= inflammation du gland
- souvent associée à une inflammation du prépuce = balanoposthite
- touche surtout l'enfant d'âge préscolaire, adulte, adolescent
- moins fréquente chez le sujet circoncis
= inflammation du gland
2 causes principales : hygiène non optimale (nettoyer trop ou trop peu) / irritation et/ou infection
Hygiène optimale = 1 fois par jour
* Chez l'enfant et le nourrisson : lavez le pénis à l'eau et au savon non parfumé pendant le bain. Si c'est possible essayer de décalotter sans forcer et laver le gland, bien rincer.
* Chez l'adulte : de la même façon sous la douche, toilette minutieuse avec des soins d'hygiène adaptés et rincer abondamment.
Etiologie
A. Balanite aigüe
-> origine infectieuse fongique (Candida albicans), bactérienne (Streptocoque A), virale (Herpès)
-> origine allergique (latex, produit de toilette, parfum)
-> origine irritative/traumatique (macération dans les couches, défaut de décalottage, manipulation du sexe par le jeune)
-> origine dermatologique (eczéma, psoriasis)
-> sans cause identifiée
B. Balanite chronique
-> 10% des cas
-> liée à un phimosis (rétrécissement de l'extrémité du prépuce qui empêche de découvrir le gland avec risque d'adhérences, disparaît avec l'assouplissement du prépuce, la manipulation du pénis par l'enfant puis les premières érections)
-> diabète (sujets + exposés aux risques infectieux)
Signes cliniques
-> ne pas confondre avec le smegma = sécrétions naturelles blanchâtres (de composition plus ou moins égale au sébum) provenant des glandes de Tyson (homme -> à la base du gland, femme -> vulve)
= rôle -> nettoyer les parties intimes (vulve et pénis) en expulsant les cellules mortes et les impuretés en dehors de ces parties
Diagnostic
-> signes cliniques suffisent
-> parfois prélèvement à la surface du pénis et lecture sous microscope pour rechercher des germes
-> balanite chronique = envoi du prélèvement en labo pour culture et antibiogramme éventuel
Prise en charge
A. Objectif
-> nettoyer et désinfecter pour prévenir les surinfections ou les traiter si déjà présentes
-> soulager, limiter l'œdème
-> assécher pour éviter la macération
-> réparer la peau
-> si besoin, réduire le phimosis (soins locaux -> posthectomie)
B. Pharmaco thérapeutiques utilisées
-> solutions antiseptiques : CYTEAL/SEPTIVON/CICAPLAST B5 gel moussant/ CICALFATE + gel moussant, SAUGELLA antiseptique, ou bain de permanganate de potassium (KMnO4)
-> solutions asséchantes : CICALFATE + ou CICAPLAST spray, CYTELIUM lotion...
-> crèmes anti-infectieuses : ACICLOVIR, ECONAZOLE...
-> corticoïdes : BETHAMETHASONE
Conseils
Prévention de l'apparition et de la récidive :
-> hygiène adéquate : éviter les produits irritants (savons parfumés, bains moussants, talc...), préférer des savons doux ou spécial hygiène intime
-> éviter les lavages excessifs même avec un savon doux (destruction de la flore protectrice)
-> éviter la rétractation forcée du prépuce
5
Pendant le traitement :
-> bain de siège : 2 à 3 fois par jour à poursuivre 48h après la disparition des symptômes chez le nourrisson et l'enfant, toilette matin et soir avec un produit adapté chez l'adolescent et d'adulte
-> respecter la durée du traitement pour éviter les récidives
-> éviter les relations sexuelles, les spermicides, les lubrifiants (adulte et adolescent)
= inflammation du gland
2 causes principales : hygiène non optimale (nettoyer trop ou trop peu) / irritation et/ou infection
Hygiène optimale = 1 fois par jour
* Chez l'enfant et le nourrisson : lavez le pénis à l'eau et au savon non parfumé pendant le bain. Si c'est possible essayer de décalotter sans forcer et laver le gland, bien rincer.
* Chez l'adulte : de la même façon sous la douche, toilette minutieuse avec des soins d'hygiène adaptés et rincer abondamment.
Etiologie
A. Balanite aigüe
-> origine infectieuse fongique (Candida albicans), bactérienne (Streptocoque A), virale (Herpès)
-> origine allergique (latex, produit de toilette, parfum)
-> origine irritative/traumatique (macération dans les couches, défaut de décalottage, manipulation du sexe par le jeune)
-> origine dermatologique (eczéma, psoriasis)
-> sans cause identifiée
B. Balanite chronique
-> 10% des cas
-> liée à un phimosis (rétrécissement de l'extrémité du prépuce qui empêche de découvrir le gland avec risque d'adhérences, disparaît avec l'assouplissement du prépuce, la manipulation du pénis par l'enfant puis les premières érections)
-> diabète (sujets + exposés aux risques infectieux)
Signes cliniques
-> ne pas confondre avec le smegma = sécrétions naturelles blanchâtres (de composition plus ou moins égale au sébum) provenant des glandes de Tyson (homme -> à la base du gland, femme -> vulve)
= rôle -> nettoyer les parties intimes (vulve et pénis) en expulsant les cellules mortes et les impuretés en dehors de ces parties
Diagnostic
-> signes cliniques suffisent
-> parfois prélèvement à la surface du pénis et lecture sous microscope pour rechercher des germes
-> balanite chronique = envoi du prélèvement en labo pour culture et antibiogramme éventuel
Prise en charge
A. Objectif
-> nettoyer et désinfecter pour prévenir les surinfections ou les traiter si déjà présentes
-> soulager, limiter l'œdème
-> assécher pour éviter la macération
-> réparer la peau
-> si besoin, réduire le phimosis (soins locaux -> posthectomie)
B. Pharmaco thérapeutiques utilisées
-> solutions antiseptiques : CYTEAL/SEPTIVON/CICAPLAST B5 gel moussant/ CICALFATE + gel moussant, SAUGELLA antiseptique, ou bain de permanganate de potassium (KMnO4)
-> solutions asséchantes : CICALFATE + ou CICAPLAST spray, CYTELIUM lotion...
-> crèmes anti-infectieuses : ACICLOVIR, ECONAZOLE...
-> corticoïdes : BETHAMETHASONE
Conseils
Prévention de l'apparition et de la récidive :
-> hygiène adéquate : éviter les produits irritants (savons parfumés, bains moussants, talc...), préférer des savons doux ou spécial hygiène intime
-> éviter les lavages excessifs même avec un savon doux (destruction de la flore protectrice)
-> éviter la rétractation forcée du prépuce
5
Pendant le traitement :
-> bain de siège : 2 à 3 fois par jour à poursuivre 48h après la disparition des symptômes chez le nourrisson et l'enfant, toilette matin et soir avec un produit adapté chez l'adolescent et d'adulte
-> respecter la durée du traitement pour éviter les récidives
-> éviter les relations sexuelles, les spermicides, les lubrifiants (adulte et adolescent)