rémission, grêle court et réalimentation digestive.


3. Différences entre alimentation pauvre en fibres stricte et modérée

4. Principes Alimentaires

🔹 Limiter les légumes et fruits riches en fibres, surtout crus.

🔹 Privilégier les légumes cuits sans peau ni pépins (carottes, courgettes, asperges, haricots extra-fins).

🔹 Intégrer progressivement certains légumes et fruits selon tolérance (épinards, brocolis, pommes, poires bien mûres).

🔹 Limiter les produits laitiers et les excitants (café, alcool, épices).

🔹 Contrôler les apports en vitamine C si l’alimentation est prolongée.

Élargissement alimentaire progressif :


5. Adaptations des légumes non fermentescibles

Les légumes non fermentescibles sont à privilégier pour éviter la production excessive de gaz. Ils doivent être :

Consommés cuits, sans peau ni pépins (ex. : carottes, courgettes, haricots extra-fins).

Introduits progressivement, en surveillant la tolérance individuelle.

Privilégiés sous forme mixée ou moulinée en cas de troubles digestifs marqués.

Certains légumes comme le chou-fleur, les épinards ou le brocoli peuvent être réintroduits en petite quantité et bien cuits, selon la tolérance du patient.

 

  • Introduire un seul nouvel aliment par jour.
  • Tester la tolérance digestive.
  • Supprimer les aliments provoquant des troubles digestifs et les réessayer plus tard.

Cette alimentation doit être adaptée aux besoins nutritionnels du patient et réévaluée régulièrement pour éviter les carences et maintenir un bon état de santé.

 


Alimentation thérapeutique contrôlée en fibres

Les Fibres Alimentaires Végétales (FAV)

 Rôle des fibres : Réguler le transit, soulager les douleurs intestinales et adapter l’alimentation selon les pathologies.

Recommandation ANSES (2016) : 30 g/jour

Définition des fibres (ANSES) : Non digérées ni absorbées dans l’intestin grêle

Effets bénéfiques :

  • Augmentent le volume des selles & accélèrent le transit
  • Favorisent la fermentation colique
  • Réduisent la cholestérolémie & la glycémie


Types de Fibres & Leurs Effets

1 Fibres Insolubles

Cellulose, Lignine, Hémicellulose I

Effet "leste" : accélère le transit

Présentes dans : légumes, fruits, céréales complètes

Cellulose : Majoritaire dans légumes & fruits, gonfle avec l’eau

Lignine : Partie dure des végétaux, peu hydrophile, peut irriter la muqueuse intestinale

Hémicellulose I : Structure polysaccharidique, forte affinité pour l’eau


2 Fibres Solubles

Pectine, Gomme de guar, Mucilages, Alginates, Carraghénates Forment un gel avec l’eau, ralentissent le transit & l’absorption des nutriments

Présentes dans : fruits à pépins, baies, flans, crèmes dessert.

Pectines : Transformées en gel, ralentissent l’absorption intestinale. Hémicellulose S : Dégradée en grande partie dans le côlon. Gommes & Mucilages : Utilisées en industrie agroalimentaire. (produits allégés)

A retenir :

Fibres insolubles = Accélèrent le transit

Fibres solubles = Ralentissent le transit & modulent l’absorption

Objectif : 30 g/jour de fibres pour une bonne santé digestive. 

Autres constituants alimentaires influençant le transit

1 Le Lactose

Effet :

  • Favorise la flore colique acidophile
  • Accélère le transit
  • Mal digéré en cas de déficit en lactase ballonnements & diarrhées

Tolérance :

  • Jusqu’à 15-20 g/jour (~3 yaourts nature) sans trouble
  • Fromages et yaourts mieux tolérés que le lait


2 L’Amidon Résistant

Définition :

  • Difficile à digérer dans l’intestin grêle
  • Fermente dans le côlon effet similaire aux fibres insolubles

3 Formes :

  • Amidon cru : Banane verte, pomme de terre crue, farine de maïs
  • Amidon enfermé : Céréales complètes, légumes secs (haricots, lentilles)
  • Amidon rétrogradé : Aliments cuits puis refroidis (pâtes, pommes de terre en salade)


3 Fructo-oligosaccharides (FOS)

Rôle :

  • Prébiotiques favorisant les bifidobactéries
  • Améliorent le transit
  • Stimulant immunitaire & action antidiarrhéique


