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3.3 Les infections basses

Obstétrique : spécialité médicale qui a pour objet l'étude et la prise en charge médicale de la grossesse et de l'accouchement


Gynécologie : spécialité médicale qui concerne la physiologie du système génital de la femme


Infections : peut être dues à une contamination sexuelle ou prolifération excessive de la flore vaginale ou microbiote vaginal

-> 2 types


Les infections basses au niveau de :

vulve -> vulvite

vagin -> vaginite, vaginose

vulve et vagin -> vulvovaginite

partie basse de l'utérus au niveau du col -> cervicite

= traitements à usage local


Les infections hautes au niveau de :

endomètre -> endométrite

trompes -> salpingite

ovaires -> ovarite

pelvis -> pelvipéritonite

= traitements par voie orale (anti-infectieux)

Microbiote vaginal ou flore vaginale :

= écosystème riche et complexe constitué de millions de micro-organisme dont la majorité sont des lactobacilles formant la flore de Döderlein


rôle -> barrière à la surface du vagin, fondamental dans le bë et la santé intime, protège le milieu vaginal en limitant et en inhibant la croissance des germes pathogènes


équilibre du microbiote rompu -> Notion de dysbiose

= le "feu" responsable de la destruction de la flore peut-être dû :

  • à certains médicaments par voie orale (antibiotiques)
  • certaines périodes de la vie (menstruations, ménopause, post-partum)
  • mode de vie (tabagisme, rapports sexuels, hygiène intime pas adaptée, alimentation, fatigue...)


De la dysbiose à l'infection vaginale :

  • prolifération de champignons = mycose
  • prolifération de bactéries pathogènes = vaginose

Médicaments des infections basses

Conseils aux patientes


Pour prévenir ce type de patho :

  • proscrire les douches vaginales
  • éviter la toilette intime avec des savons parfumés
  • utiliser un savon surgras pour la toilette
  • ne pas utiliser un savon à pH acide (favorise le développement des mycoses)
  • porter des sous-vêtements en coton
  • éviter le port de pantalons trop serrés et de collants en nylon
  • toujours essuyer de l'avant vers l'arrière pour éviter l'auto contamination du rectum vers le vagin
  • insister sur le port de préservatifs pour lutter contre les IST

En cas d'infection :

  • associer le partenaire au traitement (à l'exception des mycoses vaginales)
  • utiliser des solutions lavantes à pH alcalin sous forme liquide ou de lingettes pendant la durée du traitement : HYDRALIN, SAUGELLA
  • après traitement et surtout si l'infection est une récidive, proposer des probiotiques par voie orale FEMIBION, FEMINABIANE, FLORGYNAL

Cas particulier des IST aux papillomavirus humain


  • très contagieux
  • sexuellement transmissibles
  • à l'origine des condylomes ou verrues génitales
  • localisation : peau et muqueuses : vulve, lèvres, vagin, col de l'utérus, pénis, anus, bouche et gorge 
  • aspect : pas toujours visible à l'oeil nu, en forme de chou-fleur ou de crête de coq
  • délai d'apparition : parfois un an ou plus

-> dans la majorité des cas : asymptomatique


-> 120 types d'HPV

-> risque : pouvoir oncogène

-> 90% : faible pouvoir oncogène et condylomes = pas d'évolutions cancéreuse mais récidivent souvent

éliminés par notre système immunitaire


-> 10% : haut risque oncogène -> cancer 10 à 30 ans après la contamination

-> plusieurs types d'HPV peuvent coexister chez un même patient


Conclusion : ttt primordial pour faire disparaître le risque mais ne supprime pas les récidives


+ prévention : vaccination et port de préservatifs

Traitements chimiques :

-> condylome de petite taille


Podophylline- CONDYLLINE® - solution pour application locale - liste I:

Antimytotique et cytolytique -> nécrose des condylomes

EI : rougeur - douleur - ulcération cutanées

CI : grossesse et allaitement - enfant - utilisation intra-vaginale 


Acide trichloracétique à 80% : en application locale au cabinet du médecin


Fluorouracile- EFUDIX® - crème – liste I :

Effets indésirables : douleur - prurit - hyper-pigmentation locale - troubles digestifs et hématologiques si passage systémique

Interactions contre-indiquées : vaccins vivants atténués et immunosuppresseurs

Contre-indications : grossesse et allaitement 

Traitements physiques : cryothérapie ou ablation chirurgicale 


Traitements immuno-modulateurs : Imiquimod- ALDARA® crème - liste I

modifient la réponse immunitaire en augmentant les défenses de l'organisme contre les HPV

Effets indésirables : prurit - douleur - infection au dite d'application - céphalées - nausées - myalgies - fatigue  

Précaution d'emploi :

-ne pas appliquer si plaie, attendre la cicatrisation complète

-bien se laver les mains avant et après

-ne pas se laver dans les 6 à 10 h suivantes donc appliquer au coucher et se laver à l'eau et au savon le lendemain matin

7


Incompatibilités physico-chimiques : fragilisation des préservatifs et des diaphragmes