4 Raffinose, Stachyose & Verbascose

Sources : Champignons, salsifis, crosnes du Japon

Effet : Métabolisés en méthane & CO₂ flatulences

Solution : Blanchiment des légumes après trempage réduit les désagréments


5 Composés Soufrés

Sources : Choux, ail, oignon

Effet : Ballonnements, flatulences, douleurs intestinales

Conseil : À limiter en cas de sensibilité intestinale 

A retenir :

Lactose → Accélère le transit, tolérance variable

Amidon résistant → Effet fibre, digestion difficile

FOS → Prébiotiques bénéfiques

Raffinose & dérivés → Flatulences, à réduire par blanchiment

Composés soufrés → Irritants, à limiter en cas de troubles

Alimentation thérapeutique pauvre en fibres stricte

Définition et objectifs

L’alimentation thérapeutique pauvre en fibres stricte (anciennement "pauvre en résidus") limite l’apport de fibres à 10-14 g/jour pour réduire les déchets digestifs et minimiser le péristaltisme intestinal. Elle est prescrite pour une durée limitée, car elle peut être monotone et présenter un risque nutritionnel.


Indications

À visée diagnostique : préparation aux explorations digestives (coloscopie, entéro-IRM…).

À visée thérapeutique : en cas de sténoses intestinales symptomatiques.

À visée symptomatique : amélioration des symptômes digestifs (diarrhées, flatulences, douleurs).

⚠️ Non recommandée en cas de diverticulose colique, syndrome de l’intestin irritable, MICI, grêle court et réalimentation digestive.


Principes alimentaires

🔹 Éviter les légumes et fruits crus, les fibres irritantes et fermentescibles.

🔹 Privilégier les légumes cuits sans peau ni pépins (ex. carottes, courgettes en petite quantité).

🔹 Limiter les produits laitiers et excitants (café, alcool, épices).

🔹 Adapter les apports en fibres selon les habitudes et tolérances du patient.


Cette alimentation doit être réévaluée régulièrement pour éviter toute carence.

Alimentation Thérapeutique Pauvre en Fibres

1. Définition et Objectifs

L’alimentation thérapeutique pauvre en fibres limite l’apport en fibres entre 10 et 20 g/jour pour réduire les déchets digestifs et minimiser le péristaltisme intestinal. Elle est prescrite pour une durée limitée, car elle peut être monotone et présenter un risque nutritionnel.

Elle vise à :

✅ Réduire le volume des selles et des gaz.

✅ Préserver le confort digestif tout en limitant les restrictions alimentaires.

✅ Améliorer les apports alimentaires du patient.


2. Indications

À visée diagnostique : en préparation à des explorations digestives (coloscopie, entéro-IRM…).

À visée thérapeutique : en cas de sténoses intestinales symptomatiques, poussées de maladies inflammatoires intestinales (MICI, maladie de Crohn).

À visée symptomatique : en cas de diarrhées, flatulences excessives, douleurs digestives, transits accélérés ou douloureux.

Réalimentations postopératoires digestives.

⚠️ Non recommandée en cas de diverticulose colique, syndrome de l’intestin irritable, MICI en phase de rémission, grêle court et réalimentation digestive.


3. Différences entre alimentation pauvre en fibres stricte et modérée

4. Principes Alimentaires

🔹 Limiter les légumes et fruits riches en fibres, surtout crus.

🔹 Privilégier les légumes cuits sans peau ni pépins (carottes, courgettes, asperges, haricots extra-fins).

🔹 Intégrer progressivement certains légumes et fruits selon tolérance (épinards, brocolis, pommes, poires bien mûres).

🔹 Limiter les produits laitiers et les excitants (café, alcool, épices).

🔹 Contrôler les apports en vitamine C si l’alimentation est prolongée.

Élargissement alimentaire progressif :


5. Adaptations des légumes non fermentescibles

Les légumes non fermentescibles sont à privilégier pour éviter la production excessive de gaz. Ils doivent être :

Consommés cuits, sans peau ni pépins (ex. : carottes, courgettes, haricots extra-fins).

Introduits progressivement, en surveillant la tolérance individuelle.

Privilégiés sous forme mixée ou moulinée en cas de troubles digestifs marqués.

Certains légumes comme le chou-fleur, les épinards ou le brocoli peuvent être réintroduits en petite quantité et bien cuits, selon la tolérance du patient.

 

  • Introduire un seul nouvel aliment par jour.
  • Tester la tolérance digestive.
  • Supprimer les aliments provoquant des troubles digestifs et les réessayer plus tard.

Cette alimentation doit être adaptée aux besoins nutritionnels du patient et réévaluée régulièrement pour éviter les carences et maintenir un bon état de santé.

 

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