La meilleure des protections : la vaccination

-> GARDASIL 9 : 2 ou 3 injections en fonction de l'âge


3.3 Les infections basses

Obstétrique : spécialité médicale qui a pour objet l'étude et la prise en charge médicale de la grossesse et de l'accouchement


Gynécologie : spécialité médicale qui concerne la physiologie du système génital de la femme


Infections : peut être dues à une contamination sexuelle ou prolifération excessive de la flore vaginale ou microbiote vaginal

-> 2 types


Les infections basses au niveau de :

vulve -> vulvite

vagin -> vaginite, vaginose

vulve et vagin -> vulvovaginite

partie basse de l'utérus au niveau du col -> cervicite

= traitements à usage local


Les infections hautes au niveau de :

endomètre -> endométrite

trompes -> salpingite

ovaires -> ovarite

pelvis -> pelvipéritonite

= traitements par voie orale (anti-infectieux)

Microbiote vaginal ou flore vaginale :

= écosystème riche et complexe constitué de millions de micro-organisme dont la majorité sont des lactobacilles formant la flore de Döderlein


rôle -> barrière à la surface du vagin, fondamental dans le bë et la santé intime, protège le milieu vaginal en limitant et en inhibant la croissance des germes pathogènes


équilibre du microbiote rompu -> Notion de dysbiose

= le "feu" responsable de la destruction de la flore peut-être dû :

  • à certains médicaments par voie orale (antibiotiques)
  • certaines périodes de la vie (menstruations, ménopause, post-partum)
  • mode de vie (tabagisme, rapports sexuels, hygiène intime pas adaptée, alimentation, fatigue...)


De la dysbiose à l'infection vaginale :

  • prolifération de champignons = mycose
  • prolifération de bactéries pathogènes = vaginose

Médicaments des infections basses

Conseils aux patientes


Pour prévenir ce type de patho :

  • proscrire les douches vaginales
  • éviter la toilette intime avec des savons parfumés
  • utiliser un savon surgras pour la toilette
  • ne pas utiliser un savon à pH acide (favorise le développement des mycoses)
  • porter des sous-vêtements en coton
  • éviter le port de pantalons trop serrés et de collants en nylon
  • toujours essuyer de l'avant vers l'arrière pour éviter l'auto contamination du rectum vers le vagin
  • insister sur le port de préservatifs pour lutter contre les IST

En cas d'infection :

  • associer le partenaire au traitement (à l'exception des mycoses vaginales)
  • utiliser des solutions lavantes à pH alcalin sous forme liquide ou de lingettes pendant la durée du traitement : HYDRALIN, SAUGELLA
  • après traitement et surtout si l'infection est une récidive, proposer des probiotiques par voie orale FEMIBION, FEMINABIANE, FLORGYNAL

Cas particulier des IST aux papillomavirus humain


  • très contagieux
  • sexuellement transmissibles
  • à l'origine des condylomes ou verrues génitales
  • localisation : peau et muqueuses : vulve, lèvres, vagin, col de l'utérus, pénis, anus, bouche et gorge 
  • aspect : pas toujours visible à l'oeil nu, en forme de chou-fleur ou de crête de coq
  • délai d'apparition : parfois un an ou plus

-> dans la majorité des cas : asymptomatique


-> 120 types d'HPV

-> risque : pouvoir oncogène

-> 90% : faible pouvoir oncogène et condylomes = pas d'évolutions cancéreuse mais récidivent souvent

éliminés par notre système immunitaire


-> 10% : haut risque oncogène -> cancer 10 à 30 ans après la contamination

-> plusieurs types d'HPV peuvent coexister chez un même patient


Conclusion : ttt primordial pour faire disparaître le risque mais ne supprime pas les récidives


+ prévention : vaccination et port de préservatifs

Traitements chimiques :

-> condylome de petite taille


Podophylline- CONDYLLINE® - solution pour application locale - liste I:

Antimytotique et cytolytique -> nécrose des condylomes

EI : rougeur - douleur - ulcération cutanées

CI : grossesse et allaitement - enfant - utilisation intra-vaginale 


Acide trichloracétique à 80% : en application locale au cabinet du médecin


Fluorouracile- EFUDIX® - crème – liste I :

Effets indésirables : douleur - prurit - hyper-pigmentation locale - troubles digestifs et hématologiques si passage systémique

Interactions contre-indiquées : vaccins vivants atténués et immunosuppresseurs

Contre-indications : grossesse et allaitement 

Traitements physiques : cryothérapie ou ablation chirurgicale 


Traitements immuno-modulateurs : Imiquimod- ALDARA® crème - liste I

modifient la réponse immunitaire en augmentant les défenses de l'organisme contre les HPV

Effets indésirables : prurit - douleur - infection au dite d'application - céphalées - nausées - myalgies - fatigue  

Précaution d'emploi :

-ne pas appliquer si plaie, attendre la cicatrisation complète

-bien se laver les mains avant et après

-ne pas se laver dans les 6 à 10 h suivantes donc appliquer au coucher et se laver à l'eau et au savon le lendemain matin

7


Incompatibilités physico-chimiques : fragilisation des préservatifs et des diaphragmes


La meilleure des protections : la vaccination

-> GARDASIL 9 : 2 ou 3 injections en fonction de l'âge

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